Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

l’espérance chrétienne devant la mort

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 18 octobre 2017


Frères et sœurs, aujourd’hui je vous parlerai de l’espérance chrétienne devant la mort. De nos jours, la mort est une réalité que notre civilisation moderne tend toujours plus à cacher, alors que les hommes d’autrefois la regardaient en face.

La mort nous fait découvrir notre néant, elle révèle nos manques d’amour, la vanité de notre orgueil ; par contre, elle met en lumière le bien que nous avons semé. Jésus a éclairé le mystère de la mort lorsque, pleurant son ami Lazare, il le fait sortir du tombeau.

La Parole que Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Crois-tu cela ? », il nous la redit chaque fois que la mort vient déchirer le tissu de notre vie et de nos affections.

Nous sommes faibles et sans défense devant la mort ; mais c’est une grande grâce, en cet instant ultime, que de garder la foi. Voilà notre espérance. Elle ouvre grand une porte devant nous : Jésus nous prendra par la main et nous dira à nous aussi : relève-toi !

Lorsque nos vies connaissent des épreuves et des deuils, Jésus nous dit à nous aussi : « Je suis la résurrection et la vie ». Gardez dans votre cœur la flamme de la foi et de l’espérance.

Que Dieu vous bénisse.


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

homélie de notre Supérieur Général à la messe de clôture du Symposium vincentien

Le Pape et le Syymposium vincentien
le Syymposium vincentien

C’est avec une joie immense, bonheur et reconnaissance que nous sommes rassemblés aujourd’hui en cette Eucharistie de clôture du Symposium, célébrant le 400e anniversaire du Charisme Vincentien.

Nous membres de la Famille Vincentienne, sommes rassemblés de partout dans le monde, ceux qui appartiennent spécifiquement à la  Famille, aussi bien que ceux qui n’appartiennent pas à des branches spécifiques, inspirés par la vie de Saint Vincent de Paul. Nous suivons ses pas, cherchant à vivre son charisme et sa spiritualité. D’autres  présents en personnes ou nous joignant par la TV, la radio, l’internet, les médias sociaux, etc. voudraient connaître mieux connaître Vincent de Paul, nous pouvons proclamer aujourd’hui, « je n’aurais jamais imaginé que quelque chose comme cela pourrait être possible. »

La graine de moutarde plantée par la Providence, par Jésus dans le cœur de Saint Vincent de Paul en 1617, a grandi dans un arbre de deux millions et plus de membres dans 150 pays autour du monde. D’un point de vue humain, ceci n’aurait pas eu la chance d’arriver, mais cela est arrivé selon le plan de Dieu. Cela vient de Dieu, de Jésus travaillant en collaboration avec le peuple qui a entendu la voix de Jésus et l’a suivi, pour faire lever la graine de moutarde. Du point de vue de Jésus, rien n’est impossible, et aujourd’hui, nous sommes témoins de ce miracle. Lire la suite →

les invités au repas de noce

Le Pape François a présidé ce dimanche la messe et la canonisation de 35 bienheureux. A propos de l’Évangile de ce dimanche, qui parle du Royaume de Dieu comme de la célébration de noces, le Saint Père commence son homélie en soulignant que le Seigneur désire «célébrer les noces» avec chacun d’entre nous.

Des noces qui inaugurent la communion de toute la vie, et qui font de nous des serviteurs fidèles. Par cette noce, le Seigneur nous désire, et nous invite à une relation faite de dialogue, de confiance et de pardon. C’est la définition de la vie chrétienne, faite d’amour gratuit, et qui peut conduire jusqu’au don total de soi, jusqu’à donner la vie pour le Seigneur.

Les saints canonisés ce dimanche indiquent cette voie. Ils n’ont pas dit «oui» au Seigneur pour un certain temps, «mais par leur vie et jusqu’au bout». La vie chrétienne n’est pas une routine qui se contente de normalité sans enthousiasme et sans élan, et surtout avec la mémoire courte. Nous devons nous rappeler constamment du premier amour, du premier «oui» dit au Seigneur lorsque par le baptême, il nous a invités à la noce.

L’invitation peut aussi être refusée, et c’est précisément ce que rappelle l’évangile de Saint Mathieu. Lorsque le Roi invite les serviteurs à la noce de son fils, de nombreux invités ont répondu «non» et son allés qui au camp, qui à son commerce, détournés par leurs intérêts, plutôt que d’accepter de se mettre en jeu.

En se comportant ainsi, lorsqu’on préfère s’asseoir sur des sécurités, sur des commodités, on s’assoit sur les fauteuils des gains, des plaisirs, de quelque hobby qui rend joyeux, on finit par vieillir vite et mal, «on devient rigide et méchant».

L’Évangile nous demande de quel côté se positionner. Du côté de son propre égoïsme ou du côté de Dieu. Dieu qui continue de préparer le bien même pour celui qui fait le mal, parce que l’amour est toujours plus fort que le mal.

Lorsque nous lui répondons «non», Dieu ne se résigne pas. Il continue de nous inviter à la fête, il répond avec un amour toujours plus grand et ne perd jamais l’espérance, et aujourd’hui encore, il nous appelle à « dépasser la résignation et les caprices de notre moi susceptible et paresseux ».

Enfin, l’Évangile souligne que le vêtement des invités à la noce du fils du Roi est indispensable. Accepter l’invitation de Dieu n’est pas suffisant. Encore faut-il se revêtir chaque jour de l’amour de Dieu. Cet habit est aussi le vêtement blanc que nous avons reçu dans le baptême, l’habit nuptial de Dieu que nous devons endosser chaque jour et maintenir propre en allant recevoir sans peur le pardon du Seigneur.

Source : Radio Vatican