Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

UN SOIR DE NOVEMBRE, LA MÉDAILLE

UN SOIR DE NOVEMBRE, LA MÉDAILLE

médaillè miraculeuse
médaille miraculeuse

En ce 27 novembre 1830, près du Premier dimanche de l’Avent, Catherine Labouré est à la chapelle avec ses compagnes à 5 heures du soir, pour l’oraison. On vient d’en lire le premier point auquel succède un silence propice à la méditation. Inclinée au milieu des autres, Catherine se recueille quand, tout à coup, elle perçoit un bruit discret, déjà entendu en juillet, d’une robe de soie.

Levant les yeux, elle voit la Sainte Vierge qui se tient debout, là, dans le chœur proche, à la hauteur du tableau de St Joseph… Entre ciel et terre, elle ne s’appuie à rien, mais c’est bien Elle ! rien d’autre qu’Elle-même ne compte ! Et le point d’oraison précédemment indiqué se transforme en un regard ardemment fixé sur la Vision

Aujourd’hui, la Visiteuse est vêtue d’une robe de soie ‘ blanc aurore’; un long voile blanc l’entoure; il descend jusqu’aux pieds posés sur une sphère dont la Sœur n’aperçoit que la première moitié. Visibles sous le voile, les cheveux sont disposés en bandeaux.

Et les mains ?… Devant la poitrine, elles tiennent un autre globe, plus petit que celui des pieds, qu’elles semblent présenter à quelqu’un ; car les yeux levés vers une invisible Présence, accompagnent le geste d’offrande.

Tout cela, la Voyante le décrira. Ce sera la phase appelée, dans cette apparition, celle de la Vierge au Globe. Les lèvres de la Ste Vierge remuaient tandis qu’elle tenait le globe en ses mains : „ Je n’entendais pas ce qu’elle disait, mais je comprenais qu’elle priait pour le monde entier ».

Ensuite, le petit globe disparaît des mains de Marie qui s’ouvrent largement… s’abaissent vers le globe des pieds… Et, à tous ses doigts, apparaissent des bagues aux gemmes rutilantes d’où tombent des rayons… aussi lumineux qu’abondants.

Il y en a tant, et ils sont si éblouissants qu’ils recouvrent tout, non seulement le bas de la robe mais aussi le globe. „ Je ne voyais plus ses pieds », dira la petite Sœur figée dans son extase, tandis que la Visiteuse, à son tour, la regarde longuement, ses yeux s’étant abaissés vers la terre en même temps que ses mains.

Une voix intérieure explique à Catherine le sens de la vision : ce globe sur lequel reposent les pieds de Marie, c’est le monde entier, particulièrement la France ; et dans ce monde, chaque âme confiée depuis le Calvaire à sa maternelle sollicitude.

Les rayons qui émanent des anneaux représentent les grâces qu’elle répandra sur ses priants : „ Je compris, dira la Messagère, combien il était agréable de prier la Sainte Vierge, et combien elle était généreuse envers les personnes qui la prient… que de grâces elle accordait aux personnes qui les demandent, et quelle joie elle éprouve en les accordant ».

Cette phase de la Vierge au Globe n’est qu’une préparation au second cycle qui va se dérouler. Sans à-coups, lentement mais nettement, la Vision se modifie. Tout autour de la Vierge se forme un ovale ; il l’encercle; il la transforme en tableau dans sa pose précédente, mains étendues et rayonnantes.

En haut et autour du tableau se détache, en lettres d’or, une inscription destinée à devenir une invocation : „ O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

On pourra nommer justement cette seconde phase celle ‘de la Médaille’, car la Sainte Vierge précise à Catherine :,, Faites frapper une médaille sur ce modèle. Toutes les personnes qui la porteront indulgenciée, au cou, avec confiance, et feront avec piété cette prière, jouiront d’une protection toute spéciale de la Mère de Dieu et recevront de grandes grâces ».

Et puis voici que le tableau se retourne et présente son revers. Que contient celui-ci?… Un monogramme, celui de Marie, donc un grand M, surmonté d’une croix. Au-dessous, deux cœurs. L’un d’eux, à gauche, couronné d’épines : le cœur de Jésus ; à droite, percé d’un glaive : le cœur de Marie ; inséparables sous ce monogramme (et plus tard entourés d’étoiles qui tapissent l’ovale).

C’est assez symbolique pour se passer d’explications. Pourtant, devant cette sobriété de lignes, la Messagère se demande s’il faudra mettre autre chose au revers de cette médaille, quand une voix intérieure lui répondra : „ L’M et les deux cœurs en disent assez ».

Une médaille n’est-elle pas, en général, une sèche représentation d’un sujet à jamais immobilisé dans un quelconque métal ?… Celle que la Vierge propose à Catherine Labouré sera plus que cela, puisque Notre-Dame a pris la peine de l’animer d’abord en des phases, diverses comme la vie. .

Il faudra bien appeler l’objet : une médaille et la porter comme telle ; mais elle sera un signe vivant de cette Visite du mois de novembre 1830, comme une trace jamais effacée d’un chemin sillonné par Marie, et porteuse d’inoubliables leçons.

Neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 9

Neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

9e jour : LA MÉDAILLE MIRACULEUSE : UN SIGNE D’ÉVANGILE, UN MESSAGE POUR NOTRE VIE.

 James Tissot - Le Christ apparaît aux saintes femmes : Allez annoncer à mes frères
Jacques-Joseph Tissot (1836-1902) – Le Christ apparaît aux saintes femmes : Allez annoncer à mes frères

« Ô Marie, conçue sans péché, Mère de Dieu, inséparable du Christ, vous nous le donnez et nous conduisez à Lui. Ô Marie conçue sans péché, notre Mère, intercédez pour nous. Marie, Mère de l’Église, aidez-nous à être, dans la communion des Apôtres, les témoins vivants de la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité pour notre monde aujourd’hui. Marie, Mère de l’Église, aidez-nous à comprendre votre message et à le vivre.

LA MÉDAILLE, UN TREMPLIN POUR LA MISSION

Marie, votre médaille n’est pas seulement un don à accueillir, elle est aussi une mission à accomplir. Marie, vous nous appelez à devenir nous-mêmes «médaille» pour les autres, c’est-à-dire à devenir « tendresse» pour ceux que nous rencontrons. vous invitez aussi à regarder les autres comme une «médaille»,  c’est-à-dire à découvrir la présence agissante de Dieu dans leur cœur et dans leur vie.

Marie, donnez-nous d’exprimer la Tendresse de Dieu pour les autres en nous mettant humblement et simplement à leur service. Apprenez-nous aussi à écouler les appels que Dieu nous adresse à travers la vie des autres.

(Pendant la neuvaine*, confession et participation à l’eucharistie sont vivement recommandées)

Ô Vierge Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère,  avec la plus vive confiance dans votre puissante intercession tant de fois manifestée au moyen de votre Médaille, nous vous supplions humblement de bien vouloir nous obtenir les grâces que nous vous demandons si cela peut nous aider à grandir dans l’Amour de Dieu et de nos frères. Amen !
(demander une grâce personnelle)

Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré dans l’attitude de médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier, nous remettons entre vos mains et nous confions à votre Cœur nos supplications.

Daignez les présenter à votre Divin Fils et les exaucer si elles sont conformes à la Volonté Divine et utiles à nos âmes. Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous des rayons de vos grâces, en éclairant nos esprits, en purifiant nos cœurs, afin que, sous votre conduite, nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité.   Amen.

Pour faire cette neuvaine dans l’esprit de sainte Catherine Labouré : demandons-lui de mettre en nous quelque chose de son amour si filial envers la Très Sainte Vierge, et surtout de nous aider à croire, comme elle, à son Amour si maternel pour nous. Demandons-lui d’aimer comme elle la Vierge Marie, Notre Mère.

Acte de Consécration à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

Ô Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu, nous nous consacrons à Vous sous le vocable de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse. Faites que cette médaille devienne pour chacun de nous le signe de votre amour que vous avez pour chacun d’entre nous et un mémorial constant de nos devoirs envers Vous.

En la portant toujours, faites que nous soyons bénis par votre protection bienveillante et conservés dans la grâce de Votre Divin Fils. Ô Vierge puissante, Mère de notre Sauveur, gardez-nous près de Vous à chaque instant de notre vie. Obtenez pour nous, qui sommes vos enfants, la grâce d’une bonne mort, afin qu’unis a vous, nous puissions jouir de la béatitude du ciel pour l’éternité des siècle sans fin. Amen.

Notre Père … Je vous salue Marie …

Prière de la Neuvaine

Marie, conçue sans péché,
Sur vous est venu le Saint Esprit
Et vous nous avez donné votre fils.

Ô Marie, confidente de sainte Catherine,
Apprenez-nous à nous asseoir au pied du Seigneur
Pour écouter sa Parole et la garder dans notre cœur.

Ô Marie, debout au pied de la Croix,
Conduisez-nous au pied de l’autel
Pour devenir une offrande agréable au Père.

Ô Marie, Mère de l’Église,
Vous portez le monde et l’offrez à Dieu
Priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie, comblée de grâces,
Répandez vos rayons de lumière
Sur chacun d’entre nous qui vous le demandons.

Ô Marie, icône de l’humilité.
Donnez-nous de porter la sainte Médaille
Signe de notre amour pour les cœurs de Jésus et Marie.

Ô Marie, Servante du Seigneur,
Aidez-nous à vivre de charité comme sainte Catherine
Qui ne cesse d’intercéder en notre faveur. Amen

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Sainte Catherine Labouré priez pour nous.


Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Sainte Catherine Labouré priez pour nous.

On peut achever notre prière par les LITANIES à l’occasion de la neuvaine

Nos frères invisibles

Nos frères invisibles

Jésus et les âmes du purgatoire
Jésus et les âmes du purgatoire

Comme une mère tendre et attentive à nos besoins spirituels, l’Église nous réserve, au cours de l’année, une solennité qui réunit ses enfants dans une pensée commune : celle de l’autre vie.

Remercions-la de nous amener, avec une douce et pressante insistance, devant les tombes de nos morts, afin de nous inspirer de salutaires réflexions et de nous suggérer le sentiment de la plus haute charité pour les âmes qui demandent le secours et attendent, de nous, la délivrance. Ne soyons pas de ceux qui oublient les morts, car nous risquerions d’être oubliés nous-mêmes.

Comme nous, ils ont joui de la vie, coulé des jours de bonheur ou de peine, lutté contre les épreuves ou souri à la prospérité. Peut-être ont-ils passé de longues années sans même songer que le moment était proche où, de tout ce qu’ils ont aimé, il ne leur resterait plus rien.

Où sont-ils ? Quels mérites les ont accompagnés devant le souverain Juge ? Quels regrets d’avoir employé si mal le temps précieux si légèrement gaspillé ? Quel est leur sort ? Nous nous inclinons sur ces sépultures et nous les interrogeons : Où vit maintenant l’âme qui animait ce corps ? Est-elle heureuse ou malheureuse pour l’éternité ?

Quelle source de réflexions pour nous qui sommes encore maître de notre destinée ! Si nous pouvions prêter l’oreille à leurs voix, quels enseignements elles nous feraient entendre : « Ah ! s’il nous était donné de recommencer la vie, comme nous saurions en utiliser toutes les minutes pour devenir des saints ! »

… Voix des morts, voix silencieuses et pourtant si vibrantes et éloquentes à nos âmes, quelles leçons vous nous donnez ! Quel que soit notre passé, nous pouvons, si nous voulons, être des saints et nous préparer une éternité de bonheur. Ah ! pour les salutaires pensées que vous nous inspirez, que pouvons-nous faire pour vous ?

Et nous entendons l’appel de ces exilées qui aspirent au bonheur et souffrent dans le Purgatoire : « Ayez pitié de nous, vous du moins, qui êtes nos amis ! » Une prière fervente monte de nos lèvres. Implorons pour elles de toute nos âmes et nous sentirons que le secours offert à leur détresse devient pour nous la meilleure des grâces et rejaillit sur nos âmes en bénédictions.

Paillettes d’or

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse