Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Prière pour servir à l’exemple de Marie

ANNONCIATION-FRA-FILIPPO-LIPPI
ANNONCIATION Fra Filippo LIPPI

Dieu, Père de toute bonté et de toute miséricorde,
tu m’as donné un cœur capable d’aimer et de se donner ;
béni-sois-tu ! Continue de le façonner à l’image de ton cœur.

A la suite de Notre-Dame de l’Annonciation,
je me présente à toi et je t’offre ma disponibilité et mon désir de servir.

Fais-moi la grâce d’accomplir ta volonté en étant utile à mes frères
et en faisant grandir l’Église dans la charité.

Donne-moi ton Esprit Saint, Esprit de force pour qu’il me donne
le courage d’accomplir ma mission avec désintéressement.

Donne-moi ton Esprit de charité pour que je sois
accueillant à tous et attentif à chacun.

Mets sur mes lèvres des paroles d’encouragement et de bienveillance
pour qu’à l’exemple de ton Fils bien aimé je sois doux et humble de cœur.

Donne-moi enfin la joie, celle de donner
qui est plus grande encore que celle de recevoir
pour qu’à l’exemple de la Vierge Marie je sache te dire
en toute vérité comme Marie, la servante du Seigneur:
« que tout se passe pour moi selon ta parole. » Amen !

Prière des bénévoles du Puy-en-Velay pour le Jubilé.

On ne peut pas servir Dieu et le monde

Pour bien servir le Seigneur nous devons nous garder d’être déloyaux et de rechercher le pouvoir. Le Pape François l’ a dit dans son homélie lors de la messe en la chapelle Sainte-Marthe ce mardi 8 novembre 2016.

dieu-et-largentOn ne peut pas servir Dieu et le monde. Le Pape se demande alors quels sont les obstacles qui nous empêchent de servir le Seigneur. Parmi ces obstacles, il y a la volonté de pouvoir. Or « Jésus nous a enseigné que celui qui commande devient comme celui qui sert. Ou, si quelqu’un veut être le premier, qu’il devienne le serviteur de tous. Jésus renverse les valeurs de la mondanité. »

« Le Seigneur nous a appris que l’on ne peut pas avoir deux maîtres. Ou l’on sert Dieu ou l’on sert l’argent ». Volonté de pouvoir et absence de loyauté, « enlèvent la paix et nous portent à être toujours anxieux, cela nous amène à vivre dans cette tension de la vanité mondaine, à vivre pour apparaître. »

« Le service de Dieu est libre : nous sommes des enfants, pas des esclaves. Et servir Dieu en paix, avec sérénité, quand lui-même nous a enlevé les obstacles qui enlèvent la paix et la sérénité, est de le servir avec liberté. » Malgré cette paix, il ne faut pas cesser de répéter que « nous sommes des serviteurs inutiles », conscients que seuls nous ne pouvons rien.

lutte contre la traite des personnes

Le Pape François s’est adressé ce lundi 7 novembre dans la matinée aux quelques 130 participants à la IIe Assemblée du réseau européen contre la traite des personnes. Cette rencontre, qui s’est ouvert ce dimanche, se tient à Rome jusqu’au 12 novembre sur le thème : « Mettre fin au trafic commence avec nous ». Le Saint-Père, particulièrement sensible à cette question douloureuse, a une nouvelle fois condamné la traites des êtres humains, interpellant les responsables politiques et économiques mais aussi l’opinion publique.

La traite des êtres humains est aujourd’hui dans le monde « l’une des plaies les plus douloureuses ». C’est en ces termes que le Pape François s’insurge une fois de plus contre un phénomène qu’il n’a eu de cesse de condamner depuis le début de son pontificat. « Cette forme moderne d’esclavage » représente à ses yeux une violation de « la dignité, don de Dieu, de tant de frères et sœurs ». Elle constitue « un véritable crime contre l’humanité ». Une accusation déjà portée par le Saint-Père notamment en juin dernier devant une centaine de magistrats du monde entier réunis au Vatican.

Tout en reconnaissant que beaucoup a été fait pour mettre en lumière « la gravité et l’expansion de ce phénomène », le Pape rappelle que de nombreux efforts restent à faire pour sensibiliser davantage l’opinion publique et pour mieux coordonner l’action des gouvernements, des autorités judiciaires et législatives ainsi que des acteurs sociaux. « L’un des défis importants dans ce travail de sensibilisation, d’éducation et de coordination, c’est de combattre une certaine indifférence voire une complicité (de la part de nombreuses personnes) alors que des intérêts économiques puissants et des réseaux criminels sont à l’œuvre ». Le Saint-Père salue ainsi « les efforts énormes et souvent silencieux » des congrégations religieuses, en particulier féminines, dans l’accompagnement des victimes. Et il invite en cette année sainte, comme le bon samaritain, à panser les nombreuses plaies présentes dans notre monde avec le baume de la miséricorde.