LES SACREMENTS DE L’INITIATION

LES SACREMENTS DE L’INITIATION

Le baptême, la confirmation et l’Eucharistie sont les sacrements de l’initiation chrétienne.

Le baptême est la porte introduisant dans la vie et le royaume de Dieu ; il purifie du péché, et nous rend participants de la vie même de Dieu, en faisant de nous les enfants adoptifs de Dieu. Nul ne peut entrer au royaume des cieux à moins d’être baptisé.

En plus du baptême sacramentel de l’eau, l’Église reconnaît aussi le « baptême de sang » et le « baptême de désir ». De même que la confirmation et les ordres sacrés, le baptême imprime un caractère ou signe permanent. Le Christ marque les siens de son empreinte, et nous sommes à Lui.

La confirmation est le sacrement dans lequel le don de l’Esprit reçu à la Pentecôte est communiqué aux fidèles. Les confirmés sont doués d’une force spéciale de l’Esprit-Saint et sont plus strictement tenus de répandre et de défendre la foi en paroles et en actions.

d’après « L’enseignement du Christ »

L’EUCHARISTIE ET SES MINISTRES

L’EUCHARISTIE ET SES MINISTRES

En instituant le sacrement de l’Eucharistie, le Christ a créé ce qui serait une représentation vivante de sa propre mort et de sa propre résur­rection. En même temps, Il en a chargé certains de veiller à ce que ce ministère sacré soit accompli désormais en mémoire de Lui.

Ses ministres et le grand sacrifice pascal sont inséparables. En recevant les ordres, le prêtre devient un signe de la présence et de la puissance de Dieu dans le monde. Le prêtre — prêtre pour toujours — est intimement identifié au Christ. Tout comme le Christ est maître, témoin et instru­ment du sacrifice sauveur, de même aussi le prêtre.

Dans l’Église d’au­jourd’hui le sacrement de l’Ordre a trois degrés ou ordres. Il se trouve dans sa plénitude chez les évêques, d’une manière seconde chez les prêtres, et enfin dans le diaconat. Nul ne peut exiger l’ordina­tion. Seuls doivent venir au sacerdoce ceux qui y sont appelés par Dieu. L’Église a le devoir de s’assurer de la réalité de la vocation, et au nom du Christ elle ordonne ceux qui sont choisis.

d’après « L’enseignement du Christ »

dans la tempête, « Seigneur, sauve-moi!”

dans la tempête, ne pas craindre de crier “Seigneur, sauve-moi!”

Commentant l’Évangile de ce dimanche 9 août depuis la fenêtre du Palais apostolique, avant la prière de l’Angélus, le Pape François a invité à la confiance en Dieu, dans tous les moments de notre vie. Quand soufflent les vents contraires, le Seigneur ressuscité demeure présent et donne la force de témoigner, y compris jusqu’au martyre.

 

«Une belle prière»: c’est ainsi que le Pape François a décrit ce dimanche le cri lancé par Pierre, terrassé par la peur alors qu’il s’enfonce dans des eaux sur lesquelles Jésus parvient à marcher. «Seigneur, sauve-moi !» (Mt 14,30), lance le disciple à son Maître.

Jésus, aussitôt, lui tend la main, car Il est «la main du Père qui ne nous abandonne jamais, la main forte et fidèle du Père, qui veut toujours notre bien.»

Confiance et abandon

Aussi, nous ne devons pas «avoir honte» de faire nôtre la prière de saint Pierre, «quand nous sentons fortement le doute et la peur, et que nous avons l’impression de couler, dans les moments difficiles de la vie, où tout devient obscur». Cet échange entre Jésus et Pierre est «une invitation à nous abandonner avec confiance à Dieu à chaque moment de notre vie».

Dans les moments les plus houleux, avoir la foi signifie «garder son cœur tourné vers Dieu, vers son amour, sa tendresse de Père». Jésus, face à son disciple en détresse comme face à chacun d’entre nous, sait bien que notre chemin peut être «bloqué par des forces adverses».

Mais Lui, le Ressuscité, «a traversé la mort pour nous sauver». Il est toujours présent à nos côtés, et lorsqu’Il nous relève de nos chutes, «Il nous fait grandir dans la foi».

La barque de l’Église, secouée mais pas terrassée

La barque en proie à la tempête, c’est «l’image de l’Église, qui a chaque époque rencontre des vents contraires, parfois des épreuves très difficiles», comme les persécutions, «et aujourd’hui encore, à certains endroits». On peut alors être tenté de croire que Dieu «l’a abandonnée».

Au contraire, «c’est justement dans ces moments que resplendit encore davantage le témoignage de la foi, le témoignage de l’amour, le témoignage de l’espérance». Aux membres de son Église, Jésus ressuscité «donne la grâce du témoignage jusqu’au martyr, duquel germent de nouveaux chrétiens et des fruits de réconciliation et de paix pour le monde entier.»
« Que l’intercession de Marie nous aide à persévérer dans la foi et dans l’amour fraternel, lorsque les ténèbres et les tempêtes de la vie sapent notre confiance en Dieu. »

Après l’Angélus

les 6 et 9 août 1945, il y a 75 ans, les tragiques bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki ont eu lieu.Tandis que je me souviens avec émotion et gratitude de la visite que j’ai faite dans ces lieux l’année dernière, je renouvelle mon invitation à prier et à nous engager pour un monde totalement exempt d’armes nucléaires.

prier pour la renaissance du Liban

Alors que Beyrouth continue à panser ses plaies, cinq jours après la double explosion survenue dans le port de la capitale libanaise et dans un climat de graves tensions politiques et sociales, le Pape François a exprimé ce dimanche son attention et son affection pour le Pays du Cèdre, exhortant à la compassion et à la solidarité.

«Ces jours-ci, ma pensée retourne souvent au Liban», a assuré le Pape François après la prière de l’Angélus, alors que le bilan de la double explosion survenue mardi dans le port de Beyrouth s’élève désormais à près de 160 morts et plus de 6000 blessés.

«La catastrophe de mardi dernier nous appelle tous, à commencer par les Libanais, à collaborer pour le bien commun de ce pays bien-aimé», a expliqué François, en saluant chaleureusement un groupe de Libanais présents sur la Place Saint-Pierre.

«Le Liban a une identité particulière, fruit de la rencontre de différentes cultures, qui a émergé au fil du temps comme un modèle du vivre ensemble», a insisté l’évêque de Rome. «Bien sûr, cette coexistence est maintenant très fragile, mais je prie pour qu’avec l’aide de Dieu et la participation loyale de tous, elle puisse renaître libre et forte. J’invite l’Église au Liban à être proche du peuple dans son Calvaire, comme elle est en train de le faire ces jours-ci, avec solidarité et compassion, avec le cœur et les mains ouvertes au partage.»

Le Pape François a une nouvelle fois appelé à une «aide généreuse de la part de la communauté internationale». «Vierge de Harissa, Reine du Liban, prie pour nous! Et je demande aux évêques du Liban, aux prêtres, aux religieux, de se faire proches de la population et de vivre dans un esprit empreint de pauvreté évangélique, sans luxe, parce que votre peuple souffre, et il souffre beaucoup.»

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