Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

trois attitudes avec l’Esprit Saint

06-10-2016 source : Radio Vatican

«La vraie doctrine n’est pas une adhésion rigide à la loi, mais c’est la révélation de Dieu qui se laisse trouver davantage chaque jour à ceux qui sont ouverts à l’Esprit Saint» a dit le Pape François ce jeudi 6 octobre au matin, lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe.

L’Esprit Saint est «le grand don du Père» : sans lui, il y a de la «fermeture, de la peur». Nous pouvons avoir trois attitudes avec l’Esprit Saint.

La première est celle que Saint-Paul reprocha aux Galates : la croyance justifiée par la Loi et non par Jésus, «qui donne sens à la Loi. Il est vrai qu’il y a des Commandements et nous devons les suivre ; mais toujours par la grâce de ce don que nous a donné le Père, le don de l’Esprit Saint.»

La seconde attitude est d’attrister l’Esprit Saint,  «lorsque nous ne laissons pas celui qui inspire nous faire avancer dans la vie chrétienne», lorsque «nous ne laissons pas celui qui dit, pas avec la théologie de la Loi, mais avec la liberté de l’Esprit, ce que nous devons faire. Nous devenons tièdes», nous tombons dans la «médiocrité chrétienne» parce que l’Esprit Saint ne «peut pas opérer en nous

La troisième attitude est, au contraire, de s’ouvrir à l’Esprit Saint, et le laisser nous porter en avant. «C’est ce qu’ont fait les Apôtres : le courage le jour de la Pentecôte. Ils ont perdu la peur et ils se sont ouverts à l’Esprit Saint. Nous pouvons nous demander aujourd’hui, est-ce que j’ignore l’Esprit Saint ?»

du voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 5 octobre 2016

condensé

Frères et sœurs, je remercie Dieu qui m’a permis de réaliser mon Voyage apostolique en Géorgie et en Azerbaïdjan. Dans ces deux pays l’Église catholique est appelée à être présente spécialement par le signe de la charité et de la promotion humaine, en communion avec les autres Églises et Communautés chrétiennes et en dialogue avec les autres communautés religieuses, dans la certitude que Dieu est Père de tous et que nous sommes tous frères et sœurs. En Géorgie, cette mission passe par la collaboration avec les frères orthodoxes qui sont la grande majorité de la population. La rencontre avec le Patriarche Élie II a été très émouvante, ainsi que la visite à la cathédrale patriarcale où se vénère la relique de la tunique du Christ, symbole de l’unité de l’Église. Avec la Communauté Assyro-Chaldéenne, nous avons prié pour la paix en Syrie, en Irak et dans tout le Moyen-Orient. En Azerbaïdjan où la majorité de la population est musulmane, nous avons vécu deux moments que la foi sait tenir dans une juste relation : l’Eucharistie avec la petite communauté catholique et la rencontre interreligieuse. La communion au Christ nous pousse en effet à chercher la rencontre et le dialogue avec tous ceux qui croient en Dieu, pour construire ensemble un monde plus juste et plus fraternel.

Je vous confie à l’intercession de saint François d’Assise et de sainte Thérèse de Lisieux, afin que vous marchiez courageusement sur les chemins de la sainteté, dans la recherche d’une authentique fraternité entre tous. Que Dieu vous bénisse !

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séisme du 24 août : le Pape à Amatrice

Le Pape François s’est rendu ce mardi 4 octobre 2016 dans les trois villages frappés par le séisme meurtrier du 24 août dernier, qui avait fait au total près de 300 morts et 400 blessés.

Dans un cadre privé, qui n’avait fait l’objet d’aucune communication préalable officielle, le Pape a salué les habitants et les services de secours et de déblaiement, tout d’abord à Amatrice, le village le plus durement touché, avec 234 morts, soit l’équivalent de 10% de la population. Accompagné par l’évêque de Rieti, il s’est notamment rendu dans l’école du village, interrompant à l’improviste les cours, organisés dans des préfabriqués, le temps de la reconstruction. Le Pape s’est aussi rendu dans la « zone rouge », théoriquement interdite aux visiteurs en raison du risque d’éboulement. Après avoir récité un Ave Maria avec la population locale, il a prié, seul et en silence, au milieu des ruines.

Le Pape s’est aussi rendu à Arquata dela Tronto, où 50 personnes avaient trouvé la mort, et à Accumoli, où 11 décès avaient été déplorés. Il s’est aussi rendu à l’hôpital San Raffaele à Borbona, saluant les 60 pensionnaires de cette maison de retraite, dont beaucoup avaient perdu leurs logements lors du séisme.