Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

au Sanctuaire du Divino Amore

MESSAGE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS

Veillée de prière au Sanctuaire du Divino Amore
pour la journée mariale – Année de la Foi

 

Samedi 12 octobre 2013

logo de l'année de la foi Chers frères et sœurs,

Je salue tous les pèlerins présents au sanctuaire du Divino Amore et ceux qui sont reliés depuis les sanctuaires mariaux de Lourdes, Nazareth, Lujan, Vailankanni, Guadalupe, Akita, Nairobi, Banneux, Czestochowa et Marian Valley.

Ce soir, je me sens uni à vous tous dans la prière du Saint Rosaire et de l’Adoration Eucharistique, sous le regard de la Vierge Marie.

Le regard ! Combien c’est important ! Tant de choses peuvent se dire avec un regard ! Affection, encouragement, compassion, amour, mais aussi réprobation, envie, orgueil et même haine. Souvent le regard dit plus que les paroles, ou dit ce que les paroles ne réussissent pas ou n’osent pas dire.

Qui la Vierge Marie regarde-t-elle ? Elle nous regarde tous, chacun de nous. Et comment nous regarde-t-elle ? Elle nous regarde comme une Mère, avec tendresse, avec miséricorde, avec amour. C’est ainsi qu’elle a regardé son Fils Jésus, à tous les moments de sa vie, joyeux, lumineux, douloureux, glorieux, comme nous le contemplons dans les Mystères du Saint Rosaire, simplement avec amour.

Quand nous sommes fatigués, découragés, écrasés par les problèmes, regardons Marie, sentons son regard qui dit à notre cœur : « Courage, mon enfant, c’est moi qui te soutiens !» La Vierge nous connaît bien, elle est une maman, elle sait bien quelles sont nos joies et nos difficultés, nos espérances et nos déceptions. Quand nous sentons le poids de nos faiblesses, de nos péchés, regardons Marie, qui dit à notre cœur : « Relève-toi, va chez mon Fils Jésus, en lui tu trouveras accueil, miséricorde, et une force nouvelle pour continuer le chemin ».

Le regard de Marie ne s’adresse pas seulement à nous. Au pied de la Croix, quand Jésus lui confie l’Apôtre Jean, et avec lui nous tous, en disant : « Femme, voici ton fils » (Jn 19, 26), le regard de Marie est fixé sur Jésus. Et Marie nous dit, comme aux noces de Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2, 5). Marie indique Jésus, elle nous invite à témoigner de Jésus, elle nous conduit toujours à son Fils Jésus, parce qu’en lui seul se trouve le salut, lui seul peut transformer l’eau de la solitude, de la difficulté, du péché, en vin de la rencontre, de la joie, du pardon. Lui seul.

« Bienheureuse parce que tu as cru !» Marie est bienheureuse par sa foi en Dieu, par sa foi, parce que le regard de son cœur a toujours été fixé sur Dieu, sur le Fils de Dieu qu’elle a porté dans son sein et qu’elle a contemplé sur la Croix. Dans l’adoration du Saint Sacrement, Marie nous dit : « Regarde mon Fils Jésus, tiens le regard fixé sur lui, écoute-le, parle avec lui. Il te regarde avec amour. N’aie pas peur ! Il t’enseignera à le suivre pour témoigner de lui, dans les grandes et les petites actions de ta vie, dans les relations de famille, dans ton travail, dans les moments de fête ; il t’enseignera à sortir de toi-même, pour regarder les autres avec amour, de même que lui t’a aimé et t’aime, non en paroles mais par les faits ».

Ô Marie, fais-nous sentir ton regard de Mère, conduis-nous à ton Fils, fais que nous ne soyons pas des chrétiens de « vitrine », mais des chrétiens qui sachent « se salir les mains » pour construire, avec ton Fils Jésus, son Royaume d’amour, de joie et de paix.

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Heureuse toi qui as cru

Heureuse toi qui as cru

Journée Mariale “Heureuse toi qui as cru” les 12 et 13 octobre prochains à Rome. Pendant cette Année de la foi, nous sommes tous invités à renouveler notre foi avec Marie, Mère de Dieu et parfaite disciple du Seigneur. A cette occasion, la statue originale de la Vierge de Fatima est présente à Rome.

Accueil de la Vierge de Fatima et catéchèse mariale du Saint Père.

Dans la matinée de samedi, les fidèles se sont rendus en pèlerinage sur la tombe de Saint-Pierre au Vatican et, dans l’après-midi, ils devaient écouter une catéchèse du pape François sur Marie. Avant cela, la statue de la Vierge de Fatima, arrivée le matin même, a été portée en procession sur la place puis exposée à la dévotion des fidèles.

Cette statue de la Vierge, qui ne quitte pratiquement jamais le sanctuaire de Fatima, après son arrivée à l’aéroport romain de Fiumicino et avant son arrivée à la Maison Sainte-Marthe, où elle a été accueillie par le pape François, a fait étape dans la chapelle du monastère Mater Ecclesiae, où réside le pape émérite Benoît XVI.  L’accueil de la statue de Notre-Dame de Fatima était prévu à 17h, place Saint-Pierre, avec une Via Matris (un chemin de la Mère) et une catéchèse mariale du Saint Père.

Dans la soirée, la statue a été transportée au sanctuaire marial du Divin Amour, à une dizaine de kilomètres au Sud de Rome, où elle restera toute la nuit pour que les fidèles puissent encore la vénérer.

Le sanctuaire accueille et guide les pèlerins tout au long de la soirée et de la nuit. La veillée commence après le chapelet international et il sera possible de se confesser.

Dimanche 13 octobre :

Acte de confiance du pape François à la Vierge

ND de FatimaMesse à l’occasion de la Journée mariale de l’Année de la foi : à 10h30,  dans la matinée de dimanche, le pape François présidera la messe sur la place Saint-Pierre, en présence de la statue de la Vierge de Fatima, et prononcera à cette occasion un “acte de confiance“ à la Vierge. Ce geste montrera une fois encore l’attachement du souverain pontife à la Vierge de Fatima. Après son élection, il avait demandé explicitement au patriarche de Lisbonne, le cardinal José da Cruz Policarpo, que son pontificat soit consacré à la Vierge. La consécration a eu lieu le 13 mai, lors d’une messe marquant le 96e anniversaire des apparitions de la Vierge à trois petits bergers, en 1917.

Catéchèse du pape François Lire la suite →

la vigilance face au démon

2013-10-11 Radio Vatican

Nous devons toujours rester vigilants face aux tromperies du démon. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de la messe de ce matin en la chapelle de la maison Saint Marthe. Le Pape a souligné que le mal ne peut être vaincu par des comportements « à moitié » et qu’il faut suivre Jésus sans tergiversations. Il a également rappelé que nous ne devons pas relativiser la vérité dans la lutte contre le démon.

Jésus chasse les démons et quelqu’un commence à donner des explications pour « diminuer la force du Seigneur » : en concentrant l’homélie sur l’Évangile du jour, le Pape a souligné qu’il y a toujours la tentation de vouloir amoindrir le personnage de Jésus comme si il était « tout au plus un guérisseur », qu’il ne faut pas vraiment prendre « au sérieux ». Un comportement « qui est arrivé à nos jours ».

Ne pas minimiser la réalité du démon

« Il y a certains prêtres lorsqu’ils lisent ce passage de l’Évangile, celui-ci mais également d’autres passages, qui disent : ‘Mais Jésus a guéri une personne d’une maladie mentale’. Ils ne lisent pas ceci, n’est-ce pas ? C’est vrai qu’en ce temps-là nous pouvions confondre une épilepsie avec le fait d’être possédé par le démon ; mais il est également vrai qu’il y avait un démon ! Et nous n’avons pas le droit de minimiser la chose, comme pour dire : ‘Tous ceux-ci n’étaient pas possédés par le démon, c’étaient des malades mentaux’. Non ! La présence du démon figure dans la première page de la Bible et la Bible finit avec la présence du démon, avec la victoire de Dieu sur le démon ». C’est pour cela qu’ « il ne faut pas être naïf ».

Le Seigneur nous donne certains critères pour « discerner » la présence du mal et pour aller « sur la voie chrétienne lorsqu’il y a des tentations ». Un des critères est de « ne pas suivre la victoire de Jésus sur le mal seulement « à moitié ». Le Seigneur dit « Ou tu es avec moi ou tu es contre moi ». Jésus, a souligné le Pape, est venu détruire le démon, « nous offrir la libération de « l’esclavage du démon sur nous ». Et nous ne pouvons pas dire qu’ainsi « nous exagérons ». « A ce point-là, il n’y a pas de nuances. Il y a une lutte et une lutte où se joue le salut, le salut éternel de chacun de nous ». Il y a ensuite le critère de la vigilance. « Nous devons toujours être vigilants, être vigilant face à la tromperie, à la séduction du mal. »

Un démon est chassé, un démon revient !

«Lorsque l’esprit impur sort de l’homme, il rôde dans des endroits déserts cherchant un soulagement mais comme il n’en trouve pas, il dit : « Je reviens dans ma maison, là d’où je suis sorti. » Et quand il la trouve balayée et ornée, il va prendre sept autres esprits pires que lui, ils viennent et s’installent. Et ainsi, « l’ultime condition de cet homme devient pire que la précédente ». « l’Évangile d’aujourd’hui commence par le démon chassé et finit avec le démon qui revient ! Saint-Pierre le disait ‘Il est comme un lion féroce qui rôde autour de nous’ ».

« C’est ainsi. Mais Père, vous êtes un peu antique ! Vous nous faites peur avec ces choses. Non, pas moi ! C’est l’Évangile ! Et ce ne sont pas des mensonges : c’est la parole du Seigneur ! Nous demandons au Seigneur la grâce de prendre ces choses au sérieux. Il est venu lutter pour notre salut. Il a vaincu le démon ! S’il vous plait, ne faisons pas d’affaires avec le démon. Il cherche à retourner à la maison, à prendre possession de nous…Ne pas relativiser, être vigilent ! Et toujours avec Jésus. »