Telle est la condition chrétienne et sa joie

3e SEMAINE APRÈS PÂQUES : VENDREDI

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

Telle est donc la condition chrétienne et sa joie. Les disciples du Christ restent solidaires de tous les hommes, dont ils partagent intégralement la dure condition : travail, souffrances, mort. Saint Pierre nous demande également de ne pas nous soustraire à nos tâches politiques ou sociales.

Seulement, nous avons sur les autres hommes l’avantage de savoir que si, de toute manière, nous passons, c’est pour aller à une plénitude plus totale et définitive. Homo viator. Être homme, c’est passer, « comme étranger et voyageur » sur la terre. Mais si l’on a un but, le vagabondage se change en pèlerinage.

Ainsi aiderons-nous le mieux nos frères. A construire la cité terrestre tous les hommes peuvent contribuer. Nous y devons travailler comme les autres, plus que les autres, car il n’y aura jamais trop de bonnes volontés.

Mais nous devons surtout leur apporter ce bienfait incomparable et qui ne leur viendra normalement que de nous : que « notre belle conduite les éclaire », de façon qu’ils soient eux-mêmes gagnés à cette douce lumière pascale, et puissent « glorifier Dieu au jour de sa visite » (1 P. 2, 12).

Dom Claude Jean-Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse