Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Saint Benoît

saint Benoit enluminure | DRÀ l’audience générale du mercredi 8 avril 2008, place saint Pierre à Rome, le Pape émérite Benoit XVI a parlé du grand saint dont il porte le nom :

« La vie et l’œuvre de saint Benoît, père du monachisme occidental, ont exercé une influence fondamentale sur la civilisation et sur la culture européennes. Né vers 480 à Nursie, il étudie à Rome, puis il se retire dans la solitude, ne voulant plaire qu’à Dieu. Ce temps fut pour lui une période de maturation intérieure, qui lui permit de lutter contre les tentations. Il décide alors de fonder ses premiers monastères près de Subiaco. En 529, il s’établit à Montecassino, sur une hauteur, montrant ainsi qu’un monastère, tout en étant loin, a aussi une finalité publique dans la vie de l’Église et de la société. »

« À sa mort, en 547, Benoît laisse, avec sa Règle et la famille bénédictine, un patrimoine qui portera du fruit dans le monde entier. L’engagement premier du disciple de saint Benoît est la recherche sincère de Dieu, sur le chemin tracé par le Christ humble et obéissant, à l’amour duquel il ne doit rien préférer. La Règle demeure étonnamment moderne, offrant des indications utiles pour tous ceux qui cherchent un guide sur leur chemin vers Dieu. En 1964, le Pape Paul VI a proclamé saint Benoît Patron de l’Europe. »

« À l’exemple de saint Benoît, donnez une place importante à la prière et à la contemplation du visage du Christ ressuscité présent et agissant dans votre vie! »

Pour nous, associés de la médaille miraculeuse, c’est une invitation à prendre en compte.

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Le regard de Jésus

 Pour parler du terrible scandale des abus sur des mineurs par des membres du clergé, le Pape François a médité sur un moment poignant de la passion du Christ, sur l’instant où le regard de Jésus croise celui de Pierre, qui venait de le renier et pleure. Et il l’a fait dans l’homélie pendant la Messe célébrée hier au début du jour à Sainte-Marthe, où étaient présentes plusieurs victimes, avec lesquelles il a ensuite passé toute la matinée dans une série de longs entretiens privés.

 

images_5A eux, mais en ne s’adressant pas seulement aux catholiques, l’Évêque de Rome a ouvert son cœur devant cet abîme du mal : non seulement des actes déplorables, mais même un « culte sacrilège » qui a profané chez ces innocents l’image de Dieu même, a dit avec angoisse le Pape. Et on avait l’impression d’entendre les paroles de son prédécesseur Benoît XVI prononcées avec honte et humilité, prenant sur lui les péchés et les crimes de membres de l’Église, dans les différentes rencontres avec des groupes de victimes.

Et le Pape François lui aussi, devant Dieu et son peuple, a déclaré avec force la gravité et l’ignominie d’actes qui laissent des cicatrices pour toute la vie, et qui ont parfois causé le désespoir du suicide. En demandant ensuite pardon pour « les actes d’omission de la part des chefs de l’Église », il a remercié le courage de qui a fait émerger la vérité et déchiré ainsi les ténèbres d’une obscurité qui peut être guérie « par le baiser de l’enfant Jésus ».

Mais surtout le Pape a demandé la grâce des larmes, pour que « l’Église pleure et répare pour ses fils et ses filles qui ont trahi. Pour se relever après les chutes, en implorant que les loups ne dévastent plus le troupeau de Dieu.

comme Jésus, soulager et réconforter

06-07-2014 source : Radio Vatican

A l’Angélus, dimanche, devant la foule des fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre, sous un chaud soleil estival, le Pape François a invité les chrétiens à apporter, à l’exemple de Jésus, le soulagement et le réconfort aux personnes qui souffrent, qui sont épuisées, qui ont besoin d’aide, de tendresse et d’espérance.

Ces personnes sont nombreuses. Il y a ceux qui sont opprimés par des conditions de vie précaires, par des situations existentielles difficiles et parfois dépourvues de références solides. Dans les pays les plus pauvres, mais aussi dans les périphéries des pays plus riches, il y a tant de personnes qui ploient sous le poids insupportable de l’abandon et de l’indifférence, qui fait tant de mal à ceux qui sont dans le besoin, surtout quand ce sont les chrétiens qui se montrent indifférents.

Les chrétiens sont appelés à leur tour à prendre sur eux le fardeau de leur prochain

En marge de la société, a dit le Saint-Père, il y a tant d’hommes et de femmes touchés par l’indigence, mais aussi par l’insatisfaction et les frustrations. Nombreux sont ceux qui sont contraints de quitter leur pays natal, mettant en péril leur propre vie. Ils sont encore plus nombreux ceux qui supportent chaque jour les conséquences d’un système économique qui exploite l’homme, qui lui impose un « joug » insupportable que les quelques privilégiés ne veulent pas porter. Et puis, il y a aussi ceux qui ont tout. Mais dont le cœur est vide.

Jésus s’adresse à toutes ces personnes quand il affirme dans l’Évangile de Matthieu : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos. Les chrétiens sont appelés à leur tour à prendre sur eux le fardeau de leur prochain, avec une attitude douce et humble à l’image du Maître. La douceur et l’humilité, selon le Pape François, nous aident non seulement à soulager les autres, mais aussi à ne pas peser sur eux par nos points de vue personnels, nos jugements, nos critiques ou notre indifférence.