Jésus avait de l’autorité parce qu’il servait les gens, il était proche des personnes, et il était cohérent, au contraire des docteurs de la loi qui se sentaient comme des princes. Ces trois caractéristiques de l’autorité de Jésus ont été mises en lumière par le Pape dans l’homélie de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe. Il a souligné que, à l’inverse, les docteurs de la loi enseignaient avec une autorité cléricale, détachés des gens. Ils ne vivaient pas ce qu’ils prêchaient.
L’autorité de Jésus et celle des pharisiens sont les deux pôles autour desquels s’est fixée l’homélie du Pape. Jésus avait une autorité réelle, les autres une simple autorité formelle. Dans l’Évangile d’aujourd’hui on parle de l’étonnement des gens parce que Jésus enseignait «comme quelqu’un qui a de l’autorité», et non pas comme les scribes : ils étaient les autorités du peuple, mais ce qu’ils enseignaient n’entrait pas dans le cœur, alors que Jésus avait une autorité réelle : il n’était pas un «séducteur», il enseignait la Loi «jusqu’au dernier point», il enseignait la Vérité, mais avec autorité. Lire la suite →