Au cœur du Vatican, depuis la chapelle du Cimetière teutonique, le Pape François a célébré la messe des défunts, lundi 2 novembre. Une messe privée, en présence d’une quinzaine de personnes, essentiellement allemandes, travaillant ou résidant au collège teutonique.
S’appuyant sur les lectures du jour, le Pape François a insisté sur la certitude de Job à voir le Rédempteur vivant: «Je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’à la fin il se lèvera sur la poussière». Dans le sillage de Job, il invite en ce jour des défunts à demander cette espérance, qui est un don. «Il y a tant de choses mauvaises qui nous amènent à désespérer en ce moment, à croire que tout sera une défaite finale, et qu’après la mort il n’y rien.»
Porter son regard vers les cimetières
«L’espérance ne déçoit jamais, elle nous attire vers la joie éternelle, donne un sens à notre vie.» Rédempteur est vivant et il le verra. Mais l’espérance est une grâce, une vertu, un don gratuit, «on ne l’obtient pas avec notre propre force.» Levons les yeux et regardons les cimetières et le ciel comme autant d’espérances du Seigneur vivant.
Au terme de cette messe, le Pape s’est recueilli au cimetière et s’est rendu à la crypte de la basilique Saint-Pierre pour rendre hommage aux Souverains Pontifes décédés. Ce jeudi 5 novembre à 11 heures, le Pape François célèbrera une messe de suffrage pour les cardinaux et les évêques décédés au cours de l’année écoulée, à l’autel de la Chaire de la Basilique Saint-Pierre.