Sixième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme reconnaissante

Sixième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme reconnaissante

Sainte Anne apprenant à lire la Sainte Écriture à Marie
Sainte Anne apprenant à lire la Sainte Écriture à Marie

Je vous salue, sanctuaire du Saint-Esprit, et avec vous je me réjouis des abondantes bénédictions qui sont descendues du ciel sur vous, pendant les neuf mois, pendant lesquels vous avez porté dans votre sein la très sainte Marie, la femme bénie au-dessus des plus pures créatures.

Sainte Anne, comme tous les grands-parents de la terre, vous vous préoccupez du bonheur de vos petits enfants. Vous savez accueillir nos joies, deviner nos peines, soutenir nos projets, réconforter nos cœurs.

Devant l’incertitude et l’angoisse qui pèsent sur notre monde, vous ne baissez pas les bras. Vous les gardez grands ouverts pour nous accueillir. Avec vous, nous continuerons la mission de votre petit-fils Jésus.

Vous nous rappelez que notre baptême nous fait « sel de la terre ». Puissions-nous, comme le sel, nous donner généreusement et repousser ce qui est fade et qui menace les valeurs de la vie.

Redites-nous que l’avenir du monde passe par le chemin de l’amour.

Sainte Anne, rassemblez-nous, jeunes et moins jeunes, dans un engagement radical, pour bâtir un monde de justice et de paix.

Faites que nous soyons chaque jour davantage « sel de la terre ».

Sainte Anne, par la vive reconnaissance dont vous avez été pénétrée pour Dieu, quand, par un effet de sa Bonté, vous avez vu cesser votre stérilité, faites que nous soyons toujours reconnaissants envers le Seigneur pour les bienfaits qu’Il nous accorde continuellement et que nous méritions d’en obtenir de nouveaux. Amen.

Sainte Anne, vous êtes la dame au flambeau, enveloppée de clarté, rayonnante de beauté, réfléchissez sur nous la Lumière jaillie des mains de Dieu ; et que se lève sur la tristesse de nos péchés la clarté du jour d’éternité ; que se lève sur nos angoisses la Paix et la Miséricorde ; que se lève dans le cœur de l’homme la gloire de Dieu, et tous verront le Salut de notre Dieu.  Amen !

Sainte Anne, Mère de la très sainte Vierge Marie Mère de Dieu, priez pour nous, secourez nous !

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prières quotidiennes

Cinquième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme confiante

Cinquième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme confiante

Sainte Anne trinitaire - Allemagne du sud - Souabe vers 1520
Sainte Anne trinitaire – Allemagne du sud – Souabe vers 1520

Je vous salue, épouse chérie de saint Joachim, et je me réjouis avec vous de ce que Dieu a daigné députer une multitude d’anges, pour veiller sur la céleste Enfant que vous portiez dans votre sein.

Sainte Anne, nous voulons ouvrir nos cœurs à la présence toujours neuve du Seigneur avec nous. A travers notre vie quotidienne, apprenez-nous à le reconnaître dans l’Enfant de Bethléem, comme dans le Crucifié du Calvaire, dans les cris du malade, comme dans les gestes de l’artisan de paix.

Sur notre route de la foi, nous vous appelons la « Bonne Sainte Anne », car votre nom signifie : « comblée de grâces ». C’est aussi le nom que l’Ange donna à votre fille Marie, au jour de l’Annonciation, pour lui révéler sa mission de Mère du Sauveur.

Aujourd’hui encore, par Marie, vous nous conduisez à Jésus, et vous redites au monde et à chacun de nous : « Soyez sans crainte… Le Seigneur est avec vous !»

Avec Marie « priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort ».

Sainte Anne, par la confiance avec laquelle vous avez espéré voir l’accomplissement de vos désirs, obtenez-nous une ferme confiance, afin que le ciel nous accorde toutes sortes de faveurs. Amen.

Sainte Anne, que d’hommes ont soif de bonheur, que d’hommes rêvent de justice et de paix, de liberté et d’amour ! que d’hommes cherchent Dieu confusément, sans savoir que c’est vers Lui qu’ils marchent.

J’aimerais tant leur indiquer le chemin, la vérité, la vie ! Ils me croiraient sans doute si j’étais un saint, si je vivais ma foi. Ils me croiraient sans doute si j’étais certain de ce Dieu à qui j’ai donné ma foi.

Sainte Anne, montrez-moi la Mère de Dieu, conduisez-moi par Elle à Celui qui libère et qui sauve et fait vivre.  Amen !

Sainte Anne, Mère de la très sainte Vierge Marie Mère de Dieu, priez pour nous, secourez nous !

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prières quotidiennes

Angélus: que l’Église reste une maison ouverte à tous

Angélus: que l’Église reste une maison ouverte à tous

Avant la prière de l’Angélus, récitée pour la deuxième fois à Castel Gandolfo, le Pape rappelle que l’été est un temps pour «ralentir» et profiter de l’occasion pour rencontrer Jésus, apprenant ainsi l’art de l’hospitalité. «Dieu frappe encore aujourd’hui à notre porte»..

 PAPE LÉON XIV

ANGÉLUS

Dimanche 20 juillet 2025

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Chers frères et sœurs, bon dimanche!

La liturgie nous rappelle aujourd’hui l’hospitalité d’Abraham et de sa femme Sarah, ainsi que celle des sœurs Marthe et Marie, les amies de Jésus (cf. Gn 18, 1-10 ; Lc 10, 38-42). Chaque fois que nous acceptons l’invitation au repas du Seigneur et que nous participons à la table eucharistique, c’est Dieu lui-même qui “vient nous servir” (cf. Lc 12, 37).

Pourtant, notre Dieu a d’abord su se faire hôte, et aujourd’hui encore, il se tient à notre porte et frappe (cf. Ap 3, 20). Il est significatif que dans la langue italienne, le mot ospite (hôte) désigne à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli. Ainsi, en ce dimanche d’été, nous pouvons contempler le jeu de l’accueil réciproque, sans lequel notre vie s’appauvrit.

Il faut de l’humilité tant pour accueillir que pour être accueilli. Cela requiert de la délicatesse, de l’attention, de l’ouverture. Dans l’Évangile, Marthe risque de ne pas entrer pleinement dans la joie de cet échange.

Elle est tellement prise par ce qu’elle doit faire pour accueillir Jésus qu’elle risque de gâcher un moment de rencontre inoubliable. Marthe est une personne généreuse, mais Dieu l’appelle à quelque chose de plus beau que cette générosité. Il l’appelle à sortir d’elle-même.

Très chers sœurs et frères, seule cette attitude fait fleurir notre vie : s’ouvrir à quelque chose qui nous détourne de nous-mêmes et qui, en même temps, nous comble. Au moment où Marthe se plaint que sa sœur l’a laissée seule pour servir (cf. v. 40), Marie a comme perdu la notion du temps, conquise par la parole de Jésus.

Elle n’est pas moins concrète que sa sœur, ni moins généreuse. Mais elle saisi l’occasion. C’est pourquoi Jésus reprend Marthe : parce qu’elle est restée en dehors d’une intimité qui lui donnerait aussi beaucoup de joie (cf. vv. 41-42).

La période estivale peut nous aider à “ralentir” et à devenir davantage comme Marie plutôt que comme Marthe. Parfois, nous ne nous accordons pas la meilleure part. Nous avons besoin de nous reposer un peu, avec le désir d’apprendre davantage l’art de l’hospitalité. L’industrie du tourisme veut nous vendre toutes sortes d’expériences, mais ce n’est peut-être pas celle que nous recherchons.

En effet, toute véritable rencontre est gratuite et ne s’achète pas : qu’il s’agisse de la rencontre avec Dieu, avec les autres ou avec la nature. Il suffit de se faire hôte : faire de la place et même la demander ; accueillir et se laisser accueillir.

Nous avons tant à recevoir et pas seulement à donner. Abraham et Sarah, bien qu’âgés, se sont découverts féconds lorsqu’ils ont accueilli sereinement le Seigneur lui-même sous les traits de trois voyageurs. Pour nous aussi, il y a encore beaucoup de vie à accueillir.

Prions la Très Sainte Vierge Marie, Mère accueillante, qui a reçu le Seigneur en son sein et qui avec Joseph lui a donné une maison. En elle brille notre vocation, la vocation de l’Église : rester une maison ouverte à tous, pour continuer à accueillir son Seigneur, qui demande la permission d’entrer.

ANGELUS

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À l’issue de l’Angélus

Chers frères et sœurs,

ce matin, j’ai célébré l’Eucharistie dans la cathédrale d’Albano. Ce fut un moment important de communion ecclésiale et de rencontre avec la communauté diocésaine. Je remercie Son Excellence Mgr Viva, qui est ici présent, ainsi que tous ceux qui ont travaillé à l’organisation de cette très belle célébration. Toutes mes félicitations à toute la communauté diocésaine !

Ces derniers jours, des nouvelles dramatiques continuent d’affluer du Moyen-Orient, en particulier de Gaza.

J’exprime ma douleur profonde suite à l’attaque de l’armée israélienne contre la paroisse catholique de la Sainte Famille dans la ville de Gaza ; qui, comme vous le savez, a causé jeudi dernier la mort de trois chrétiens et blessé gravement plusieurs autres personnes.

Je prie pour les victimes, Saad Issa Kostandi Salameh, Foumia Issa Latif Ayyad, Najwa Ibrahim Latif Abu Daoud, et je suis particulièrement proche de leurs familles et de tous les paroissiens. Cet acte s’ajoute malheureusement aux attaques militaires incessantes contre la population civile et les lieux de culte à Gaza.

Je demande à nouveau que cesse immédiatement la barbarie de la guerre et que l’on parvienne à une résolution pacifique du conflit.

J’appelle la communauté internationale à respecter le droit humanitaire et à respecter l’obligation de protéger les civils, ainsi que l’interdiction des punitions collectives, de l’usage indiscriminé de la force et du déplacement forcé de la population.

À nos bien-aimés chrétiens du Moyen-Orient, je dis : je comprends votre sentiment d’impuissance face à cette situation dramatique. Vous êtes dans le cœur du Pape et de toute l’Église. Merci pour votre témoignage de foi. Que la Vierge Marie, femme du Levant, aurore du Soleil nouveau qui s’est levé dans l’histoire, vous protège toujours et accompagne le monde vers l’aube de la paix.

Je vous salue tous, fidèles de Castel Gandolfo et tous les pèlerins ici présents.

Je salue les jeunes participants au pèlerinage organisé par la Catholic Worldview Fellowship, en visite à Rome après plusieurs semaines de prière et de formation.

Je remercie le Forum international d’Action catholique d’avoir promu le “Marathon de prière pour les gouvernants” : de 10 heures à 22 heures ce soir, nous sommes tous invités à nous arrêter une minute pour prier, demandant au Seigneur d’éclairer nos gouvernants et d’inspirer en eux des projets de paix.

Ces dernières semaines, certaines familles du Mouvement des Focolari se trouvent à Loppiano pour la “Scuola internazionale di Famiglie Nuove”. Je prie pour que cette expérience de spiritualité et de fraternité vous rende fermes dans la foi et joyeux dans l’accompagnement spirituel des autres familles.

Je salue les étudiants, les enseignants et le personnel du Catholic Institute of Technology, qui a son siège ici même, à Castel Gandolfo ;
je salue le groupe scout Agesci Gela 3, engagé dans le pèlerinage jubilaire qui se terminera devant la tombe du bienheureux Carlo Acutis ;
je salue également les jeunes de Castello di Godego, qui sont engagés dans une expérience de service avec la Caritas de Rome ; je salue les fidèles de Palerme et ceux de Sarsina.

Sont également présents les membres du groupe folklorique «  ’O Stazzo », ainsi que la fanfare d’Alba de Tormes.

Dans quelques jours, je rentrerai au Vatican après ces deux semaines passées ici à Castel Gandolfo. Je tiens à vous remercier tous pour votre accueil et je vous souhaite à tous un bon dimanche !


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Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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