Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

s’éloigner du Seigneur mène à la damnation éternelle

eloignementChoisir de s’éloigner du Seigneur mène à la damnation éternelle, a affirmé le pape dans son homélie à la messe célébrée dans la chapelle de la maison Sainte Marthe, ce matin vendredi 25 novembre 2016.

Le Saint-Père a mis en garde de ne jamais parler au diable, séducteur et filou, mais d’aborder la dernière rencontre avec le Seigneur, le jour du jugement, avec un cœur humble.

Au cours des deux derniers jours de l’année liturgique, l’Église porte sa réflexion sur la réalisation de la fin du monde et le pape a fait allusion sur ce point à la première lecture de l’Apocalypse de Jean. Comment seront le Jugement dernier et la rencontre finale avec Jésus?

Le diable est le séducteur qui ruine nos vies, nous n’avons donc pas à dialoguer avec lui.

La damnation n’est pas une salle de torture

Le premier à avoir été jugé est «le dragon, le serpent antique qui est le diable» que l’ange descendu du ciel jette dans l’Abysse, enchainé pour qu’il ne «séduise plus les nations, car il est séducteur», souligne François. «C’est un menteur, et même plus : il est le père du mensonge, il génère le mensonge, c’est un imposteur. Il te fait croire que si tu manges cette pomme, tu seras comme un dieu. Il te la vend, tu l’achètes et à la fin, il te trompe, il te piège et te ruine la vie. ‘Mais, mon père, comment faire pour ne pas se laisser piéger par le diable ?’». Jésus nous enseigne de ne jamais parler avec le diable, répond le Pape. Avec le diable, pas de dialogue. Qu’a fait Jésus ? Il l’a chassé.

Même dans le désert, Jésus n’a «jamais prononcé un seul mot, justement parce qu’Il était conscient du danger», souligne le Pape. Dans les trois réponses qu’Il a donné au diable, il s’est défendu avec la Parole de Dieu, la Parole de la Bible. Il ne faut donc jamais dialogue avec ce «menteur» et cet «escroc» qui cherche à obtenir notre ruine et pour cela «sera jeté dans l’abysse ».

La damnation, une seconde mort

Dans l’Apocalypse, les âmes des martyrs apparaissent, les âmes des «humbles» qui ont témoigné de Jésus et qui n’ont pas adoré le diable et ses disciples. Le Seigneur jugera les grands et les petits pour leurs actions, peut-on lire, et les damnés seront jetés au feu. Le Pape réfléchit à cette seconde mort : «La damnation éternelle n’est pas une salle de torture, c’est une mort. Le motif pour lequel certains ne seront pas reçus dans le Règne de Dieu, est qu’ils ne se seront pas rapprochés du Seigneur. Ce seront ceux qui sont allés sur leur propre route en s’éloignant du Seigneur. Ceux qui passent devant Lui et s’éloignent, seuls. La damnation éternelle est le fait de s’éloigner constamment du Seigneur.» L’éloignement pour toujours de ce Dieu qui donne le bonheur, de ce Dieu qui nous veut tant de bien, cela est le «feu» et «la route de la damnation éternelle».

Une parole, il fera le reste

L’ultime image de l’Apocalypse s’ouvre néanmoins à l’espérance et le Pape fait de même. Si nous ouvrons nos cœurs, comme le demande Jésus, et que nous n’allons pas seul sur notre route, nous connaîtrons la joie et le salut, affirme François. Il faut ainsi se laisser «caresser» et «pardonner» par Jésus sans orgueil, mais avec espérance. «L’espérance qui ouvre les cœurs à la rencontre avec Jésus. Car c’est cela qui nous attend : une rencontre avec Jésus. C’est beau, si beau ! Il nous demande d’être humble et de dire : ‘Seigneur’. Cette parole suffira. Lui fera le reste», assure le Saint-Père.

25-11-2016 source : Radio Vatican

la civilisation de l’argent tombera

 

La corruption est une forme de blasphème, le langage de Babylone pour lequel «il n’y a pas de Dieu», mais seulement «le dieu de l’argent, un dieu de la richesse, le dieu de l’exploitation» a déploré le Pape dans son homélie lors de la messe de ce jeudi 24 novembre à la Maison Sainte-Marthe. Il rappelle que, en cette dernière semaine de l’année liturgique, l’Église nous fait réfléchir à la fin du monde et à notre mort.

L’homélie du Pape revient sur l’Apocalypse qui parle de trois voix.

La première est le cri de l’ange: «Babylone est tombée», la grande ville, «celle qui semait la corruption dans le cœur des gens» et nous porte «tous vers le chemin de la corruption». « La corruption est une façon de vivre dans le blasphème, c’est une forme de blasphème , le langage de cette Babylone, de cette mondanité, c’est un blasphème, ce n’est pas Dieu, c’est le dieu de l’argent, de la richesse et de l’exploitation».

Mais cette civilisation, cette « mondanité qui séduit les grands du monde tombera, l’empire de la vanité, de l’orgueil tomberont », comme l’annonce le cri de victoire de l’ange de l’Apocalypse.

La deuxième voix est celle de l’adoration du peuple de Dieu, pêcheur mais pas corrompu, qui cherche le salut de Jésus. Contrairement au cri de l’ange, cri de victoire pour la chute de la civilisation corrompue, cette autre cri de la foule qui loue Dieu est puissante. C’est la voix puissante de « l’adoration, du peuple en chemin, qui demande pardon pour ses pêchés ».

Pourtant, pour les chrétiens « il n’est pas facile d’adorer. Nous sommes bons quand nous prions pour demander quelque chose, mais la prière de louange, elle n’est pas facile ». Apprenons dès maintenant, devant le Tabernacle, cette prière qui dit seulement « Tu es Dieu et moi je suis ton pauvre fils aimé ».

La troisième voix du texte de l’Apocalypse, ce n’est pas un cri, c’est la voix douce de Dieu qui invite au banquet. C’est un murmure de l’ange qui dit d’écrire: «Bienheureux les invités au banquet des noces de l’Agneau ». Beauté que cette façon de parler au cœur d’une voix douce. « La voix de Dieu quand il parle au cœur est ainsi: comme une corde de silence sonore ». Et cette invitation au «mariage de l’agneau » sera la fin, «notre salut».

Ceux qui sont entrés au banquet, selon la parabole de Jésus, sont en fait ceux qui étaient à la croisée des chemins, « bon et mauvais, aveugle, sourd, boiteux, nous tous pécheurs, mais avec assez d’humilité pour dire:« Je suis un pécheur et Dieu me sauvera»». « Et si nous avons cela dans le cœur, il nous invitera » et nous entendrons «cette voix chuchotant» qui nous invite au banquet.

24-11-2016 source : Radio Vatican

Litanies à l’occasion de la neuvaine

Litanies à l’occasion de la neuvaine

précédant la fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse du 27 novembre

Litanies à l occasion de la Médaille Miraculeuse
Litanies à l occasion de la Médaille Miraculeuse

Seigneur, prends pitié de nous.
Jésus-Christ, prends pitié de nous.
Seigneur, prends pitié de nous.
Jésus-Christ, écoute-nous.
Jésus-Christ, exauce-nous.
Père céleste, qui es Dieu, prends pitié de nous.
Fils rédempteur du monde, qui es Dieu, prends pitié de nous.
Esprit Saint, qui es Dieu, prends pitié de nous.
Trinité Sainte, qui es un seul Dieu, prends pitié de nous.

Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– objet des prédilections du Père,
du Fils et du Saint-Esprit,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– toute belle et sans tache,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– préservée de la triple concupiscence,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– sanctuaire de la sagesse incarnée,
bâti de ses mains et orné de sept colonnes,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– modèle de la vie de foi,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– Mère de la douce espérance,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– Mère du bel Amour,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– Vierge détachée de tout,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– siège de la prudence chrétienne,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– miroir de la justice parfaite,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– tour de la vraie force,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– aurore sans nuage du plus beau des jours,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– nouvelle Eve, promise à nos Pères pour
écraser la tête de l’antique serpent,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– joie d’Israël, dont le nom est si plein
de douceur et de bénédiction,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– la plus parfaite des pures créatures,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– lys brillant de blancheur au milieu des épines,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– véritable chandelier d’or,
merveilleusement orné des sept dons
de l’Esprit-Saint,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– Mère de Jésus, toujours Vierge,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– gloire de l’Église,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– honneur des chrétiens,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– figurée par les femmes illustres
de l’ancienne Loi,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– annoncée par les prophètes,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– bénie entre toutes les femmes,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– Reine des Anges et des hommes,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– terreur des démons,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– avocate des pécheurs,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– appui des faibles,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– trésor des parfaits,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– dont le Cœur fut si ressemblant
 à celui de Jésus,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– dépositaire des Grâces dispensées
 à pleines mains sur tous,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– Consolation des affligés et des mourants,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– protectrice spéciale de tous ceux qui
vous invoquent,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– Mère la plus tendre pour tous vos enfants,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– transpercée du glaive de douleur
au pied de la Croix,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– porte du séjour de la gloire et
 des délices éternelles,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,
– attirez vos enfants par l’odeur de vos vertus,
– conduisez-nous au Ciel,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
pardonne-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
exauce-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
ayez pitié de nous Seigneur.

Jésus-Christ, écoute-nous.

Jésus-Christ, exauce-nous.

Ô Vierge Marie, vous avez été immaculée dans votre conception,
– Priez pour nous Dieu le Père, dont vous avez mis au monde le Fils Jésus,
conçu dans votre sein virginal par l’opération du Saint-Esprit.

ORAISON

Ô Dieu, qui par l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge, as préparé à ton Fils une digne demeure dans son sein virginal, nous t’en supplions, comme tu l’as préservée de toute tache pour l’honneur de ce même Fils, daigne aussi, par son intercession, nous faire la grâce de nous purifier de tous nos péchés, de nous préserver de toute rechute, et de nous appliquer à imiter ses vertus, afin de parvenir au bonheur de te posséder éternellement, par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il!

( Ces Litanies sont extraites de la « Notice historique sur l’origine et les effets de la nouvelle Médaille, frappée en l’honneur de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge, et généralement connue sous le nom de Médaille Miraculeuse », par M***, Prêtre de la Congrégation de La Mission, de St-Lazare, septième édition, juin 1837 ; il s’agit de la narration écrite et diffusée par le Père Aladel, confesseur de Sainte Catherine Labouré.)