prier pour les infirmières et les infirmiers, exemples d’héroïsme
«Aujourd’hui, c’est la journée des infirmières. Hier, j’ai envoyé un message. Prions aujourd’hui pour les infirmières et les infirmiers, hommes, femmes, jeunes hommes et jeunes femmes, qui exercent cette profession, qui est plus qu’une profession, c’est une vocation, un dévouement. Que le Seigneur les bénisse. En cette période de pandémie, ils ont donné un exemple d’héroïsme et certains ont donné leur vie. Prions pour les infirmières et les infirmiers.»
Dans son homélie,

il a rappelé que la paix de Jésus est un don gratuit qui s’ouvre toujours aux autres et donne l’espérance du Ciel, qui est la paix définitive, tandis que la paix du monde est égoïste, stérile et provisoire. Dans l’Évangile d’aujourd’hui (Jn 14, 27-31), Jésus dit à ses disciples: «Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne».
«Le Seigneur, avant de s’en aller, salue les siens et leur fait le don de la paix, la paix du Seigneur.» «Il ne s’agit pas de la paix universelle, cette paix sans guerre que nous voulons tous avoir toujours, mais de la paix du cœur, de la paix de l’âme, de la paix que chacun d’entre nous a en lui. Et le Seigneur la donne, mais non pas comme le monde la donne».
«Le monde te donne la paix intérieure, comme ta possession, comme quelque chose qui est à toi et qui t’isole des autres, c’est une acquisition de ta part: j’ai la paix. Et toi, sans t’en rendre compte, tu te fermes dans cette paix, c’est une paix pour toi», qui rend calme et heureux, mais qui «t’endort un peu, t’anesthésie et te fait rester avec toi-même: c’est un peu égoïste».
«C’est une paix qui coûte cher parce qu’il faut constamment changer les instruments de la paix: quand on est enthousiaste pour une chose, cela donne la paix pour une autre, puis cela s’arrête et il faut en trouver une autre… C’est cher parce que c’est temporaire et stérile».
«Mais la paix que Jésus donne, c’est autre chose. C’est une paix qui vous met en mouvement, elle n’isole pas, elle met en mouvement, elle fait aller vers les autres, elle crée une communauté, elle crée la communication. La paix du monde coûte cher, la paix de Jésus est gratuite, elle est gratuite: la paix du Seigneur est un don du Seigneur. Elle est fructueuse, elle fait toujours avancer.»
«Un exemple de l’Évangile qui me fait penser à ce qu’est la paix dans le monde: cet homme qui avait des greniers pleins et dont la récolte de cette année semblait être très pleine, et il pensait: « Mais je vais devoir construire d’autres entrepôts, d’autres granges pour mettre cela et alors je serai calme … c’est ma tranquillité, avec ça je peux vivre en paix. » « Insensé, dit Dieu, tu mourras ce soir » (cf. Lc 12, 13-21)»
«C’est une paix immanente qui n’ouvre pas la porte à l’au-delà. Au lieu de cela, la paix du Seigneur est ouverte, où il est allé, est ouverte au ciel, est ouverte au paradis. C’est une paix fructueuse qui s’ouvre et amène également les autres avec vous au ciel.»
«Dois-je payer pour la paix ou dois-je la recevoir gratuitement du Seigneur? A quoi ressemble ma paix? Quand je rate quelque chose, est-ce que je me fâche? Ce n’est pas la paix du Seigneur. C’est l’une des preuves. Suis-je en paix, est-ce que je m’endors? Ce n’est pas la paix du Seigneur.»
«Suis-je en paix, et je veux la communiquer aux autres et faire avancer les choses? C’est la paix du Seigneur. Même dans les moments difficiles, cette paix reste-t-elle en moi? C’est celle du Seigneur. Et la paix du Seigneur est fructueuse pour moi aussi parce qu’elle est pleine d’espérance, c’est-à-dire qu’elle regarde le Ciel.»
«hier j’ai reçu une lettre d’un prêtre, un bon prêtre, bon, et il m’a dit que je parle peu du ciel, que je devrais en parler davantage. Et il a raison, il a raison. C’est pourquoi je voulais aujourd’hui souligner ceci: cette paix, cette paix que Jésus nous donne, est une paix pour le présent et pour l’avenir. C’est de commencer à vivre le Ciel, avec la fécondité du Ciel. Il ne s’agit pas d’une anesthésie. C’est commencer à vivre le Ciel, avec la fécondité du Ciel.»
«L’autre paix, oui: vous vous anesthésiez avec les choses du monde et quand la dose de cette anesthésie se termine, vous en prenez une autre et une autre et une autre et une autre… C’est une paix définitive, fructueuse et contagieuse. Elle n’est pas narcissique, car elle se tourne toujours vers le Seigneur. L’autre regarde vers soi-même, elle est un peu narcissique».
«Que le Seigneur nous donne cette paix pleine d’espérance, qui nous rend féconds, qui nous rend communicatifs avec les autres, qui crée la communauté et qui regarde toujours vers la paix définitive du Paradis.»
*
La messe s’est terminée par un temps d’adoration du Saint-Sacrement, suivi de la bénédiction eucharistique.
Avant que le Saint-Père ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antienne mariale du temps pascal Regina Coeli a été entonnée:
Regína caeli laetáre, allelúia.
Quia quem merúisti portáre, allelúia.
Resurréxit, sicut dixit, allelúia.
Ora pro nobis Deum, allelúia.