Lumière du monde, Jésus donne la vue

La récitation du Notre Père, mercredi prochain, avec des chrétiens de toutes confessions et la prière du vendredi 27 à 18h du cimetière de la basilique Saint-Pierre avec l’adoration du Saint-Sacrement et la bénédiction «Urbi et Orbi» : ce sont les deux rendez-vous spirituels que le Pape annonce à la fin de l’Angélus, en cette période d’épreuve pour l’urgence du Coronavirus.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Bibliothèque du Palais Apostolique
Dimanche, 22 mars 2020

Chers frères et sœurs, bonjour!

Au cœur de la liturgie de ce quatrième dimanche de Carême se trouve le thème de la lumière. L’Évangile (cf. Jn 9, 1-41) raconte l’épisode de l’aveugle de naissance auquel Jésus donne la vue. Ce signe miraculeux est la confirmation de l’affirmation de Jésus qui dit de lui-même: « Je suis la lumière du monde » (v. 5), la lumière qui illumine nos ténèbres.

Voici comment est Jésus: il travaille à deux niveaux: un physique et un spirituel: l’aveugle reçoit d’abord la vue des yeux, puis est amené à croire au «Fils de l’homme» (v. 35), c’est-à-dire en Jésus. C’est tout un chemin.

Aujourd’hui, ce serait bien que vous preniez tous l’Évangile de Jean, chapitre neuvième, et que vous lisiez ce passage: il est si beau et cela nous fera du bien de le lire une autre fois, ou deux fois. Les merveilles que Jésus fait ne sont pas des gestes spectaculaires, mais ont pour but de conduire à la foi à travers un chemin de transformation intérieure.

Les docteurs de la Loi – qui étaient là, en groupe – persistent à refuser d’admettre le miracle, et posent à l’homme guéri des questions insidieuses. Mais il les déplace avec la force de la réalité: « Je sais une chose: j’étais aveugle et maintenant je vois » (v. 25).

Entre la méfiance et l’hostilité de ceux qui l’entourent et l’interrogent avec incrédulité, il fait un itinéraire qui le conduit progressivement à découvrir l’identité de Celui qui lui a ouvert les yeux et lui confie la foi.

Il le considère d’abord comme un prophète ( voir v.17); puis il le reconnaît comme quelqu’un qui vient de Dieu (cf. v. 33); il l’accueille enfin comme le Messie et se prosterne devant lui (cf. vv. 36-38). Il comprit qu’en lui donnant la vue, Jésus « manifesta les œuvres de Dieu » (cf. v. 3).

Puissions-nous également vivre cette expérience! Avec la lumière de la foi, celui qui était aveugle découvre sa nouvelle identité. Il est désormais une «nouvelle créature», capable de voir sa vie et le monde qui l’entoure sous un nouveau jour, parce qu’il est entré en communion avec le Christ, il est entré dans une autre dimension.

Il n’est plus un mendiant marginalisé par la communauté; il n’est plus esclave de la cécité et des préjugés. Son chemin d’illumination est une métaphore du chemin de libération du péché auquel nous sommes appelés.

Le péché est comme un voile sombre qui couvre notre visage et nous empêche de nous voir clairement et de voir le monde; le pardon du Seigneur enlève cette couverture d’ombre et d’obscurité et nous donne une nouvelle lumière. Le carême que nous vivons est un moment opportun et précieux pour nous rapprocher du Seigneur, lui demandant sa miséricorde, sous les différentes formes que nous offre la Mère Église.

L’aveugle guéri, qui voit maintenant à la fois avec les yeux du corps et avec ceux de l’âme, est l’image de chaque baptisé qui, plongé dans la grâce, a été arraché aux ténèbres et placé à la lumière de la foi. Mais il ne suffit pas de recevoir la lumière, il faut devenir lumière. Chacun de nous est appelé à accueillir la lumière divine pour la manifester de toute sa vie.

Les premiers chrétiens, les théologiens des premiers siècles, ont dit que la communauté des chrétiens, c’est-à-dire l’Église, est le « mystère de la lune », parce qu’elle illumine mais n’est pas sa propre lumière, c’est la lumière qu’elle reçoit du Christ. Nous aussi, nous devons être «le mystère de la lune»: donner la lumière reçue du soleil, qui est le Christ, le Seigneur.

Saint Paul nous rappelle aujourd’hui: «Comportez-vous donc comme des enfants de lumière; le fruit de la lumière maintenant consiste en toute bonté, justice et vérité « Éph. 5,8-9). La graine d’une vie nouvelle placée en nous dans le baptême est comme l’étincelle d’un feu qui nous purifie d’abord, brûlant le mal que nous avons dans nos cœurs et nous permettant de briller et d’éclairer. Avec la lumière de Jésus.

Que la Très Sainte Vierge Marie nous aide à imiter l’aveugle de l’Évangile, afin que nous puissions être inondés de la lumière du Christ et marcher avec lui sur le chemin du salut.

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs,

en ces jours d’épreuve, alors que l’humanité tremble de la menace de la pandémie, je voudrais proposer à tous les chrétiens d’unir leurs voix au ciel.

J’invite tous les chefs des églises et les dirigeants de toutes les communautés chrétiennes, ainsi que tous les chrétiens des différentes confessions, à invoquer le Dieu Tout-Puissant et Tout-Puissant, tout en récitant simultanément la prière que Jésus Notre Seigneur nous a enseignée.

J’invite donc chacun à le faire plusieurs fois par jour, mais, tous ensemble, à réciter le Notre Père mercredi 25 mars à midi, tous ensemble. Le jour où de nombreux chrétiens se souviendront de l’annonce à la Vierge Marie de l’Incarnation de la Parole, que le Seigneur entende la prière unanime de tous ses disciples qui se préparent à célébrer la victoire du Christ ressuscité.

Dans cette même intention, vendredi 27 mars prochain, à 18 heures, je présiderai un moment de prière dans le cimetière de la basilique Saint-Pierre, la Place étant vide. Désormais, j’invite tout le monde à y participer spirituellement à travers les médias.

Nous écouterons la Parole de Dieu, nous élèverons nos supplications, nous adorerons le Saint Sacrement, avec lequel à la fin je donnerai la bénédiction Urbi et Orbi, à laquelle sera attachée la possibilité de recevoir l’indulgence plénière.

Nous voulons répondre à la pandémie du virus par l’universalité de la prière, de la compassion, de la tendresse. Restons unis. Nous faisons sentir notre proximité avec les personnes les plus solitaires et les plus expérimentées. Notre proximité avec les médecins, les agents de santé, les infirmiers et les infirmières, les bénévoles …

Notre proximité avec les autorités qui doivent prendre des mesures sévères, mais pour notre bien. Notre proximité avec les policiers, avec les soldats qui essaient toujours de maintenir l’ordre sur la route, afin que ce que le gouvernement demande de faire pour le bien de nous tous soit accompli. La proximité avec tout le monde.

J’exprime ma proximité avec le peuple croate touché par un tremblement de terre ce matin. Que le Seigneur leur donne la force et la solidarité pour faire face à cette calamité.

Et n’oubliez pas: aujourd’hui, prenez l’Évangile et lisez le neuvième chapitre de Jean tranquillement et lentement. Moi aussi. Cela fera du bien à nous tous.

Et je souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.


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prier humblement, notamment pour les familles confinées

prier humblement, notamment pour les familles confinées

parabole du pharisien et du publicain
parabole du pharisien et du publicain

Lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe samedi 21 mars, le Pape François a de nouveau adressé ses prières aux familles, contraintes de rester à la maison face à l’urgence du coronavirus. Dans son homélie, il les a exhortés à prier humblement, sans avoir la présomption de se sentir juste. (voir ses tweets aussi)

 

«Aujourd’hui, je voudrais penser aux familles qui ne peuvent pas quitter la maison. Le seul horizon qu’elles ont est peut-être le balcon. La famille, avec les enfants, les adolescents, les parents: qu’ils puissent trouver un moyen de bien communiquer, de construire des relations d’amour, et de surmonter les angoisses de ce temps passé ensemble. Nous demandons la paix des familles aujourd’hui, dans cette crise, mais aussi de la créativité.»

homélie:

En commentant les lectures du jour, tirées du livre du prophète Osée (Os 6, 1-6) et de l’Évangile dans lequel Jésus raconte la parabole du pharisien et du publicain (Lc 18, 9-14), le Pape nous invite à revenir à la prière, une prière humble, dépourvue de la présomption de ceux qui se considèrent plus justes que les autres.

Cette parole du Seigneur, nous l’avons entendue hier: «Reviens. Revenez à la maison». Dans le même livre du prophète Osée, nous trouvons également la réponse : «Viens, retournons au Seigneur». «Rentre à la maison», c’est la réponse fournie quand notre cœur est touché.

«Retournons au Seigneur», hâtons-nous de connaître le Seigneur: sa venue est aussi certaine que l’aube. La confiance dans le Seigneur est sûre: Il viendra à nous comme la pluie d’automne, comme la pluie de printemps qui fertilise la terre. Et c’est avec cet espoir que les gens commencent le voyage de retour vers le Seigneur. Et l’un des moyens de trouver le Seigneur est la prière. Prions le Seigneur, retournons à Lui.

Dans l’Évangile, Jésus nous enseigne comment prier. Il y a deux hommes, un présomptueux qui va prier, mais pour dire qu’il est bon, comme s’il disait à Dieu: « Mais regarde, je suis si bon: si tu as besoin de quelque chose, dis-le-moi, je vais résoudre ton problème ». Il se tourne donc vers Dieu. Présomption.

Peut-être a-t-il fait tout ce que la loi dit, elle dit: « Je jeûne deux fois par semaine, je paie des dixièmes de tout ce que je possède… je suis bon. » Cela nous rappelle deux autres hommes. Cela nous rappelle le fils aîné de la parabole du fils prodigue, lorsqu’il va voir son père et lui dit : « Mais moi, qui suis si bon, je n’ai pas de fête, et celui-ci, qui est un misérable, tu lui donnes un banquet… » : présomption.

Une autre, que nous avons entendu ces jours-ci, est l’histoire de cet homme riche, un homme sans nom, mais il était riche, incapable de se faire un nom, mais il était riche … il ne se souciait pas de la misère des autres. Ce sont ceux qui ont confiance en eux-mêmes ou en l’argent ou le pouvoir…

Et puis il y a l’autre, le publicain. Qui ne va pas devant l’autel, non, il reste à distance. « Arrêté au loin, il n’a même pas osé lever les yeux au ciel. Il se frappa la poitrine en disant : Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Cela nous rappelle le fils prodigue: il a pris conscience des péchés qu’il avait commis, des choses horribles qu’il avait faites; lui aussi s’est battu la poitrine: « Je vais retourner chez mon père et je vais lui dire: père, j’ai péché. »

L’humiliation. Cela nous rappelle, le mendiant, Lazare, à la porte du riche, qui a vécu sa misère devant la présomption de ce seigneur. Toujours cette combinaison de personnes dans l’Évangile.

Dans ce cas, le Seigneur nous enseigne comment prier, comment approcher le Seigneur: avec humilité. Il y a une belle image dans l’hymne liturgique de la fête de Saint Jean-Baptiste. Il est dit que le peuple s’est approché du Jourdain pour recevoir le baptême, « âme et pieds nus »: pour prier avec l’âme nue, sans maquillage, sans déguiser ses vertus.

Lui, nous l’avons lu au début de la messe, pardonne tous les péchés, mais il a besoin que je lui montre les péchés, avec ma nudité. Prier ainsi, nu, avec le cœur nu, sans se couvrir, sans même avoir confiance en ce que j’ai appris à prier… Prier, toi et moi, face à face, l’âme nue. C’est ce que le Seigneur nous enseigne.

Au contraire, quand on va au Seigneur un peu trop sûr de soi, on tombe dans la présomption ou du fils aîné ou du riche qui n’a rien manqué. Nous aurons notre confiance ailleurs. «Je vais vers le Seigneur pour… mais je veux y aller, pour être poli… et je lui parle face à face, pratiquement…»: ce n’est pas le chemin.

La voie à suivre est de descendre. L’abaissement. La route est la réalité. Et le seul homme ici, dans cette parabole, qui comprenait la réalité, était le publicain: «Tu es Dieu et je suis pécheur». Dire je suis pécheur avec le cœur, pas seulement avec la bouche. Se sentir pécheur.

N’oublions pas ce que le Seigneur nous enseigne: se justifier soi-même est de l’orgueil et de l’exaltation de soi-même. C’est s’habiller comme quelque chose que je ne suis pas. Et la misère reste à l’intérieur. Le pharisien s’est justifié. Il faut confesser ses péchés directement, sans les justifier, sans dire : « Mais non, j’ai fait ça mais ce n’était pas ma faute… ». L’âme nue. L’âme nue.

Que le Seigneur nous apprenne à comprendre cette attitude pour commencer la prière. Lorsque nous commencerons à prier avec nos justifications, avec nos certitudes, ce ne sera pas une prière: ce sera une conversation au miroir. Au contraire, lorsque nous commençons à prier avec la vraie réalité – « Je suis un pécheur, je suis un pécheur » – c’est un bon pas en avant que de laisser le Seigneur nous regarder. Que Jésus nous enseigne cela, à nous.

Aujourd’hui encore, le Pape François a terminé la célébration par une adoration et une bénédiction eucharistique, nous invitant à la communion spirituelle.

Prière récitée par le Pape:

Mon Jésus, je crois que tu es vraiment présent dans le Saint-Sacrement de l’autel. Je T’aime par-dessus tout et je Te désire dans mon âme. Puisque je ne peux pas Te recevoir sacramentellement maintenant, viens au moins spirituellement dans mon cœur. Et comme si Tu étais déjà venu, je t’embrasse et je m’unis tout entier à Toi. Ne me laisse jamais être séparé de Toi.


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Reviens au Seigneur ton Dieu

Le Pape a célébré ce matin vendredi 20 mars la messe à Maison Sainte Marthe, en faisant mémoire de l’excellent travail que font les médecins et les agents de santé, en particulier dans les zones les plus touchées par Covid-19.

Reviens au Seigneur ton Dieu
Reviens au Seigneur ton Dieu

« Hier, j’ai reçu un message d’un prêtre de Bergame demandant de prier pour les médecins de Bergame, Treviglio, Brescia, Cremona, qui sont débordés du travail; ils donnent leur propre vie pour aider les malades, pour sauver la vie des autres. Et nous prions également pour les autorités ; il n’est pas facile pour elles à gérer ce moment et souvent elles souffrent de malentendus. Qu’il s’agisse de médecins, de personnels hospitaliers, de volontaires de santé ou des autorités, ce sont pour le moment des colonnes qui nous aident à avancer et à nous défendre dans cette crise. Prions pour eux. »

Commentant la première lecture, tirée du Livre du Prophète Osée (Os 14: 2-10), il nous exhorte à parler à Dieu non pas comme d’un juge, mais comme d’un bon Père qui aime et pardonne toujours. Puis, se souvenant de ce qu’indique le Catéchisme, il explique comment on peut se confesser lorsqu’il n’est pas possible de recourir aux prêtres.

*

Homélie :

«Lorsque je lis ou que j’écoute ce passage du prophète Osée que nous avons entendu dans la première lecture [qui dit] : « Reviens Israël, au Seigneur, ton Dieu, reviens », lorsque je l’entends, je me souviens d’une chanson que Carlo Buti a chantée il y a 75 ans et qui a été entendue avec tant de plaisir dans les familles italiennes de Buenos Aires : « Reviens à ton papa. Il te chantera encore la berceuse ».

Reviens: mais c’est ton père qui te dit de revenir. Dieu est ton père; ce n’est pas le juge, c’est ton père: « Rentre chez toi, écoute, viens ». Et ce souvenir – j’étais un petit garçon – m’amène immédiatement au père du chapitre 15 de Luc, ce père qui dit: « J’ai vu le fils venir de loin », ce fils qui était parti avec tout l’argent et l’avait gaspillé. Mais s’il l’a vu de loin, c’est qu’il l’attendait.

Monter sur la terrasse – combien de fois par jour! – pendant la journée et les jours, les mois, les années peut-être, attendant l’enfant. Il l’a vu de loin. Retourne voir ton père, retourne voir ton père. Il t’attend. C’est la tendresse de Dieu qui nous parle, surtout pendant le Carême. C’est le moment d’entrer en nous-mêmes et de nous souvenir du Père ou de retourner auprès du Père.

« Non, père, j’ai honte de revenir parce que … Tu sais, père, j’en ai fait beaucoup, j’en ai combiné beaucoup … » Que dit le Seigneur? «Reviens, je vais te guérir de ton infidélité, je t’aimerai profondément, car ma colère a disparu. Je serai comme la rosée; tu fleuriras comme un lys et prendras racine comme un arbre du Liban».

Retourne voir ton  père qui t’attend. Le Dieu de tendresse nous guérira; il nous guérira de nombreuses blessures dans la vie et de nombreuses mauvaises choses que nous avons faites. Chacun a les siennes!

Mais penser ceci: retourner à Dieu, c’est retourner à l’étreinte du père. Et penser à cette autre promesse qu’Isaïe a faite: « Si vos péchés sont aussi laids que l’écarlate, je vous rendrai blanc comme la neige. » Il est capable de nous transformer, Il est capable de changer le cœur, mais il veut nous laisser faire le premier pas: revenir. Ça ne va pas à Dieu, non: ça rentre à la maison.

Et le Carême se concentre toujours sur cette conversion du cœur qui, en coutume chrétienne, prend forme dans le sacrement de la confession. Il est temps – je ne sais pas s’il faut régler les comptes, je n’aime pas cela – de laisser Dieu nous blanchir, que Dieu nous purifie, que Dieu nous embrasse.

Je sais que beaucoup d’entre vous, pour Pâques, vont se confesser pour se retrouver avec Dieu. Mais beaucoup me diront aujourd’hui: «Mais père, où puis-je trouver un prêtre, un confesseur, pourquoi ne peut-on pas sortir de la maison? Et je veux faire la paix avec le Seigneur, je veux qu’il me serre dans ses bras, que mon père me serre dans ses bras … Que puis-je faire si je ne trouve pas de prêtres? »

Tu fais ce que dit le catéchisme. C’est très clair: si tu ne trouves pas un prêtre pour te confesser, parle à Dieu, c’est ton père, et dis-lui la vérité: « Seigneur, j’ai combiné ceci, ceci, ceci … Excuse-moi », et demande-lui pardon de tout cœur, avec l’Acte de contrition et promets-lui: « Plus tard je vais l’avouer, mais pardonne-moi maintenant. »

Et aussitôt tu retourneras à la grâce de Dieu, tu peux toi-même aborder, comme nous l’enseigne le Catéchisme, le pardon de Dieu sans avoir un prêtre tout près. Pense-y: il est temps! Et c’est le bon moment, le bon moment. Un acte de contrition bien fait, et ainsi notre âme deviendra blanche comme la neige.

Ce serait bien si ce « retour », « retourne voir ton père, retourne voir ton père » résonnait dans tes oreilles aujourd’hui. Il t’attend et fera la fête. »

Aujourd’hui encore, le Pape François a terminé la célébration par l’adoration et la bénédiction eucharistique, invitant à faire la communion spirituelle. Après il a prié ainsi :

« A tes pieds, ô mon Jésus, je m’incline et t’offre la repentance de mon cœur qui s’abîme dans son néant et ta sainte présence. Je t’adore dans le sacrement de ton amour, je désire te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre. En prévision du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, que je vienne à toi. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Jésus, je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. »

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