Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2025 PREMIER JOUR

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2025  PREMIER JOUR

Pontmain neuvaine Immaculée conception 2025
Pontmain neuvaine Immaculée conception 2025

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape François

L’Immaculée Conception comme dogme fait partie de la foi catholique pour qui la conception de la Vierge Marie dans le sein de sa mère n’a pas été marquée par le péché originel.

Après avoir consulté l’ensemble des évêques catholiques qui donnèrent leur approbation à une très large majorité, le pape Pie IX définit ce dogme solennellement le 8 décembre 1854, par la bulle Ineffabilis Deus.

l’Immaculée Conception, comme fête chrétienne, est célébrée liturgiquement le 8 décembre depuis le Moyen Âge, mais le 9 si c’est un dimanche comme cette année

Cette neuvaine nous introduit dans le mystère de la Très Sainte Vierge Marie, seule personne à avoir ce privilège de Dieu, concernant le péché originel.

Premier jour de la neuvaine – Marie, pleine de grâce

Dieu notre Père, parmi toutes tes créatures, tu as fait éclore Marie,
La créature parfaite, « l’Immaculée Conception ».
A Lourdes, elle a prononcé ce nom et Bernadette l’a répété.
L’Immaculée Conception, c’est un cri d’espérance :
Le mal, le péché et la mort ne sont plus les vainqueurs.
Marie, signe précurseur, aurore du salut !
Marie, vous l’innocence et le refuge des pécheurs, nous vous prions.
O Marie, ma Mère, avec l’ange Gabriel, avec votre cousine Élisabeth, laissez-moi vous dire chaque jour : « Je vous salue Marie, pleine de Grâce ». Je veux vous écouter et vous ressembler, je veux vous aimer et vous dire MERCI.
Voilà ma main, serrez-la bien fort dans la vôtre. Gardez-moi tout contre vous. Marchez avec moi sur le chemin de la Vie pour que je ne m’égare pas et que j’aille où Jésus m’attend. Gardez-moi dans le refuge de votre Cœur Immaculé. Je crois et confesse votre Immaculée Conception.

PRIÈRES QUOTIDIENNES

  • Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, amen.
  • Je crois en Dieu
  • Prière à l’Esprit Saint

Viens, Esprit Saint,
emplis les cœurs de tes fidèles,
et allume en eux le feu de ton divin amour.
Envoie ton Esprit et tout sera créé
Et tu renouvelleras la face de la terre.

Prière de la grande neuvaine de l’Immaculée Conception 2025

Diffusée par le chapelet des enfants

1.Une dizaine de chapelet chaque jour, suivie de trois fois l’invocation :
«Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »
2.Une communion le jour de l’Immaculée Conception ou un autre jour de l’octave – Confession recommandée

PRIÈRE

Ô Marie immaculée,
à Pontmain tu nous as rappelé l’importance de la prière
pour fortifier en nos cœurs l’Espérance
et ainsi apporter la paix à nos âmes et au monde.
Ton fils se laisse toucher

Que notre prière se fasse plus ardente et fervente
pour que s’établisse dans nos cœurs, nos familles, notre nation
et toutes les nations, la paix; fruit de la justice, de la vérité, de la charité.

Ô Marie, Notre dame de la Prière, augmente en nos âmes
le désir de vivre pleine ment notre foi afin d’ancrer notre vie au Ciel.

Ô Marie, mère de l’Espérance, soutiens notre pèlerinage sur la Terre,
que nous vivions déjà de la vie éternelle. Amen

Mgr Matthieu DUPONT  (2025 – Jubilé Témoins de l’Espérance)

 » Nous sommes tous pèlerins d’Espérance. En cette neuvaine, n’hésitons pas à remettre  aux résidents de nos Ehpad et aux personnes à domicile, ne pouvant plus venir prier à l’église, l’image de Notre Dame de L’Espérance. C’est une très belle mission pour nos aînés… et pour chacun d’entre nous.

Écoutons Marie :  » Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher » (Notre-Dame à Pontmain)

 

Anniversaire de la Compagnie des Filles de la Charité

Anniversaire de la Compagnie des Filles de la Charité

Comme la Chapelle de la rue du Bac est celle de la Maison Mère des Filles de la Charité., c’est avec elles, c’est à leur histoire, que nous sommes reliés. La Compagnie des Filles de la Charité, fondée en 1633, fut le commun chef d’œuvre de saint Vincent et de sainte Louise.

Saint Vincent de-Paul entretien avec les Filles de la Charité aquarelle de J. Bernat
Saint Vincent de-Paul entretien avec les Filles de la Charité aquarelle de J. Bernat – sainte Louise en face

La Compagnie s’est développée dans le monde entier, fidèle à sa vocation. Quand, un jour de 1830, est arrivée au noviciat de la rue du Bac une jeune bourguignonne de 24 ans…

Les apparitions de la Vierge Marie à Catherine Labouré et la diffusion de la médaille miraculeuse furent suivies d’un extraordinaire renouveau des vocations, tant chez les Filles de la Charité que chez les Prêtres de la Mission. La ferveur y redevint des plus ardentes. Au long des années, la Compagnie a continué son service dans l’esprit des fondateurs : humilité, simplicité, charité.

A ce jour, les Filles de la Charité sont présentes sur les cinq continents.

Profondément touché par la souffrance et la pauvreté, Vincent de Paul sollicite l’aide de femmes riches et se rend vite compte que la charité doit être organisée. Une fille de la campagne, Marguerite Naseau, vient trouver Vincent pour être employée aux tâches les plus basses que ne pouvaient assurer les dames des confréries.

Elle se fit, dans son amour tout évangélique, la servante des plus délaissés. Son exemple fut communicatif, c’est ainsi que naquit, imperceptiblement la Compagnie des Filles de la Charité. Dès 1630, Monsieur Vincent confia à Louise de Marillac la formation des premières sœurs qui se dévouaient dans les diverses confréries.

sceau des Filles de la Charité
sceau des Filles de la Charité

Le 29 novembre 1633, elles se regroupèrent autour de Louise de Marillac pour vivre, sous sa conduite, leur idéal en communauté fraternelle. Elles eurent d’abord le soin des pauvres malades chez eux, dans les villes et les campagnes, puis, au fur et à mesure des besoins, celui des malades dans les hôpitaux, des petites filles à instruire, des enfants trouvés, des galériens, des soldats blessés, des réfugiés, des personnes âgées, des malades mentaux, et autres…

Aujourd’hui, la Compagnie internationale est présente sur tous les continents. Les Filles de la Charité, toute données à Dieu, en communauté de vie fraternelle, consacrent leur vie à soigner, à accompagner, à remettre debout les personnes délaissées, à se faire proche de chacune.

Par leur service, dynamisé par leur devise « La Charité de Jésus crucifié nous presse », elles couvrent un vaste champ d’activités dans le domaine humanitaire et social, tout en travaillant également pour la justice, la paix et la solidarité.

De même que les sociétés se transforment et croissent, ainsi en est-il des besoins de leurs populations.  C’est pourquoi les services dans lesquels les Filles de la Charité s’engagent sont en perpétuelle transformation et adaptation.

UN SOIR DE NOVEMBRE, LA MÉDAILLE

UN SOIR DE NOVEMBRE, LA MÉDAILLE

médaillè miraculeuse
médaille miraculeuse

En ce 27 novembre 1830, près du Premier dimanche de l’Avent, Catherine Labouré est à la chapelle avec ses compagnes à 5 heures du soir, pour l’oraison. On vient d’en lire le premier point auquel succède un silence propice à la méditation. Inclinée au milieu des autres, Catherine se recueille quand, tout à coup, elle perçoit un bruit discret, déjà entendu en juillet, d’une robe de soie.

Levant les yeux, elle voit la Sainte Vierge qui se tient debout, là, dans le chœur proche, à la hauteur du tableau de St Joseph… Entre ciel et terre, elle ne s’appuie à rien, mais c’est bien Elle ! rien d’autre qu’Elle-même ne compte ! Et le point d’oraison précédemment indiqué se transforme en un regard ardemment fixé sur la Vision

Aujourd’hui, la Visiteuse est vêtue d’une robe de soie ‘ blanc aurore’; un long voile blanc l’entoure; il descend jusqu’aux pieds posés sur une sphère dont la Sœur n’aperçoit que la première moitié. Visibles sous le voile, les cheveux sont disposés en bandeaux.

Et les mains ?… Devant la poitrine, elles tiennent un autre globe, plus petit que celui des pieds, qu’elles semblent présenter à quelqu’un ; car les yeux levés vers une invisible Présence, accompagnent le geste d’offrande.

Tout cela, la Voyante le décrira. Ce sera la phase appelée, dans cette apparition, celle de la Vierge au Globe. Les lèvres de la Ste Vierge remuaient tandis qu’elle tenait le globe en ses mains : „ Je n’entendais pas ce qu’elle disait, mais je comprenais qu’elle priait pour le monde entier ».

Ensuite, le petit globe disparaît des mains de Marie qui s’ouvrent largement… s’abaissent vers le globe des pieds… Et, à tous ses doigts, apparaissent des bagues aux gemmes rutilantes d’où tombent des rayons… aussi lumineux qu’abondants.

Il y en a tant, et ils sont si éblouissants qu’ils recouvrent tout, non seulement le bas de la robe mais aussi le globe. „ Je ne voyais plus ses pieds », dira la petite Sœur figée dans son extase, tandis que la Visiteuse, à son tour, la regarde longuement, ses yeux s’étant abaissés vers la terre en même temps que ses mains.

Une voix intérieure explique à Catherine le sens de la vision : ce globe sur lequel reposent les pieds de Marie, c’est le monde entier, particulièrement la France ; et dans ce monde, chaque âme confiée depuis le Calvaire à sa maternelle sollicitude.

Les rayons qui émanent des anneaux représentent les grâces qu’elle répandra sur ses priants : „ Je compris, dira la Messagère, combien il était agréable de prier la Sainte Vierge, et combien elle était généreuse envers les personnes qui la prient… que de grâces elle accordait aux personnes qui les demandent, et quelle joie elle éprouve en les accordant ».

Cette phase de la Vierge au Globe n’est qu’une préparation au second cycle qui va se dérouler. Sans à-coups, lentement mais nettement, la Vision se modifie. Tout autour de la Vierge se forme un ovale ; il l’encercle; il la transforme en tableau dans sa pose précédente, mains étendues et rayonnantes.

En haut et autour du tableau se détache, en lettres d’or, une inscription destinée à devenir une invocation : „ O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

On pourra nommer justement cette seconde phase celle ‘de la Médaille’, car la Sainte Vierge précise à Catherine :,, Faites frapper une médaille sur ce modèle. Toutes les personnes qui la porteront indulgenciée, au cou, avec confiance, et feront avec piété cette prière, jouiront d’une protection toute spéciale de la Mère de Dieu et recevront de grandes grâces ».

Et puis voici que le tableau se retourne et présente son revers. Que contient celui-ci?… Un monogramme, celui de Marie, donc un grand M, surmonté d’une croix. Au-dessous, deux cœurs. L’un d’eux, à gauche, couronné d’épines : le cœur de Jésus ; à droite, percé d’un glaive : le cœur de Marie ; inséparables sous ce monogramme (et plus tard entourés d’étoiles qui tapissent l’ovale).

C’est assez symbolique pour se passer d’explications. Pourtant, devant cette sobriété de lignes, la Messagère se demande s’il faudra mettre autre chose au revers de cette médaille, quand une voix intérieure lui répondra : „ L’M et les deux cœurs en disent assez ».

Une médaille n’est-elle pas, en général, une sèche représentation d’un sujet à jamais immobilisé dans un quelconque métal ?… Celle que la Vierge propose à Catherine Labouré sera plus que cela, puisque Notre-Dame a pris la peine de l’animer d’abord en des phases, diverses comme la vie. .

Il faudra bien appeler l’objet : une médaille et la porter comme telle ; mais elle sera un signe vivant de cette Visite du mois de novembre 1830, comme une trace jamais effacée d’un chemin sillonné par Marie, et porteuse d’inoubliables leçons.