Baptême du Christ

La seule mission de l’Église est d’annoncer le Christ

Baptême du Christ

Dans sa méditation de l’Évangile du jour, place Saint-Pierre à Rome ce dimanche 15 janvier 2017, le Pape a parlé sur la scène du baptême de Jésus par Jean-Baptiste, qui avait reconnu en lui le Messie.

«Les gens venaient pour se repentir de leurs péchés», et Jésus vient de faire baptiser dans le Jourdain au milieu du peuple : «Jésus est le Messie, le roi d’Israël, mais pas avec la puissance de ce monde, mais comme Agneau de Dieu qui prend sur lui et enlève le péché du monde.»

Cette scène «n’est pas une anecdote, mais un fait historique». Elle exprime la mission de l’Église : répéter lors de chaque eucharistie «voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde», c’est faire porter le regard du peuple de Dieu vers «le Seigneur, humble au milieu des pécheurs».

«Ce geste liturgique représente toute la mission de l’Église, qui n’est pas de s’annoncer elle-même. Quand l’Église s’annonce elle-même, elle perd la boussole, elle ne sait pas où elle va. La seule mission de l’Église est d’annoncer le Christ, parce que c’est Lui et seulement Lui qui sauve le peuple du péché, le libère et le guide vers la terre de la vraie liberté.»

prière à méditer cette semaine –>

 « Jésus de Nazareth, Dieu l’a consacré par l’Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien. »
Actes des Apôtres 10, 38

Seigneur,
Nous pensons toujours que ton action est naturelle,
Que tout a été facile pour Toi.
Non, tu avais besoin aussi de la force de Dieu,
De la force de ton Père donnée par l’Esprit.
Et toute ta vie, l’Esprit était avec Toi.

Nous sommes baptisés nous aussi,
Donne nous  la force de l’Esprit
Pour que nous marchions à ta suite,
Pour que nous proclamions que Tu es notre raison de vivre,
Pour que nous aussi nous fassions le Bien.

Et laisse moi entendre cette parole dite par ton Père :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ;
en lui j’ai mis tout mon amour. »
Mat 3, 17

Oui, le jour de notre baptême,
Dieu a mis tout son Amour en nous !
Veinards que nous sommes !
Si aimés de Dieu !

YG  Paroisse Sainte Aldegonde

Responsabilité des chrétiens vis-à-vis des étrangers

Après la prière de l’Angélus,  le Pape est revenu sur la Journée mondiale du migrant et du réfugié, consacrée cette année au thème «Migrants mineurs, vulnérables et sans voix».

Le Pape, lui-même fils de migrants italiens établis en Argentine dans les années 1930, s’est une nouvelle fois exprimé sur ce sujet central dans la doctrine sociale de l’Église, même si de nombreux catholiques se montrent mal à l’aise dans la confrontation aux autres cultures portées par les personnes contraintes de quitter leur terre.

«Combien de fois, dans la Bible, le Seigneur nous a demandé d’accueillir les migrants et les étrangers, en nous rappelant que nous sommes nous-mêmes des étrangers »… Le Pape a voulu mettre en évidence l’ancrage biblique de cette responsabilité des chrétiens vis-à-vis des étrangers.

«Nos petits frères, surtout s’ils ne sont pas accompagnés, sont exposés à de nombreux périls. Et je vous dis qu’il y en a beaucoup ! Il est nécessaire d’adopter toutes les mesures possibles pour garantir aux mineurs migrants la protection et la défense, comme aussi leur intégration

Le Pape s’est adressé aux représentants des différentes communautés ethniques présentes sur la place : «Je vous souhaite de vivre sereinement dans les localités qui vous accueillent, en en respectant les lois et les traditions, et en même temps, en cultivant les valeurs de vos cultures d’origine. La rencontre de différentes cultures est toujours un enrichissement pour tous 

Le Pape François a évoqué le parcours d’une religieuse italienne, mère Françoise Cabrini, décédée il y a 100 ans et canonisée par Pie XII en 1946. Après avoir fondé les sœurs missionnaires du Sacré-Cœur à la fin du XIXe siècle, cette religieuse avait créé de nombreuses structures pour aider les migrants en France et en Amérique du Nord. «Une sœur courageuse qui a dédié sa vie à porter l’amour du Christ à ceux qui étaient loin de leur patrie et de leur famille. Que son témoignage nous aide à prendre soin du frère étranger, dans lequel est présent Jésus, souvent différent, rejeté et humilié.»