Un couple au service de l’Évangile, Priscille et Aquila

Salut aux malades dans la salle Paul VI

Bonjour a tous!

Il pleut dehors. Ici, vous serez tranquilles, vous pourrez suivre l’audience depuis le grand écran, calme, en paix, sans vous mouiller. C’est bien. Merci pour cette visite. Pour moi, c’est une joie de voir que vous venez par ce chemin, avec tant de difficultés, mais par amour pour l’Église, une joie de dire que vous aimez l’Église. C’est bon pour tous ceux qui vous voient. c’est bon pour moi. Merci.

Et maintenant je vais à l’autre groupe qui est sur la place; ce sera un peu humide, mais vous restez ici. Nous sommes unis à travers le grand écran. maintenant je voudrais vous donner à tous la bénédiction. Ensemble, prions d’abord la Madone. [Je vous salue, Marie, et Bénédiction]

Priez pour moi et merci d’être venu!

Catéchèse sur les actes des apôtres – 16. « Priscille et Aquila le prirent avec eux » (Actes 18:26). Un couple au service de l’Évangile

Chers frères et soeurs, bonjour!

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint Pierre
Mercredi 13 novembre 2019


Frères et sœurs, nous suivons saint Paul dans la nouvelle étape de son voyage missionnaire : Corinthe, une ville commerciale et cosmopolite. L’Apôtre y rencontre un couple de juifs venus de Rome, Priscille et Aquila. Pratiquant envers Paul l’art chrétien de l’hospitalité, ils lui ouvrent généreusement leurs portes et accueillent, en même temps que lui, l’Évangile du Christ que celui-ci annonce.

Leur maison devient le lieu de réunion de la communauté, lieu d’écoute de la Parole de Dieu et de célébration de l’Eucharistie. Priscille et Aquila partagent également avec Paul, la même profession : ils fabriquent des tentes. Le travail manuel est pour Paul un lieu privilégié de témoignage de la foi, en même temps que le moyen de subsister sans être à la charge des autres.

Parmi les nombreux collaborateurs qu’a eus saint Paul, Priscille et Aquila apparaissent comme des modèles de vie conjugale, engagés au service de toute la communauté chrétienne. Ils nous rappellent que, grâce à la foi et à l’engagement de nombreux laïcs dans l’évangélisation, le christianisme est parvenu jusqu’à nous. Pour que la foi s’enracine dans un peuple, le terreau qu’offre l’engagement des époux et des familles chrétiennes est nécessaire.

Demandons au Seigneur de répandre son Esprit sur les couples et les familles chrétiennes, afin qu’ouvrant généreusement leurs portes au Christ et aux frères, ils rendent un vrai témoignage d’une vie empreinte de foi, d’espérance et de charité. Que Dieu vous bénisse !

*

Ouvrons nos cœurs à Jésus et restons proches de nos frères en leur offrant un accueil propice à la croissance de la foi, de l’espérance et de la charité. Que le Saint-Esprit vous accompagne sur votre chemin!

Ressentant l’objet de la miséricorde et de la compassion de Dieu, essayez toujours d’être humble et compréhensif envers tous. Que la bénédiction du Seigneur descende sur vous et vos communautés.

Jésus recommence son passage parmi les êtres humains, pour les convaincre que Dieu ne les a pas oubliés, car, là où il y a une famille qui aime, cette famille, avec son témoignage d’amour, est capable de réchauffer le cœur d’une ville entière.Que le Seigneur vous bénisse!

Les époux, qui aiment et génèrent la vie, sont une « sculpture » vivante capable de manifester le Dieu créateur et sauveur. Leur amour devient un symbole de la réalité intime de Dieu (voir Exhortation Amoris laetitia, n ° 11). J’espère que vos maisons sont des lieux empreints d’amour où la voix de Dieu et des hommes est entendue. Qu’elles soient l’église domestique, remplie d’un esprit de foi, d’espérance et d’ouverture à une nouvelle vie. Je vous bénis tous cordialement ainsi que vos familles.

Aux pèlerins de la République tchèque :
Aujourd’hui, vous êtes ici pour commémorer l’anniversaire de la canonisation de sainte Agnès de Bohême, célébrée il y a trente ans par saint Jean-Paul II, ici dans la basilique Saint-Pierre, un grand saint. Que Sainte Agnès, représentée par la statue, apportée ici par vous tous, continue d’intercéder pour vous, afin que vous puissiez vivre l’Évangile avec un enthousiasme renouvelé, en vous engageant pour le bien commun, parmi beaucoup de concitoyens qui ne connaissent toujours pas le Seigneur Jésus, vous en avez déjà donné un bon témoignage en apportant avec vous, au nom de Sainte Agnès, une somme d’argent pour les pauvres. La charité couvre tous les péchés. Et je salue ces chanteurs qui chantent si bien. Je vous remercie sincèrement. Que le Seigneur vous bénisse!

J’invite tout le monde à prier pour mon prochain voyage apostolique en Thaïlande et au Japon, afin que le Seigneur accorde aux personnes visitées de généreux dons de grâce.


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Le diable détruit l’homme car Dieu comme nous s’est fait homme

Le diable détruit l’homme car Dieu comme nous s’est fait homme

Pape François
Pape François

Le Pape François, dans l’homélie de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe, a prêché sur la Première Lecture du Livre de la Sagesse en soulignant que le diable nous tente par détruire l’humanité car il est jaloux du fait que Dieu se soit fait homme, en la personne de Jésus.

Le diable existe, et par jalousie envers Dieu qui s’est fait homme, il sème la haine dans le monde. « Dieu nous a créés à son image, nous sommes des enfants de Dieu », mais « par la jalousie du diable, la mort est entrée dans le monde. »

Quand entrent dans nos cœurs «la jalousie, l’envie, la concurrence », nous contribuons à détruire l’humanité, alors que nous pourrions vivre « comme des frères, tous, en paix ». C’est ainsi que commence «la lutte et la volonté de destruction ».

Depuis le début, « nous avons la guerre à l’intérieur de nous. » « Caïn et Abel étaient frères, mais la jalousie, l’envie de l’un, détruit l’autre ». C’est la réalité : « les guerres, les destructions, les gens qui meurent de maladie aussi à cause des guerres… »

Le diable sème la guerre et la destruction

Le Pape a évoqué l’Allemagne, avec l’anniversaire récent de la chute du mur de Berlin, mais il a aussi parlé des nazis et des « tortures contre ceux qui n’étaient pas de ‘pure race’ », et d’autres horreurs des guerres.

« Derrière ceci, il y a quelqu’un qui nous met en mouvement pour faire ces choses. C’est ce que nous appelons la tentation. (…) Quelqu’un qui te touche le cœur pour te faire aller sur la mauvaise voie. Quelqu’un qui sème la destruction dans notre cœur, qui sème la haine. Et aujourd’hui nous devons le dire clairement : il y a beaucoup de semeurs de haine dans le monde, qui détruisent. »

« Souvent, il me vient à l’esprit que les nouvelles sont un récit de haine pour détruire : des attentats, des guerres. » De nombreux enfants meurent de faim, de maladie, parce qu’ils manquent d’eau, d’instruction, d’éducation sanitaire, « parce que l’argent qui servirait pour cela sert à fabriquer les armes, et les armes servent à détruire ».

C’est ce qui arrive dans le monde, mais aussi « dans mon âme, dans la tienne », avec la « semence de jalousie du diable, de la haine ». « Et de quoi le diable est-il jaloux ? De notre nature humaine », a expliqué le Pape. Le diable est jaloux « parce que le Fils de Dieu s’est fait l’un de nous. Il ne peut pas le tolérer, il ne réussit pas à le tolérer.»

La jalousie est à la base de nos destructions

« C’est la racine de l’envie du diable, c’est la racine de nos maux, de nos tentations, c’est la racine des guerres, de la faim, de toutes les calamités dans le monde ». Détruire et semer la haine, « ce n’est pas une chose habituelle, même dans la vie politique », mais « certains le font ». Les politiques ont souvent «la tentation de salir l’autre, de détruire l’autre », mais ceci ne permet pas de bâtir un débat politique sain et propre, « pour le bien du pays ».

« Je voudrais que chacun de nous pense à cela : pourquoi aujourd’hui dans le monde sème-t-on tant de haine ? Dans les familles, qui parfois ne peuvent pas se réconcilier, dans le quartier, au travail, en politique… Le semeur de la haine, c’est ceci. Par l’envie du diable, la mort est entrée dans le monde. (…) La Parole de Dieu est claire. Et le diable s’en est pris à Jésus. »

Que le Seigneur « fasse grandir dans notre cœur la foi en Jésus-Christ, son Fils pour lutter avec notre chair et vaincre dans notre chair » le mal. Que cette foi « nous donne la force pour ne pas entrer dans le jeu de ce grand jaloux, le semeur de haine. »

Il n’y a pas de vie là où il y a de l’égoïsme

Il n’y a pas de vie là où il y a de l’égoïsme

Commentant le passage de l’Évangile proposé par la liturgie, le pape François à l’Angélus parle de la résurrection. La dimension terrestre n’est pas la seule, il faut attendre l’au-delà. Dieu aime la vie et la vie, c’est là qu’il y a « de vraies relations et des liens de fidélité. »

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Dimanche 10 novembre 2019


Chers frères et sœurs, bonjour!

Le passage de l’évangile d’aujourd’hui ( Lc 20, 27-38) nous offre un merveilleux enseignement de Jésus sur la résurrection des morts. Des sadducéens s’approchant de Jésus, qui ne croient pas en la résurrection et le provoquent donc par une question insidieuse: de qui sera femme, lors de la résurrection, une femme qui a eu sept maris successifs, tous frères, qui après l’un les autres sont morts?

Jésus ne tombe pas dans le piège et répond que les ressuscités dans l’au-delà « ne prennent ni femme ni mari : car ils ne peuvent plus mourir, car ils sont égaux aux anges et, puisqu’ils sont enfants de la résurrection, ils sont enfants de Dieu » (vv. 14). 35-36). C’est comme ça que Jésus répond.

Avec cette réponse, Jésus invite d’abord ses interlocuteurs – et nous aussi – à penser que cette dimension terrestre dans laquelle nous vivons n’est pas la seule, mais qu’il en existe une autre, non plus sujette à la mort, dans laquelle manifestera pleinement que nous sommes des enfants de Dieu, ce qui est une grande consolation et un grand espoir d’écouter cette parole simple et claire de Jésus sur la vie après la mort; nous en avons tellement besoin, surtout à notre époque, si riche en connaissances de l’univers mais si pauvre en sagesse sur la vie éternelle.

Cette claire certitude de Jésus sur la résurrection repose entièrement sur la fidélité de Dieu, qui est le Dieu de la vie. En fait, derrière la question des sadducéens se cache une question plus profonde : non seulement l’épouse de sept époux, mais celle de sa vie. C’est un doute qui touche l’homme de tous les temps et aussi nous : après ce pèlerinage terrestre, qu’adviendra-t-il de notre vie ? Appartiendra-t-elle au néant, à la mort?

Jésus répond que la vie appartient à Dieu, qui nous aime et se soucie tellement de nous, au point de lier son nom au nôtre: il est « le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. » Dieu n’est pas des morts, mais des vivants ; parce que tout le monde vit pour lui « (vv. 37-38).

La vie existe où il y a un lien, une communion, une fraternité ; et c’est une vie plus forte que la mort quand elle est construite sur de vraies relations et des liens de fidélité. Au contraire, il n’y a pas de vie où l’on prétend n’appartenir qu’à soi-même et vivre comme des îles : c’est dans ces attitudes que prédomine la mort. C’est de l’égoïsme. Si je vis pour moi-même, je sème la mort dans mon cœur.

Que la Vierge Marie nous aide à vivre chaque jour dans la perspective de ce que nous affirmons dans la dernière partie du Credo: « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir, » en attendant l’au-delà.

Après l’angélus

Chers frères et sœurs,

J’adresse une pensée spéciale au cher peuple du Sud-Soudan, que je devrai visiter cette année [prochaine]. Alors que le souvenir de la retraite spirituelle des autorités du pays, qui s’est tenue au Vatican en avril dernier, est encore vivant, je souhaite renouveler mon invitation à tous les acteurs du processus politique national pour rechercher ce qui unit et surmonter ce qu’il divise, dans un esprit de vérité: la fraternité.

Le peuple sud-soudanais a trop souffert ces dernières années et attend avec grand espoir un avenir meilleur, notamment la fin définitive des conflits et une paix durable. J’exhorte donc les responsables à poursuivre sans fatigue leur engagement en faveur d’un dialogue inclusif dans la recherche d’un consensus pour le bien de la nation.

J’exprime également l’espoir que la communauté internationale ne négligera pas d’accompagner le Soudan du Sud sur la voie de la réconciliation nationale. Je vous invite tous à prier ensemble pour ce pays pour lequel j’ai une affection particulière. [Je vous salue, Marie]

Je souhaite confier vos prières à la situation de la bien-aimée Bolivie, proche de ma patrie. J’appelle tous les Boliviens, en particulier les acteurs politiques et sociaux, à attendre, avec un esprit constructif et sans aucune condition préalable, dans un climat de paix et de sérénité, les résultats du processus de révision des élections en cours.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci. Bon déjeuner et au revoir!


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