Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

prière pour le jubilé de la miséricorde

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06-05-2015 source : Radio Vatican

A l’occasion du Jubilé de la Miséricorde, le Pape a écrit une prière spéciale qui vient d’être publiée. Il est bon que les associés de la Médaille Miraculeuse puisse en prendre connaissance :

Seigneur Jésus-Christ,
toi qui nous a appris à être miséricordieux comme le Père céleste,
et nous a dit que te voir, c’est Le voir.
Montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
Ton regard rempli d’amour a libéré Zachée et Matthieu
de l’esclavage de l’argent,
la femme adultère et Madeleine de la quête du bonheur
à travers les seules créatures ;
tu as fais pleurer Pierre après son reniement,
et promis le paradis au larron repenti.
Fais que chacun de nous écoute cette parole dite à la Samaritaine comme s’adressant à nous :
Si tu savais le don de Dieu !

Tu es le visage visible du Père invisible,
du Dieu qui manifesta sa toute-puissance par le pardon et la miséricorde :
fais que l’Église soit, dans le monde, ton visage visible,
toi son Seigneur ressuscité dans la gloire.
Tu as voulu que tes serviteurs soient eux aussi habillés de faiblesse
pour ressentir une vraie compassion à l’égard de ceux qui sont dans l’ignorance et l’erreur :
fais que quiconque s’adresse à l’un d’eux se sente attendu, aimé, et pardonné par Dieu.

Envoie ton Esprit et consacre-nous tous de son onction
pour que le Jubilé de la Miséricorde soit une année de grâce du Seigneur,
et qu’avec un enthousiasme renouvelé, ton Église annonce aux pauvres la bonne nouvelle
aux prisonniers et aux opprimés la liberté,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue.

Nous te le demandons par Marie, Mère de la Miséricorde,
à toi qui vis et règnes avec le Père et le Saint Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

la beauté du mariage chrétien

« La beauté du mariage chrétien » : c’est le thème que le Pape François a abordé dans sa catéchèse place Saint-Pierre ce mercredi matin. Poursuivant son cycle dédié à la famille, il est donc revenu sur ce qui n’est pas « simplement » une cérémonie « qui se fait à l’église, avec les fleurs, la robe et les photos » mais sur ce qui constitue « un sacrement qui a lieu dans l’Église et qui fait aussi l’Église, en donnant naissance à une nouvelle communauté familiale ».

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 6 mai 2015

Frères et sœurs, le mariage est un sacrement qui construit l’Église en donnant naissance à une nouvelle communauté familiale. Saint Paul enseigne que l’amour entre les conjoints est l’image de l’amour entre le Christ et son Église.  L’on aime comme Dieu aime, pour toujours. L’analogie de Saint Paul est certes imparfaite, mais nous devons en cueillir le sens spirituel qui est très haut et révolutionnaire, et en même simple, à la portée de chaque homme et femme qui se confient à la grâce de Dieu. Le mariage est en réalité inscrit dans le dessin créateur de Dieu, et avec la grâce du Christ, de très nombreux couples chrétiens, malgré leurs limites, leurs péchés, l’ont réalisé !  Ce sacrement est un grand acte de foi et d’amour : il témoigne du courage de croire à la beauté de l’acte créateur de Dieu et de vivre cet amour qui pousse à aller toujours plus loin, plus loin que soi-même et même plus loin que sa famille.

La vocation chrétienne à aimer sans réserve et sans mesure est ce qui est, avec la grâce du Christ, à la base même du libre consensus qui constitue le mariage. Elle s’édifie dans ses réussites et pâtit de ses échecs. La décision de “s’épouser dans le Seigneur”,  contient aussi une dimension missionnaire, qui signifie avoir dans le cœur la disponibilité de se faire l’intermédiaire de la bénédiction de Dieu et de la grâce du Seigneur pour tous. Le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. La vocation des époux, moyennant la grâce du Christ, est de s’aimer sans réserve et sans mesure, dans la radicalité du don de soi, la réciprocité et le respect.

L’Église est pleinement engagée dans l’histoire de chaque mariage chrétien : elle s’édifie sur leurs réussites et souffre de leurs échecs. Pour offrir à tous les dons de la foi, de l’amour et de l’espoir, elle a besoin aussi de la fidélité courageuse des époux à la grâce de leur sacrement », et ce, « avec toutes les joies, les fatigues que ce chemin comporte dans un mariage et dans une famille. les maris ont à aimer leur femme « comme leur propre corps » comme l’a dit saint Paul, à l’aimer comme le Christ a aimé l’Église et s’est donné  lui-même pour elle. Le mariage a aussi une dimension missionnaire. L’Église, pour transmettre à tous la foi, l’espérance et la charité, a besoin de la courageuse fidélité des époux à la grâce du sacrement qu’ils ont reçu. Il est beau que la force et la tendresse de Dieu se transmettent ainsi de couple en couple, de famille en famille. Saint Paul a raison, il s’agit vraiment d’un grand mystère !

En ce début de mois de Marie je vous invite à renouveler votre amour envers la Mère de Jésus, passant un peu plus de temps auprès d’elle. Présentez lui avec confiance toutes vos intentions.

A l’issue de l’audience générale, le Pape a lancé un appel à l’occasion des 70 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

A cette occasion, je demande au Seigneur, par l’intercession de Marie Reine de la Paix, que la société humaine apprenne des erreurs du passé et que face aux conflits actuels qui déchirent certaines régions du monde, tous les responsables civils s’engagent dans la recherche du bien commun et dans la promotion de la culture de la paix.


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 Notre mois de Marie de la Médaille Miraculeuse avec Sœur Catherine Labouré : 6 MAI

Le chrétien n’est pas sadomasochiste

05-05-2015 source : Radio Vatican

Épreuves, confiance et paix : ce sont les trois mots autour desquels le Pape François développé son homélie ce mardi matin lors de la messe dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Le chrétien n’a pas un comportement sadomasochiste face aux difficultés mais il se confie au Seigneur avec confiance et espoir.

L’exemple en est donné par saint Paul qui reste ferme dans la foi malgré toutes ses épreuves et qui encourage ses frères à espérer dans le Seigneur. De la même manière pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut « passer par des mauvais moments, des moments difficiles ». Mais ce n’est pas « un comportement sadomasochiste ». Il s’agit de « la lutte chrétienne » contre le principe de ce monde qui cherche à nous séparer de « la parole de Jésus, de la foi, de l’espoir ».

« Supporter, c’est avoir plus que de la patience, c’est porter sur ses épaules le poids des épreuves. Mais Jésus nous dit : “ayez courage dans ces moments. Moi j’ai vaincu, vous aussi vous serez vainqueurs.” Cette première parole nous illumine pour traverser les moments les plus difficiles de la vie, ces moments qui nous font aussi souffrir. »

Concernant le mot confiance, seul le Seigneur « est capable de nous donner la force, de nous donner la persévérance dans la foi, de nous donner l’espoir ». « Confier au Seigneur quelque chose, confier au Seigneur ce moment difficile, me confier au Seigneur, confier au Seigneur nos fidèles, nous les prêtres et les évêques, confier au Seigneur nos familles, nos amis et dire au Seigneur : “prends soin d’eux, ce sont les tiens”. C’est une prière que nous ne faisons pas toujours, la prière de confiance. »

De cette confiance vient le troisième mot : la paix. Quand Jésus donne sa paix à ses disciples, il ne donne pas « une simple tranquillité mais une paix qui va à l’intérieur, une paix qui te donne la force, qui renforce ce que aujourd’hui nous avons demandé au Seigneur : notre foi et notre espoir ».