Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XIIIe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS  – XIIIe JOUR.

MIRACLES DE JÉSUS-CHRIST.

Caeci vident, claudi ambulant, leprosi mundantur, surdi audiunt, mortui resurgunt, pauperes evangelizantur.

Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l’Évangile est annoncé aux pauvres. Matthieu 11.

D’après LE MOIS DE JÉSUS – MALINES 1839

Ier Point.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

Jésus étant venu établir sur la terre une religion nouvelle qui devait pren­dre la place de la religion judaïque, et abolir la plupart des cérémonies ancien­nes, il était nécessaire qu’il opérât des choses merveilleuses pour faire connaître aux hommes la divinité de sa mission.

Il est vrai que les prophètes avaient depuis longtemps annoncé qu’il naîtrait un rédemp­teur à Israël, qu’il réconcilierait le Ciel avec la terre, ils avaient même fixé l’époque prescrite de son apparition dans le monde ; mais comme les saintes Écritures étaient, pour le peuple Juif, remplies d’obscurité, le Fils de Dieu n’aurait point été reconnu s’il n’eût révélé sa divinité par des signes frappants et extraordinaires.

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Un grand défenseur de la Trinité, Hilaire de Poitiers

Un grand défenseur de la Trinité, Hilaire de Poitiers

Saint Hilaire de Poitiers
Saint Hilaire de Poitiers

Mémoire de saint Hilaire, évêque et docteur de l’Église. Élevé au siège épiscopal de Poitiers au milieu du IVe siècle, sous l’empereur Constance attaché à l’hérésie arienne, il en fut le premier évêque connu avec certitude.

Il défendit courageusement par ses écrits la foi de Nicée sur la Trinité et la divinité du Christ dans une Gaule acquise à l’arianisme, ce qui lui valut d’être exilé quatre ans en Phrygie. Il composa également des commentaires célèbres sur les psaumes et sur l’Évangile de Matthieu. Revenu d’Orient pour finir ses jours à Poitiers, il mourut en 367. (D’après le martyrologe Romain)

A l’occasion de l’audience générale du 10 octobre 2007, Benoît XVI a évoqué la grande figure d’Hilaire de Poitiers.

Probablement né païen en 310, dans une famille aristocratique locale, il se convertit à l’issue d’un processus de recherche de la vérité. Élu évêque de sa ville natale en 353, il s’opposa à l’arianisme qui niait la nature divine de Jésus-Christ, ce qui lui valut trois ans plus tard d’être exilé en Phrygie sur ordre de l’empereur Constance. Ce dernier avait embrassé les décisions du synode de Béziers majoritairement composé d’ariens. L’empereur étant mort, Hilaire put rentrer à Poitiers en 361, où il mourut six ans plus tard.

Dans son œuvre principale, De Trinitate, Hilaire expose son « cheminement personnel vers la connaissance de Dieu et démontre que l’Écriture atteste avec clarté la divinité du Fils, sa ressemblance au Père dans l’Évangile comme dans l’Ancien Testament qui dévoile le mystère du Christ ». Le saint évêque « a développé sa théologie trinitaire à partir de la formule baptismale même donnée par le Père: au nom du Père, du Fils et de l’Esprit ».

Saint Hilaire offre aussi des règles de lecture de l’Évangile, écrivant aussi que « certaines pages de l’Écriture annoncent Jésus comme étant Dieu, tandis que d’autres soulignent son humanité… Des passages  montrent sa préexistence aux côtés du Père…, rapportent son incarnation et jusqu’à sa mort…et sa résurrection ».

Malgré sa ferme opposition aux ariens, Hilaire était conciliant avec ceux qui acceptaient de confesser que le Fils était à l’image du Père en essence, tout en s’efforçant de les ramener à la foi véritable: non seulement ressemblance mais égalité…dans la nature divine.

Dans un esprit de conciliation il cherchait à comprendre ceux qui ne parvenaient pas à la vérité, et il les aidait avec patience et intelligence théologique à atteindre la foi authentique en la divinité de Jésus.

« Étant tout amour, Dieu est en mesure de communiquer sa pleine divinité au Fils. En assumant la nature humaine, le Fils s’est uni à tout homme… ce pour quoi la voie vers le Christ est ouverte à chacun de nous… s’il y a conversion personnelle ».

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Faisons nôtre la prière de saint Hilaire de Poitiers : « Je t’en prie, conserve pure cette foi droite qui est la mienne et donne-moi également, jusqu’à mon dernier soupir, cette voix de ma conscience, afin que je reste toujours fidèle à ce que j’ai professé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j’ai été baptisé dans le Père, dans le Fils et dans l’Esprit Saint » (Traité de la Trinité, XII, 57).

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Angélus : se souvenir de la date de son baptême

Angélus : se souvenir de la date de son baptême

Dans son exhortation avant la prière de l’Angélus de ce dimanche 12 janvier, le Pape a invité les fidèles à se souvenir de la date de leur baptême et à célébrer l’anniversaire «de sa propre naissance dans l’Esprit de Dieu».

 

FÊTE DU BAPTÊME DU SEIGNEUR

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 12 janvier 2025
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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

La fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd’hui, nous fait penser à beaucoup de choses, y compris à notre propre Baptême. Jésus rejoint son peuple, qui va recevoir le baptême pour le pardon des péchés. J’aime rappeler les paroles d’un hymne de la liturgie d’aujourd’hui : Jésus va se faire baptiser par Jean « l’âme nue et les pieds nus ».

Et lorsque Jésus reçoit le baptême, l’Esprit se manifeste et se produit l’Épiphanie de Dieu, qui révèle son visage dans le Fils et fait entendre sa voix en disant : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute ma volonté » (v. 11). 22). Le visage et la voix.

Tout d’abord le visage. En se révélant comme Père à travers le Fils, Dieu établit un lieu privilégié pour entrer en dialogue et en communion avec l’humanité. C’est le visage du Fils bien-aimé.

Deuxièmement, la voix : « Tu es mon Fils bien-aimé » (v. 22). C’est un autre signe qui accompagne la révélation de Jésus.

Chers frères et sœurs, la fête d’aujourd’hui nous fait contempler le visage et la voix de Dieu, qui se manifestent dans l’humanité de Jésus. Demandons-nous alors : nous sentons-nous aimés ? Est-ce que je me sens aimé et accompagné par Dieu ou est-ce que je pense que Dieu est loin de moi ? Sommes-nous capables de reconnaître son visage en Jésus et dans nos frères ? Et sommes-nous habitués à entendre sa voix ?

Je vous pose une question : chacun de nous se souvient-il de la date de son baptême ? C’est très important ! Pensez : quel jour ai-je été baptisé ? Et si on ne s’en souvient pas, quand on rentre à la maison, on demande aux parents et aux parrains la date du baptême. Et célébrons cette date comme un nouvel anniversaire : celui de la naissance dans l’Esprit de Dieu. Ne l’oubliez pas ! C’est un devoir à la maison : ma date de baptême.

Confions-nous à la Vierge Marie en invoquant son aide. Et n’oubliez pas la date du baptême !

L’Angélus

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Après l’Angélus

Je suis proche des habitants du comté de Los Angeles, en Californie, où des incendies dévastateurs ont fait rage ces derniers jours. Je prie pour vous tous.

Ce matin, j’ai eu la joie de baptiser quelques nouveau-nés, enfants d’employés du Saint-Siège et de la Garde Suisse. Nous prions pour eux, pour leurs familles. Et je voudrais demander au Seigneur, pour tous les jeunes couples, qu’ils aient la joie d’accueillir le don des enfants et de les conduire au baptême.

Dans la Basilique Saint-Jean-de-Latran, ce matin, Don Giovanni Merlini, prêtre des Missionnaires du Très Précieux Sang, a été béatifié. Dévoué aux missions auprès du peuple, il fut un conseiller prudent pour de nombreuses âmes et un messager de paix.

Nous invoquons également son intercession alors que nous prions pour la paix en Ukraine, au Moyen-Orient et dans le monde entier. Un tonnerre d’applaudissements pour le nouveau Bienheureux !

Je vous salue tous, Romains et pèlerins, en particulier les étudiants d’Olivenza, en Espagne, et les membres de la Famille des Disciples avec les laïcs qui travaillent dans les maisons de l’Œuvre du Père Semeria et du Père Minozzi.

Et ne manquons pas de prier pour la paix. N’oublions pas que la guerre est toujours une défaite. Je souhaite à tous un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


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