Ascension du Seigneur

Ascension du Seigneur

L Ascension du Seigneur
L Ascension du Seigneur

EXPLICATION DE L’IMAGE DE L’ASCENSION

« Vous rendrez témoignage de moi… : jusqu’aux extrémités de la terre… (Puis) ils le virent s’élever, et une nuée le déroba à leurs yeux ».

« Je m’en vais vous préparer une place. » C’est la suprême promesse du divin Maître avant d’entrer dans le séjour de la gloire. C’est pourquoi nous demandons « d’y demeurer nous-mêmes par la pensée », afin de ne pas tomber dans l’incrédulité » ou la « dureté de… cœur » (évangile).

Nous devons rendre « témoignage » de « tout ce que Jésus a fait et enseigné » , et faire bien comprendre que Jésus n’est pas venu « rétablir » de « royaume » temporel ou politique.

Renouvelons notre enthousiasme : « Battez des mains : poussez vers Dieu des cris de joie » ; marquons aussi notre charité envers le prochain en faisant comme les premiers chrétiens, qui « allèrent prêcher partout » (évangile).

Demander la grâce de l’espérance et de la patience

Demander la grâce de l’espérance et de la patience

Poursuivant un cycle de catéchèse sur les vices et les vertus, le Souverain pontife a proposé mercredi 8 mai une réflexion sur l’espérance, «vertu du cœur jeune», lors de l’audience générale place Saint-Pierre. François a rappelé que celui qui est animé par l’espérance et qui est patient est capable de traverser les nuits les plus sombres.

PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 8 mai 2024

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Catéchèse – Les vices et les vertus – 18. L’espérance

Chers frères et sœurs,

Lors de la dernière catéchèse, nous avons commencé à réfléchir sur les vertus théologales. Elles sont au nombre de trois : foi, espérance et charité. La dernière fois, nous avons réfléchi sur la foi, aujourd’hui c’est au tour de l’espérance.

« L’espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons le royaume des cieux et la vie éternelle comme notre bonheur, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en nous appuyant non sur nos propres forces, mais sur le secours de la grâce de l’Esprit Saint » (Catéchisme de l’Église Catholique n° 1817).

Ces paroles nous confirment que l’espérance est la réponse offerte à notre cœur, lorsque la question absolue surgit en nous : « Que vais-je devenir ? Quelle est la destination du voyage ? Quel est le destin du monde ? Tous, nous réalisons qu’une réponse négative à ces questions engendre de la tristesse.

Si le voyage de la vie n’a pas de sens, si le néant est au début et à la fin, nous nous demandons pourquoi nous devrions marcher : d’où le désespoir humain, le sentiment de l’inutilité de tout. Et beaucoup pourraient se rebeller : Je me suis efforcé d’être vertueux, d’être prudent, juste, fort, tempéré. J’ai aussi été un homme ou une femme de foi….

A quoi a servi mon combat si tout se termine ici ? Si l’espérance manque, toutes les autres vertus risquent de s’effondrer et de finir en cendres. S’il n’y a pas de lendemain sûr, pas d’horizon radieux, il ne reste plus qu’à conclure que la vertu est un effort inutile. « Ce n’est que lorsque l’avenir est certain en tant que réalité positive que le présent devient lui aussi vivable » (Lettre encyclique Spe Salvi2).

L’espérance du chrétien n’est pas due à ses propres mérites. S’il croit en l’avenir, c’est parce que le Christ est mort et ressuscité et qu’il nous a donné son Esprit. « La rédemption nous est offerte dans le sens où nous avons reçu une espérance, une espérance fiable, en vertu de laquelle nous pouvons affronter notre présent » (ibid., 1).

En ce sens, une fois de plus, nous disons que l’espérance est une vertu théologale : elle n’émane pas de nous, elle n’est pas une obstination dont nous voulons nous convaincre, mais elle est un don qui vient directement de Dieu.À de nombreux chrétiens qui doutaient, qui n’étaient pas complètement renés à l’espérance, l’apôtre Paul présente la nouvelle logique de l’expérience chrétienne :

« Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ; et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus. Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes ». (1 Co 15, 17-19).

C’est comme si l’on disait : si tu crois en la résurrection du Christ, alors tu sais avec certitude qu’aucune défaite et aucune mort n’est éternelle. Mais si vous ne croyez pas en la résurrection du Christ, alors tout devient vide, même la prédication des Apôtres.

L’espérance est une vertu contre laquelle nous péchons souvent : dans nos mauvaises nostalgies, dans nos mélancolies, lorsque nous pensons que les bonheurs passés sont enterrés pour toujours. Nous péchons contre l’espérance lorsque nous nous décourageons à cause de nos péchés, en oubliant que Dieu est miséricordieux et plus grand que notre cœur.

Ne l’oublions pas, frères et sœurs : Dieu pardonne tout, Dieu pardonne toujours. C’est nous qui en avons assez de demander le pardon. Mais n’oublions pas cette vérité : Dieu pardonne tout, Dieu pardonne toujours.

Nous péchons contre l’espérance lorsque nous nous décourageons face à nos péchés ; nous péchons contre l’espérance lorsque l’automne en nous annule le printemps ; quand l’amour de Dieu cesse d’être un feu éternel et que nous n’avons pas le courage de prendre des décisions qui nous engagent pour toute la vie.

De cette vertu chrétienne, le monde d’aujourd’hui a tant besoin ! Le monde a besoin de l’espérance tout comme il a tant besoin de la patience, une vertu qui va de pair avec l’espérance. Les hommes patients sont des tisseurs de bien. Ils s’obstinent à vouloir la paix, et si certains sont pressés et voudraient tout et tout de suite, la patience a la capacité d’attendre.

Même lorsque beaucoup alentour ont succombé à la désillusion, celui qui est animé par l’espérance et qui est patient est capable de traverser les nuits les plus sombres. L’espérance et la patience vont ensemble.L’espérance est la vertu de qui a le cœur jeune ; et ici, l’âge ne compte pas.

Car il y a aussi des personnes âgées aux yeux pleins de lumière, qui vivent une tension permanente vers l’avenir. Pensons à ces deux grands vieillards de l’Évangile, Siméon et Anne : ils ne se sont jamais lassés d’attendre et ont vu la dernière ligne droite de leur parcours bénie par la rencontre avec le Messie, qu’ils reconnurent en Jésus, emmené au Temple par ses parents.

Quelle grâce s’il en était ainsi pour nous tous ! Si, après un long pèlerinage, déposant sacoches et bâton, notre cœur se remplissait d’une joie jamais éprouvée auparavant, et que nous puissions nous aussi nous exclamer :

« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur / s’en aller en paix, selon ta parole, / car mes yeux ont vu le salut, / que tu préparais à la face des peuples : / lumière qui se révèle aux nations / et donne gloire à ton peuple Israël. » (Lc 2,29-32)

Frères et sœurs, poursuivons notre chemin et demandons la grâce de l’espérance, de l’espérance avec la patience. Toujours envisager cette rencontre finale, toujours penser que le Seigneur est proche de nous, que jamais, au grand jamais, la mort ne sera victorieuse ! Avançons et demandons au Seigneur de nous donner cette grande vertu de l’espérance, accompagnée de la patience. Je vous remercie.

***

Je salue cordialement les personnes de langue française, particulièrement les pèlerins provenant des paroisses et des établissements scolaires de France, ainsi que ceux de l’Ile de la Réunion et du Sénégal.Face à l’avenir qui parfois peut sembler sombre, soyons des semeurs d’espérance et des tisseurs de bien, convaincus que la vie peut être vécue autrement et que la paix est possible.Que Dieu vous bénisse !
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Résumé de la catéchèse du Saint-Père

Chers frères et sœurs,

réfléchissons aujourd’hui sur la vertu de l’espérance. Elle est une réponse offerte à notre cœur et sans laquelle surviennent tristesse, désespoir et sentiment d’inutilité de toute chose. Sans l’espérance, toutes les autres vertus risquent de s’effriter et de finir en cendres. Il s’agit d’une vertu théologale qui est un don de Dieu.

Nous péchons souvent contre l’espérance lorsque nous nous décourageons face à nos péchés et que nous laissons l’automne effacer en nous le printemps, ou lorsque l’amour de Dieu cesse d’être pour nous un feu et que nous n’avons pas le courage de prendre des décisions qui nous engagent pour toute la vie.

Aujourd’hui, notre monde a grand besoin de cette vertu chrétienne qui va de pair avec la patience. L’espérance est la vertu des cœurs jeunes, peu importe l’âge.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

PREMIÈRE APPARITION DE LA NUIT DU 18 JUILLET 1830 suite 2

Première Apparition de Notre Dame à Catherine Labouré
Première Apparition de Notre Dame à Catherine Labouré

8 MAI : PREMIÈRE APPARITION DE LA NUIT DU 18 JUILLET 1830 (Suite)

Après avoir annoncé à Sœur Catherine qu’elle lui confierait une mission, la Sainte Vierge ajouta :

« Mon enfant, les temps sont très mauvais; des malheurs vont fondre sur la France; le trône sera renversé, le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes. (La Sainte Vierge avait l’air très peiné en disant cela.) Mais venez au pied de cet autel : là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur; elles seront répandues sur les grands et sur les petits.»

« Un moment viendra où le danger sera grand; on croira tout perdu. Je serai avec vous, ayez confiance; vous reconnaîtrez ma visite, la protection de Dieu et celle de Saint Vincent de Paul sur les deux Communautés.(Celle des Prêtres de la Mission et celle des Filles de la Charité.) « Il y aura des victimes dans d’autres communautés. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela.)

Dans le clergé de Paris, il y aura bien des victimes; Monseigneur l’Archevêque mourra. Mon enfant, la croix sera méprisée, le sang coulera dans les rues. (Ici, la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur son visage.) Mon enfant, le monde entier sera dans la tristesse. »

C’est ainsi que la Sainte Vierge a nettement prédit en juillet 1830 les malheurs de la France. Comme il est touchant de penser que la Mère de Dieu a pleuré sur notre pays ! L’Archevêque de Paris dont elle prédit alors la mort violente fut Mgr Affre, qui tomba sur les barricades pendant la Commune, en 1871.

Nul doute que la Sainte Vierge n’ait pensé aux immenses malheurs des guerres et que son cœur si compatissant ne se soit ému en voyant couler tant de sang et tant de larmes !

PRIÈRE

Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, Reine du ciel, ne cessez pas d’abaisser votre regard sur notre pays.

Vous êtes Reine de nos cœurs, vous le savez bien ! Tant de fois déjà vous nous avez sauvés dans des heures
de détresse !

Étendez continuellement votre main bienveillante sur notre pays, visitez-le encore, aidez-le à rester toujours fidèle à ses traditions chrétiennes et à sa vocation dans l’Église. Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

P. BAETEMAN

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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