Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

La miséricorde de Dieu redonne l’espérance, chaque jour.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 9 août 2017


Nous donnons ici un condensé en français de la catéchèse qu’a prononcée le Saint-Père en ce jour :

Frères et sœurs, depuis les débuts de son ministère en Galilée, Jésus se fait proche des lépreux, des possédés, des malades et des exclus. Il partage la souffrance humaine, et quand il la croise, jaillit du plus profond de lui-même cette attitude qui caractérise le christianisme : la miséricorde. Jésus éprouve de la compassion.

Or, le cœur du Christ incarne et révèle le cœur de Dieu qui, là où une personne souffre, veut sa guérison, sa libération, sa vie « en plénitude ». C’est pour cela que Jésus ouvre largement les bras aux pécheurs. Il voit toujours une possibilité de résurrection, même en celui qui a accumulé tant de mauvais choix. Avec le pardon de Dieu,

Jésus offre aux personnes qui ont fauté l’espérance d’une vie nouvelle. Ainsi, nous qui sommes habitués au pardon des péchés, peut-être trop « à bon marché », nous devrions nous rappeler que le Fils de Dieu va jusqu’à mourir sur une croix, parce qu’il veut la libération totale et définitive du cœur de l’homme.

Aussi, membres de l’Église, peuple de pécheurs, nous avons besoin de la miséricorde de Dieu qui a la force de nous transformer et de nous redonner l’espérance, chaque jour. Alors, en comprenant cette vérité de base, nous recevons de Dieu la plus belle mission du monde, celle de l’amour fraternel et de l’annonce d’une miséricorde que Dieu ne refuse à personne.

* * *

 Que la miséricorde et le pardon nous transforment et nous redonnent l’espérance, pour témoigner d’une vie marquée par son amour. Que Dieu vous bénisse !

© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Nous sommes venus l’adorer

les roi mages
les roi mages

« Nous sommes venus l’adorer » (Mt 2, 2)… Les Mages sont des modèles particuliers de chercheurs du Christ, devant lequel ils s’agenouillent en adoration. Mais que signifie « adorer » ? S’agit-il d’une attitude d’un autre temps, privée de sens pour l’homme contemporain ? Non ! Une prière bien connue, que de nombreuses personnes récitent le matin et le soir, commence précisément par ces paroles : « Mon Dieu, je t’adore, je t’aime de tout mon cœur… »

À l’aube et au crépuscule, le croyant renouvelle chaque jour son « adoration », c’est-à-dire sa reconnaissance de la présence de Dieu, Créateur et Seigneur de l’univers. C’est une reconnaissance emplie de gratitude, qui part du plus profond du cœur et qui investit l’être tout entier, car ce n’est qu’en adorant et en aimant Dieu par-dessus tout que l’homme peut se réaliser pleinement lui-même.

Les  Mages adorèrent l’enfant de Bethléem, reconnaissant en Lui le Messie promis, le Fils unique du Père, comme affirme saint Paul, « car en lui habite corporellement toute la plénitude de la Divinité » (Col 2, 9). Une expérience semblable, dans un certain sens, a été faite par les disciples Pierre, Jacques et Jean – comme le rappelle la Fête de la Transfiguration, célébrée précisément hier – auxquels Jésus, sur le Mont Thabor, révéla sa gloire divine, en annonçant la victoire définitive sur la mort.

À travers la Pâque, ensuite, le Christ crucifié et ressuscité manifestera pleinement sa divinité, offrant à tous les hommes le don de son amour rédempteur. Les Saints sont ceux qui ont accueilli ce don et sont devenus les véritables adorateurs du Dieu vivant, l’aimant sans réserve à chaque instant de leur vie…

Qui, mieux que Marie, peut nous accompagner sur cet itinéraire exigeant de sainteté ? Qui, mieux qu’elle, peut nous enseigner à adorer le Christ ? Qu’Elle aide en particulier les nouvelles générations à reconnaître dans le Christ le véritable visage de Dieu, à l’adorer, à l’aimer et à le servir avec un dévouement total.

BENOÎT XVI – ANGÉLUS – Castel Gandolfo – dimanche 7 août 2005 ( sur le thème de la XX Journée mondiale de la Jeunesse de Cologne alors toute proche)

© Copyright 2005 – Libreria Editrice Vaticana

porter la lumière du Christ dans le monde

Après la pause du mois de juillet, le Pape François a repris les audiences générales du mercredi. Devant les pèlerins réunis en salle Paul VI, le Saint-Père a poursuivi son cycle de catéchèses sur l’espérance chrétienne. Revenant sur le rite du baptême, il a exhorté les fidèles à porter la lumière du Christ dans le monde.

«Que veut dire être chrétien ? C’est regarder la lumière, continuer à professer la foi en la lumière, même quand le monde est enveloppé par la nuit et les ténèbres». Ces paroles, le Pape François les a  illustrées en rappelant les rites antiques du baptême, quand les catéchumènes, regardant vers l’occident, renonçaient à Satan ; avant de se tourner vers l’abside, en direction de l’Orient où le soleil se lève, pour professer leur foi en la Trinité.

Par la grâce du baptême, les chrétiens «ne croient pas en l’obscurité, mais en la clarté du jour; ne succombent pas à la nuit, mais espèrent en l’aurore; ne sont pas défaits par la mort, mais aspirent à ressusciter».

«La vie de l’Église est contagion de lumière»

«Nous sommes ceux qui croient que Dieu est Père (…), que Jésus est descendu parmi nous (…), que l’Esprit Saint œuvre sans arrêt pour le bien de l’humanité et du monde»: «voilà la lumière, voilà l’espérance qui nous réveille chaque matin !»

Cette lumière est appelée à se propager, comme le cierge pascal le jour de Pâques mais aussi à chaque baptême, lorsqu’on y allume la bougie remise aux parents ou au catéchumène. «La vie de l’Église est contagion de lumière», demandons-nous si l’histoire retiendra «que nous avons été capable d’espérance, ou que nous avons mis notre lumière sous le boisseau.»

Pour toujours se souvenir de transmettre cette lumière d’espérance,  un conseil : trouver et «se rappeler la date de notre baptême!»

02-08-2017 source : Radio Vatican