Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

prier pour les vivants et les défunts.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi, 30 novembre 2016


Frères et Sœurs, parmi les œuvres de miséricorde se trouve le devoir d’ensevelir les morts et de prier pour les vivants et les défunts. Ensevelir les morts nous fait penser au vendredi saint, lorsque Joseph d’Arimathie réclama le corps de Jésus et lui offrit son tombeau.

La sépulture est un acte de piété et de foi. Nous déposons dans la tombe le corps de nos chers défunts dans l’espérance de la résurrection. Nous prions pour eux afin de les confier à la miséricorde de Dieu, dans l’attente de les retrouver un jour conformément à la promesse que Jésus a faite.

Le souvenir des défunts ne doit pas nous faire oublier de prier pour les vivants. Dans la Communion des saints, nous sommes tous réunis dans la communauté de ceux qui, plongés dans la vie de Dieu et vivant de son amour, ont reçu le baptême et se sont nourris du Corps du Christ.

Demandons, pour ceux qui nous entourent le bien le plus grand : que s’accomplisse pour eux la volonté du Père.

Ce temps de l’Avent est pour chacun l’occasion de renouveler en son cœur le désir de rencontrer le Seigneur qui vient nous sauver. Je confie ce temps d’approfondissement spirituel à la Mère de Jésus : qu’elle nous conduise à son Fils et nous aide à accomplir sa volonté dans notre vie.

Que Dieu vous bénisse !


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Le Seigneur révèle le Mystère du Salut aux plus petits

crainte-de-dieuLors de la Messe à la Maison Sainte Marthe ce mardi 29 novembre, le Pape François, dans son homélie, s’est arrêté sur « la crainte de Jésus », qui est aussi « la vertu des petits ». « Il ne s’agit pas de peur, mais d’humilité ».

Le Saint Père part de l’évangéliste pour souligner la préférence de Dieu pour ceux qui savent comprendre ses mystères. Là encore, il ne s’agit pas de sages ou de savants, mais du « cœur des petits ».

Dans la première lecture de la Messe du jour, pleine de petits détails, le Prophète Isaïe parle d’un « rameau qui sortira de la souche de Jessé », et non d’une armée en marche vers la libération.

Les petits sont aussi les protagonistes de Noël

« A Noël nous verrons cette petite chose, un enfant, un étable, une mère, un père. Des petites choses. Des grands cœurs et des comportements de petits. C’est sur ce ‘rameau’ que se posera l’Esprit du Seigneur, l’Esprit Saint. Ce ‘rameau’ aura la vertu des petits. Il marchera dans la crainte du Seigneur. Il donnera vie au commandement de Dieu à Abraham : ‘Marche en ma présence et sois irréprochable’. L’humilité, c’est la crainte du Seigneur. »

Marcher sous le regard du Seigneur

« Vivre l’humilité chrétienne, c’est avoir la crainte de Jésus. La vraie humilité est la vertu des petits. Ce n’est pas une humilité théâtrale de celui qui dit être humble et fier de l’être. L’humilité du petit c’est celle qui marche sous le regard du Seigneur, de celui qui n’est pas médisant envers les autres, qui se contente d’entre à son service, qui se sent le plus petit… elle est là, la force. »

Demandons au Seigneur la grâce de l’humilité

En pensant à l’approche de Noël, le Saint Père évoque l’humilité de Marie, « la fille que Dieu préserve pour envoyer son fils » et qui va chez sa cousine Élisabeth sans rien dire de ce qui s’est produit.

« C’est ça l’humilité.  Marcher en la présence du Seigneur. Heureux parce qu’il nous regarde. Exultant de joie parce que humbles… En regardant Jésus qui exulte dans la joie parce que Dieu révèle son mystère aux humbles, nous pouvons demander pour nous tous la grâce de l’humilité, la grâce de la crainte de Dieu ; demander de marcher en sa présence en essayant d’être irréprochables. C’est comme cela, avec cette humilité, que nous pouvons être vigilants dans la prière, actifs dans la charité fraternelle et exultant de joie dans la louange. »

29-11-2016 source : Radio Vatican

se mettre en chemin pour rencontrer Jésus

rencontrer-jesusPour rencontrer Jésus, nous devons nous mettre en chemin. C’est l’invitation du Pape François en ce temps de l’Avent, qui marque le début de la nouvelle Année liturgique.

Le Saint-Père, lors de la messe célébrée ce lundi 28 novembre 2016 en la chapelle de la maison Sainte Marthe au Vatican, s’est attardé dans son homélie sur la rencontre avec Jésus. Cette rencontre est «la grâce que nous désirons en ce temps de l’Avent», et nous devons nous y préparer à travers la prière, la charité et les louanges.

La foi chrétienne n’est pas une théorie ou une philosophie, elle est la rencontre avec Jésus. En ce temps de l’Avent la liturgie nous propose de nombreuses rencontre avec Jésus : avec sa mère Marie, avec saint Jean-Baptiste, et avec les bergers et les rois mages. Tout cela nous rappelle que l’Avent est «un temps pour cheminer et pour aller à la rencontre de Jésus, ce n’est pas un temps pour rester immobile.»

Prière, charité et louanges, pour rencontrer le Seigneur

Interrogeons-nous sur la façon d’aller à la rencontre de Jésus. «Quelle est l’attitude que je dois avoir pour rencontrer le Seigneur ? Comment préparer mon cœur à cette rencontre ? ». La liturgie de ce lundi matin  fait référence à trois attitudes : être vigilant dans la prière, très actif dans la charité et exultant dans les louanges.

Autrement dit, il s’agit de «prier avec vigilance, de faire preuve d’amour fraternel : non seulement donner l’aumône, mais également tolérer les personnes qui me dérangent, les enfants qui à la maison font trop de bruit, ou le mari ou la femme quand il y a des difficultés, ou même la belle-mère.»

«Toujours la charité, mais active. Et puis il faut la joie de louer le Seigneur , ‘exultant de joie’. C’est ainsi que nous devons vivre ce cheminement, cette volonté de rencontrer le Seigneur.» Alors «il y aura une surprise parce qu’Il est le Seigneur des surprises». 

Même le Seigneur, «ne reste pas immobile. Je suis en chemin pour le rencontrer et Lui chemine pour me rencontrer, et quand nous nous rencontrons, nous voyons que la grande surprise est que Lui est à ma recherche avant que je ne commence à Le chercher.»

Le Seigneur nous précède toujours dans la rencontre

Le Seigneur nous a cherché avant que nous ne le cherchions. Il est le premier. C’est cela «la grande surprise de la rencontre avec le Seigneur. Le Seigneur va toujours au-delà. Nous faisons un pas alors que Lui en fait 10. L’abondance de sa grâce, de son amour, de sa tendresse ne se lasse pas de nous chercher… Parfois même, à travers de petites choses : nous pensons que rencontrer le Seigneur est une chose merveilleuse, comme l’homme de la Syrie, Naaman, qui était un lépreux…»

«Et lui aussi a eu une grande surprise dans la manière d’agir de Dieu. C’est le Dieu des surprises, le Dieu qui nous attend, nous cherche et qui attend seulement de notre part un petit geste de bonne volonté». Nous devons avoir «le «désir de le rencontrer». Et Lui «nous aidera». Il «nous accompagnera tout au long de notre vie». «Il nous verra nous éloigner Lui, et Il nous attendra comme le Père du fils prodigue».

La foi ce n’est pas savoir tout du dogme, mais rencontrer Jésus. La rencontre avec le Seigneur : «c’est cela qui est important !» Le Saint-Père dit avoir été touché par les paroles du Pape Benoît XVI qui affirmait que «la foi n’est pas une théorie, une philosophie, une idée : c’est une rencontre. Une rencontre avec Jésus».

Si l’on ne «rencontre pas sa miséricorde, on peut «réciter par cœur le credo mais ne pas avoir la foi… Les docteurs de la Loi savaient tout du dogme, de la morale de cette époque, tout. Mais ils n’avaient pas la foi, parce que leurs cœurs s’étaient éloignés de Dieu. Le Saint-Père a conclu son homélie en demandant la grâce d’aller à la rencontre de Jésus, ainsi nous aurons «une merveilleuse surprise».