Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

des âmes assises

Jésus et la femme de Samarie au puits de Jacob

«Pour suivre Jésus, il faut savoir prendre des risques», sans craindre d’«apparaître ridicules» et sans être «trop bien élevés»; et en cela «les femmes sont plus fortes que les hommes».

L’invitation «à ne pas rester assis dans la vie, immobiles à regarder», a été relancée par le Pape lors de la Messe célébrée vendredi 13 janvier, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Le Pape François s’est inspiré du passage évangélique de Marc (2, 1-12) proposé par la liturgie, qui raconte l’arrivée de Jésus à Capharnaüm: «Beaucoup de gens suivent Jésus, toujours, ici il n’y avait de place pour personne, jusqu’à la porte.»

L’Évangile nous parle donc de «ces personnes» qui «suivaient Jésus, qui marchaient, qui le cherchaient parce qu’il y avait quelque chose en Jésus qui les attirait: cette autorité avec laquelle il parlait, les choses qu’il disait et comment il les disait, comment il se faisait comprendre.» Et en outre, Jésus «guérissait et beaucoup de personnes le suivaient pour se faire guérir.»

«Le problème le plus grand n’était pas ceux qui suivaient Jésus, mais ceux qui restaient immobiles», les hommes «immobiles, qui étaient sur le bord du chemin, qui regardaient, assis».

Marc, dans son Évangile, écrit précisément «qu’étaient assis là plusieurs scribes», qui «ne suivaient pas» Jésus mais «regardaient du balcon; ils n’avançaient pas en marchant dans leur vie, ils ‘étaient au balcon’ de la vie; ils ne prenaient jamais de risques, ils jugeaient seulement; ils étaient purs et ne se mêlaient de rien.»

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La vie se joue aujourd’hui dans nos cœurs

La vie est un présent qui ne se répétera pas et qui se joue dans le cœur. Le Pape l’a dit et a exhorté à ne pas avoir le cœur endurci, sans foi, mais ouvert au Seigneur,  lors de la messe de ce jeudi 12 janvier à la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Cet « aujourd’hui » dont parle le Saint-Esprit dans la Lettre aux Hébreux, est en effet « notre vie ». C’est une journée « pleine de jours », mais « dont il n’y aura pas de rediffusion, un lendemain ». C’est « une journée pendant laquelle nous avons reçu l’amour de Dieu» et «nous pouvons renouveler notre alliance avec la fidélité de Dieu. »

Mais il n’y a « seulement qu’un aujourd’hui dans notre vie», alors que la tentation est de dire « je le ferais demain ». « Je ne dis pas ça pour vous faire peur, mais simplement pour vous dire que notre vie est un aujourd’hui : c’est aujourd’hui ou jamais », car « le demain sera éternel, sans crépuscule, avec le Seigneur pour toujours. »

Après cette réflexion sur l’« aujourd’hui » de nos vies, l’autre parole qui revient à de nombreuses reprises dans la Lettre aux Hébreux, c’est « le cœur ». En effet, c’est avec le cœur que « nous rencontrons le Seigneur ».

« Dans notre cœur se joue le présent. Le crépuscule de ma vie pourrait être aujourd’hui même, mais comment se passe ma journée, en présence du Seigneur ? Et mon cœur, est-il ouvert ? Est-il ancré dans la foi ? Se laisse-t-il conduire par l’amour du Seigneur ? Avec ces questions, nous demandons au Seigneur la grâce dont chacun de nous a besoin. »

se confier et espérer en Dieu

Lors de l’audience générale de ce mercredi matin 11 janvier, tenue en salle Paul VI, le Pape a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance, en évoquant cette fois-ci un passage de l’Ancien Testament : le Psaume 115, qui dénonce les «fausses espérances dans les idoles».  Le Pape a rappelé qu’il fallait se méfier des faux prophètes qui diffusent des illusions.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi, 11 janvier 2017


Frères et sœurs, les Saintes Écritures nous mettent en garde contre les fausses espérances que le monde nous présente, en démasquant leur inutilité et en en montrant l’absurdité en dénonçant, en particulier, les idoles en lesquelles nous sommes tentés de mettre notre confiance.

Face aux difficultés de la vie, l’homme fait l’expérience de la fragilité de sa foi et sent le besoin de certitudes diverses, de sécurités et de consolations concrètes qui semblent remplir le vide de la solitude et adoucir la peine à croire. Au lieu de favoriser la vie elles conduisent à la mort.

Telles sont les idéologies avec leur prétention d’absolu, les richesses, le pouvoir et le succès avec leur illusion d’éternité et de puissance, la santé et la beauté physiques auxquelles tout est parfois sacrifié.

Il est nécessaire, bien que demeurant dans le monde, de nous défendre de ces illusions du monde, et de nous en remettre à Dieu vivant et vrai, né de Marie, mort sur la Croix et ressuscité dans la gloire, qui, seul, donne sa bénédiction. Espérer en Dieu nous fait partager sa vie et fait de nous ses enfants ; nous recevons sa bénédiction et nous sommes sauvés.

Le temps de Noël qui vient de s’achever a réveillé notre espérance. Que cette espérance entre maintenant dans notre vie de tous les jours, qu’elle nous soutienne dans les difficultés et donne sens à notre existence.

Que Dieu vous bénisse !


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