VIVRE L’ÉVANGILE AVEC MARIE…

VIVRE L’ÉVANGILE AVEC MARIE, MÈRE DE L’ÉGLISE ET NOTRE MÈRE

Notre-Dame des pierres blanches Saint Sigismond 49
Notre-Dame des pierres blanches Saint Sigismond 49

« La vraie dévotion procède de la vraie foi qui nous conduit à reconnaître la dignité éminente de la Mère de Dieu et nous pousse à aimer cette Mère d’un amour filial et à poursuivre l’imitation de ses vertus. » Lumen Gentium 67

« Marie a, d’une façon tout à fait singulière, par son obéissance, sa foi, son espérance et sa brûlante charité coopéré à l’œuvre du Sauveur pour restaurer la vie surnaturelle des âmes ». Lumen Gentium 61

– Nous nous rappellerons toujours que Marie nous a été donnée comme modèle à imiter en plein monde, elle qui nous a confié la Médaille Miraculeuse.

ELLE EST ENTIÈREMENT DISPONIBLE AU SAINT-ESPRIT.

– A sa suite nous garderons notre cœur ouvert, priant et pauvre pour saisir et accueillir l’Esprit.

Prions la Sainte Vierge de nous donner l’intelligence de cet oubli de soi qu’elle a pratiqué en une si haute perfection.

ELLE EST SERVANTE DU SEIGNEUR

– Nous lui demanderons de nous aider à rechercher une humilité équilibrée et vraie et à faire de toute notre vie un service.

« Je suis la Servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi, comme tu l’as dit. » Lc 1,38

« Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit s’est rempli d’allégresse à cause de Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a porté son regard sur son humble servante. » Lc 1-47, 48

« La Vierge a été par sa vie le modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l’Église, travaillent à la régénération des hommes ». Lumen Gentium 65

Le Saint Concile engage les fils de l’Église à apporter un concours généreux au culte, surtout liturgique, envers la bienheureuse Vierge, à faire grand cas des pratiques et exercices de piété envers elle, que le magistère a recommandés au cours des siècles. Lumen Gentium 67

ELLE EST MODÈLE DE CHARITÉ

Nous lui demanderons de nous apprendre le secret d’une charité qui ne se paie pas de mots mais se traduit en actes ; d’une charité pleine de douceur et d’oubli de soi ; d’une chanté joyeuse qui porte à l’action de grâces.

Soyons bien appliqués de former votre vie sur la sienne et magnifions en cette vie le Seigneur avec elle.

– Invités à nous tenir auprès de Marie pour entrer plus avant dans le mystère du Christ, nous serons fidèles à notre chapelet, du moins à une dizaine, ou à toute autre prière mariale.

Que le chapelet se dise tous les jours le plus affectueusement qu’il se peut !

Le Cœur de Jésus

Le Cœur de Jésus

Coeur de Jésus enflammé
Cœur de Jésus enflammé

Notre Dieu, devenu par amour notre Sauveur et notre Frère, n’est pas seulement l’Ami bien-aimé, le Soutien, le Guide; il est encore et surtout : le Modèle.
Tous, nous possédons un organe délicat et vibrant qui reçoit le contre-coup des émotions de l’âme, c’est le cœur.
Pour nous aider à nous servir du nôtre, Dieu nous a montré, nous a donné le sien.
Copions-le afin que notre vie reçoive une impulsion heureuse et sainte? nos intentions une valeur réelle; nos actes un prix: inestimable.

Dans les perfections du Cœur divin étudions quelques traits généraux.

— Le Cœur de Jésus est plein de douceur :
Il reprend les pécheurs avec bonté et mansuétude; il supporte sans se plaindre les contradictions et les souffrances; il « n’achève pas de briser le roseau à demi rompu, ni d’éteindre la mèche qui fume encore… » Soyons donc à son exemple; réprimons les mouvements de notre humeur.

— Le Cœur de Jésus est souverainement humble :
De quelle hauteur ne nous dominait-il pas ! Eh bien, il nait, il vit, il meurt pauvre; il ne se glorifie ni de ses mérites, ni de ses œuvres, il choisit de préférence les petits, les modestes, les oubliés; il enseigne l’humilité parfaite, qu’il désire tant nous voir pratiquer, Soyons humbles; l’humilité, c’est la vérité.

— Le Cœur de Jésus est ordonné et calme :
Rien ne l’inquiète, rien ne l’agite; même dans sa Passion, au plus fort des contradictions et des souffrances, son Âme garde la sérénité absolue, parce qu’elle se sait en union parfaite avec la volonté du Très-Haut.
Ce qui trouble notre paix, c’est que nous ne sommes pas dans l’ordre; faisons ce que Dieu veut, comme Il te veut, sans nous soucier ou reste. Soyons ordonnés, et nous verrons fleurir en nous cette paix délicieuse qui est l’apanage des vrais chrétiens.

— Le Cœur de Jésus est recueilli :
« Il tient les puissances de son être rassemblées devant son Père comme un bouquet d’agréable odeur. Évitons de nous répandre au dehors, de nous perdre en rêves désordonnés, en désirs frivoles, en paroles inutiles.

— Le Cœur de Jésus est plein de zèle :
De la Crèche au Calvaire, il ne songe qu’à nous, notre perfection, notre bonheur, notre salut. Il lui tarde de se sacrifier pour nous.
Soyons zélés pour nous-mêmes, mettons plus d’ardeur à nous sanctifier; ayons aussi plus de zèle pour les autres, ceux que nous aimons, ceux qui nous entourent, ceux dont nous répondrons un jour.

— Le Cœur de Jésus est un modèle de force :
Pour notre enseignement, il a triomphé du monde, en méprisant son faste et ses plaisirs; du démon en repoussant ia tentation du désert; de lui-même en surmontant ses répugnances devant le calice de sa Passion.
Copions, sur, ce point surtout, l’exemple du divin Maître.

— Le Cœur de Jésus est tendre :
Son amour ne reste pas austère, inaccessible;, il n’aime pas seulement en Dieu et surnaturellement ; il aime aussi en homme et condescend aux tendances de notre nature. Il connait les affections de famille-, les amitiés de choix, l’attachement à sa patrie.
Tout cœur tendre, dès lors qu’il ‘se garde pur, reçoit quelque chose de la force, de la suavité du Cœur divin.

Adrien Sylvain  +1914

Notre Dame du Cénacle

Samedi avant la Pentecôte, Notre Dame du Cénacle

Bienheureuse Vierge Marie au Cénacle
Bienheureuse Vierge Marie au Cénacle

En certains lieux, on fait de ce samedi, de toutes façons consacré à la Sainte Vierge, la fête de Notre Dame du Cénacle. Les Actes mentionnent en effet expressément sa présence : après l’Ascension, les disciples revinrent à Jérusalem; « ils montèrent à la chambre haute où ils se tenaient habituellement… D’un même cœur, tous étaient assidus à la prière, avec quelques femmes dont Marie, mère de Jésus… » (Ac. 1, 13-14).

Marie est la mère. On ne la voit guère aux moments de grande activité, mais elle se trouve là où quelque chose demande à naître. Elle vient au Temple pour la purification; elle n’y reste pas au milieu des docteurs. Elle est aux noces de Cana, mais non point quand son Fils passe dans les foules en faisant des miracles. Elle ne suit pas les controverses avec les pharisiens, et ne se retrouve qu’au pied de la croix, debout.

Enfin, on ne nous parle jamais d’elle au temps des apparitions du ressuscité, mais elle est au Cénacle. Qu’y ferait-elle, sinon ce qui avait été son occupation depuis Bethléem : « Elle conservait avec soin tous ces souvenirs et les méditait en son cœur » (Le. 2, 19).

Il faut qu’à l’exemple de saint Jean et des Apôtres, nous sachions recevoir chez nous la mère de Jésus (Jn. 19, 27). En ces heures d’attente de la Pentecôte, Marie nous apprendra cette vie de prière et de charité qui fut celle du Cénacle, et qui prépare notre adhésion plus entière à l’Esprit formant l’Église du Christ.

D. CJN

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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