Marie, porte de la miséricorde

porte de la miséricordeL’Année de la miséricorde en la chapelle de la Médaille Miraculeuse (7e) est confiée à la tendresse de Marie qui y est apparue à sainte Catherine Labouré en 1830. Le chemin en huit étapes mis en place en témoigne.

Le visuel, reproduit en grand et créé pour l’Année de la miséricorde par le P. Marko Rupnik, s.j.,  est installé à l’entrée de l’allée qui mène à la chapelle et accueille les fidèles venus en nombre se confier à l’intercession de Marie. Le panneau d’information sur la gauche nous fait connaître les huit étapes du «Chemin de la miséricorde».

Avec l’eau bénite, se signer et renouveler ses promesses du baptême. En tant que baptisés, nous appartenons à une communauté : l’Église. Nous en sommes membres.

Devant la croix, reconnaître la miséricorde de Dieu et les appels à la conversion. Entrons dans la chapelle. Faisant face à la croix surmontant l’autel, regardons le visage plein de compassion de la Vierge Marie qui diffuse des rayons de grâces et l’inscription qui encadre l’ensemble : « Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur tous. » Dieu est miséricordieux. Et Marie, la Mère de Dieu, en plus d’en être le signe, en est aussi la porte d’entrée.

Confesser son péché et recevoir l’absolution. Au fond de la chapelle, des personnes attendent patiemment. Dieu nous demande de nous investir pour nous accorder son pardon.

Devant l’autel, s’offrir à Dieu et rendre grâce. Approchons-nous des marches menant à l’autel et, comme les autres, agenouillons-nous.

Allumer un cierge, se rappeler sa confirmation et se laisser consumer par la miséricorde.

Recevoir l’indulgence plénière, pour soi-même ou pour un défunt. Prenons le temps de nous confesser et de recevoir l’eucharistie, pour nous-mêmes ou pour l’un de nos proches. Le message devient de plus en plus clair : il faut s’investir davantage pour pouvoir accueillir la miséricorde du Père.

Passer la porte de la miséricorde, décider de recevoir la conversion.
Pour franchir la porte sainte installée dans l’allée, arrêtons-nous un instant pour prier.

Devant l’Église et la société, devenir missionnaire de la miséricorde. Il semble que notre première mission n’est pas à chercher très loin. Elle serait de prendre le temps de faire correctement et librement un des parcours proposés dans les églises jubilaires. Le chemin de la miséricorde demande du temps et une réelle disponibilité du corps et du cœur. C’est pourquoi le pape a consacré plus d’une année pour que chaque chrétien l’expérimente et en devienne témoin !