Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Prière à Marie, Mère de l’Église et Mère de notre foi

PAPE FRANÇOIS

Prière à Marie, Mère de l’Église et Mère de notre foi*

Ô Mère, aide notre foi !

Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.

Éveille en nous le désir de suivre ses pas, en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse.

Aide-nous à nous laisser toucher par son amour, pour que nous puissions le toucher par la foi.

Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir.

Sème dans notre foi la joie du Ressuscité.

Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.

Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin. Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant, qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur !

*Prière à Marie extraite de l’encyclique Lumen Fidei (29 juin 2013)


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Une Église humble, qui mène le bon combat

Une Église humble, qui mène le bon combat

En la solennité des saints Pierre et Paul, patrons de la Ville éternelle, le Pape François a présidé la messe en la basilique Saint-Pierre de Rome, mercredi 29 juin. Le cardinal Re, doyen du Sacré-Collège a célébré et le Successeur de Pierre a prononcé l’homélie. Il a invité fidèles et pasteurs de l’Église à «se lever en hâte» et «mener le bon combat» spirituel, dans les pas des deux saints apôtres martyrs, piliers de l’Église.

 

MESSE EN LA SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL

HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS

Basilique Saint-Pierre
mercredi 29 juin 2022

_________________________________________

Le témoignage des deux grands apôtres Pierre et Paul se perpétue aujourd’hui dans la liturgie de l’Église. Au premier, envoyé en prison par le roi Hérode, l’ange du Seigneur dit : « Relevez-vous vite » (Ac 12,7) ; le second, résumant toute sa vie et son apostolat, dit : « J’ai combattu le bon combat » (2 Tm 4,7).

Regardons ces deux aspects – levons-nous vite et menons le bon combat – et demandons-nous ce qu’ils ont à suggérer à la communauté chrétienne aujourd’hui, alors que le processus synodal est en cours.

*

Tout d’abord, les Actes des Apôtres nous parlent de la nuit où Pierre est libéré des chaînes de la prison ; un ange du Seigneur toucha son côté pendant qu’il dormait, « le réveilla et lui dit: Lève-toi vite » (12,7). il le réveille et lui demande de se lever. Cette scène évoque Pâques, car on retrouve ici deux verbes utilisés dans les récits de la résurrection : se réveiller et se lever.

Cela signifie que l’ange a réveillé Pierre du sommeil de la mort et l’a poussé à se lever, c’est-à-dire à se relever, à sortir dans la lumière, à se laisser conduire par le Seigneur pour franchir le seuil de toutes les portes fermées ( voir v. 10). C’est une image significative pour l’Église.

Nous aussi, en tant que disciples du Seigneur et en tant que communauté chrétienne, nous sommes appelés à nous élever rapidement pour entrer dans le dynamisme de la résurrection et nous laisser conduire par le Seigneur sur les chemins qu’Il veut nous montrer.

*

Nous subissons encore de nombreuses résistances internes qui ne nous permettent pas de bouger, de nombreuses résistances. Parfois, en tant qu’Église, nous sommes submergés par la paresse et nous préférons nous asseoir et contempler les quelques choses sûres que nous possédons, au lieu de nous lever pour jeter notre regard vers de nouveaux horizons, vers le large.

Nous sommes souvent enchaînés comme Pierre dans la prison de l’habitude, effrayés par les changements et liés à la chaîne de nos habitudes. Mais on glisse ainsi dans la médiocrité spirituelle, on risque de « vivre » même dans la vie pastorale, l’enthousiasme de la mission s’estompe et, au lieu d’être signe de vitalité et de créativité, on finit par donner une impression de tiédeur et l’inertie.

Alors, le grand courant de nouveauté et de vie qu’est l’Évangile – écrit le Père de Lubac – entre nos mains devient une foi qui « tombe dans le formalisme et l’habitude, […] une religion de cérémonies et de dévotions, d’ornements et de vulgaires consolations […]. Christianisme clérical, christianisme formaliste, christianisme terne et endurci » (Le drame de l’humanisme athée. L’homme devant Dieu, Milan 2017, 103-104).

*

Le Synode que nous célébrons nous appelle à devenir une Église debout, non repliée sur elle-même, capable de regarder au-delà, de sortir de ses prisons pour aller à la rencontre du monde, avec le courage d’ouvrir ses portes. Cette même nuit, il y eut une autre tentation (cf. Ac 12, 12-17) : cette fille effrayée, au lieu d’ouvrir la porte, revient raconter des fantasmes. Nous ouvrons les portes. C’est le Seigneur qui appelle. Nous ne sommes pas comme Rode qui revient.

Une Église sans chaînes ni murs, dans laquelle chacun peut se sentir accueilli et accompagné, dans laquelle se cultive l’art de l’écoute, du dialogue, de la participation, sous la seule autorité de l’Esprit Saint.

Une Église libre et humble, qui « se lève vite », qui ne s’attarde pas, ne retarde pas les défis d’aujourd’hui, ne s’attarde pas dans l’enceinte sacrée, mais se laisse animer par la passion de l’annonce de l’Évangile et du désir d’atteindre tout le monde et d’accueillir tout le monde. N’oublions pas ce mot : tout le monde. Tous!

Allez au carrefour et amenez tout le monde, aveugle, sourd, boiteux, malade, juste, pécheur : tout le monde, tout le monde ! Cette parole du Seigneur doit résonner, résonner dans l’esprit et dans le cœur : tout le monde, dans l’Église il y a de la place pour tout le monde.

Et bien des fois nous devenons une Église aux portes ouvertes mais pour écarter les gens, pour condamner les gens. Hier l’un d’entre vous m’a dit : « Pour l’Église ce n’est pas le temps du congé, c’est le temps de l’accueil ». « Ils ne sont pas venus au banquet… » – Allez à l’intersection. Tout le monde, tout le monde ! « Mais ce sont des pécheurs… » – Tout le monde !

*

La deuxième lecture a ensuite ramené les paroles de Paul qui, retraçant toute sa vie, affirme : « J’ai combattu le bon combat » (2 Tm 4,7). L’Apôtre se réfère aux innombrables situations, parfois marquées par la persécution et la souffrance, dans lesquelles il ne s’est pas épargné pour annoncer l’Évangile de Jésus.

Or, à la fin de sa vie, il constate qu’il se passe encore beaucoup de choses dans l’histoire de la »bataille », parce que beaucoup ne sont pas disposés à accueillir Jésus, préférant aller après leurs propres intérêts et à d’autres enseignants, plus à l’aise, plus facile, plus selon notre volonté.

Paul a fait face à son combat et, maintenant qu’il a terminé la course, il demande à Timothée et aux frères de la communauté de continuer ce travail avec vigilance, annonce, enseignements : bref, chacun doit accomplir la mission qui lui est confiée et faire sa propre part.

*

C’est une Parole de vie pour nous aussi, qui éveille la conscience que, dans l’Église, chacun est appelé à être disciple missionnaire et à offrir sa propre contribution. Et là, deux questions me viennent à l’esprit. La première est : que puis-je faire pour l’Église ? Ne vous plaignez pas de l’Église, mais engagez-vous dans l’Église.

Participer avec passion et humilité : avec passion, car nous ne devons pas rester des spectateurs passifs ; avec humilité, car s’engager dans la communauté ne doit jamais signifier occuper le devant de la scène, se sentir mieux et empêcher les autres de s’approcher.

L’Église dans le processus synodal signifie : tout le monde participe, personne à la place des autres ou au-dessus des autres. Il n’y a pas de chrétiens de première et seconde classe, tout le monde, tout le monde est appelé.

*

Mais participer, c’est aussi mener le « bon combat » dont parle Paul. C’est en fait une « bataille », car l’annonce de l’Évangile n’est pas neutre – que le Seigneur nous libère de distiller l’Évangile pour le rendre neutre : l’Évangile n’est pas de l’eau distillée -, il ne laisse pas les choses en l’état , n’accepte pas de compromis avec la logique du monde mais, au contraire, allume le feu du Royaume de Dieu où règnent les mécanismes humains du pouvoir, du mal, de la violence, de la corruption, de l’injustice, de la marginalisation.

Depuis que Jésus-Christ est ressuscité, servant de ligne de partage des eaux de l’histoire, « une grande bataille a commencé entre la vie et la mort, entre l’espoir et le désespoir, entre la résignation pour le pire et la lutte pour le meilleur, une bataille qui n’aura de répit que jusqu’à la défaite définitive de toutes les puissances de haine et de destruction » (C. M. Martini, Homélie pascale de la Résurrection, 4 avril 1999).

*

Et puis la deuxième question est : que pouvons-nous faire ensemble, en tant qu’Église, pour rendre le monde dans lequel nous vivons plus humain, plus juste, plus solidaire, plus ouvert à Dieu et à la fraternité entre les hommes ? Il ne faut surtout pas s’enfermer dans nos cercles ecclésiaux et s’enliser dans certaines de nos discussions stériles.

Attention à ne pas tomber dans le cléricalisme, le cléricalisme est une perversion. Le ministre qui devient clérical avec une attitude cléricale a fait fausse route ; pire encore sont les laïcs cléricalisés. Gardons-nous de cette perversion du cléricalisme. Aidons-nous à être levain dans la pâte du monde.

Ensemble, nous pouvons et devons faire des gestes d’attention pour la vie humaine, pour la protection de la création, pour la dignité du travail, pour les problèmes des familles, pour la condition des personnes âgées et de ceux qui sont abandonnés, rejetés et méprisés.

Bref, être une Église qui promeut la culture du soin, de la caresse, de la compassion pour les faibles et la lutte contre toutes les formes de dégradation, y compris celle de nos villes et lieux que nous fréquentons, afin que la joie de l’Évangile puisse resplendir dans la vie de chacun : c’est notre « bataille », c’est le défi.

Les tentations de rester sont nombreuses ; la tentation de la nostalgie qui nous fait regarder les autres comme des temps meilleurs, s’il vous plait ne tombez pas dans le « retard », ce retard de l’Église qui est à la mode aujourd’hui.

*

Frères et sœurs, aujourd’hui, selon une belle tradition, j’ai béni les Palliums pour les archevêques métropolitains nouvellement nommés, dont beaucoup participent à notre célébration. En communion avec Pierre, ils sont appelés à « se lever vite », à ne pas dormir, à être des sentinelles vigilantes du troupeau et, se levant, à « combattre le bon combat », jamais seuls, mais avec tout le saint Peuple fidèle de Dieu.

Et comme de bons bergers ils doivent se tenir devant le peuple, au milieu du peuple et derrière le peuple, mais toujours avec le saint peuple fidèle de Dieu, car ils font partie du saint peuple fidèle de Dieu avec le cher frère Bartolomée. Merci! Merci pour votre présence et le message de Bartolomée. Merci, merci de cheminer ensemble, car ce n’est qu’ensemble que nous pouvons être semence de l’Évangile et témoins de la fraternité.

Pierre et Paul intercèdent pour nous, intercèdent pour la ville de Rome, intercèdent pour l’Église et pour le monde entier. Amen.


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Le calme et la patience du Christ, moyen de faire le bien même dans les difficultés

Le calme et la patience du Christ,
le moyen de faire le bien même dans les difficultés

Dans la réflexion dominicale qui précède la prière de l’Angélus, le Pape François s’attarde sur l’attitude négative qui prévaut en nous quand, en nous dépensant pour le bien, nous trouvons des portes fermées ou ne sommes pas compris et devenons vindicatifs et intolérants. Suivre Jésus, c’est avancer avec détermination dans notre engagement, avec calme, patience et patience.

RENCONTRE MONDIALE DES FAMILLES

LE PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 26 juin 2022

_____________________________

Chers frères et sœurs, bonjour!

L’évangile de la liturgie de ce dimanche nous parle d’un tournant. Il dit ainsi : « Tandis que les jours de son élévation touchaient à leur fin, Jésus prit la ferme résolution de partir pour Jérusalem » (Lc 9, 51). Ainsi commence le « grand voyage » vers la ville sainte, qui nécessite une décision particulière car c’est la dernière.

Les disciples, pleins d’un enthousiasme encore trop mondain, rêvent que le Maître ira vers le triomphe ; Jésus, en revanche, sait que le rejet et la mort l’attendent à Jérusalem (cf. Lc 9, 22.43b-45) ; il sait qu’il devra beaucoup souffrir ; et cela nécessite une décision ferme. Ainsi Jésus va d’un pas décisif vers Jérusalem.

C’est la même décision que nous devons prendre si nous voulons être disciples de Jésus, en quoi consiste cette décision ? Parce que nous devons être des disciples de Jésus sérieusement, avec une vraie décision, pas – comme une vieille femme que j’ai rencontrée l’a dit – « des chrétiens à l’eau de rose ». Non! Chrétiens déterminés. Et l’épisode que l’évangéliste Luc raconte immédiatement après nous aide à comprendre cela.

*

Pendant qu’ils étaient en route, un village de Samaritains, ayant appris que Jésus se dirigeait vers Jérusalem – qui était la ville ennemie – ne l’accueillit pas. Les apôtres Jacques et Jean, indignés, suggèrent que Jésus punisse ces gens en laissant le feu descendre du ciel. Non seulement Jésus n’accepte pas la proposition, mais il réprimande les deux frères.

Ils veulent l’impliquer dans leur désir de vengeance et il n’est pas là (cf. vv. 52-55). Le « feu » qu’il est venu apporter sur la terre en est un autre (cf. Lc 12, 49) c’est l’amour miséricordieux du Père. Et pour faire grandir ce feu, il faut de la patience, il faut de la constance, il faut un esprit pénitentiel.

Jacques et Jean, en revanche, se laissent prendre par la colère. Et cela nous arrive aussi, quand, en faisant le bien, peut-être avec sacrifice, au lieu d’accueillir nous trouvons une porte fermée. Vient alors la colère : nous essayons même d’impliquer Dieu lui-même, en menaçant de châtiments célestes.

Jésus, en revanche, emprunte un autre chemin, non pas celui de la colère, mais celui de la ferme décision d’avancer, qui, loin de se traduire par de la dureté, implique calme, patience, longanimité, sans toutefois le moindre relâchement l’engagement de faire le bien. Cette façon d’être ne dénote pas une faiblesse mais, au contraire, une grande force intérieure. Se fâcher dans l’opposition est facile, c’est instinctif.

Ce qui est difficile, en revanche, c’est de se dominer, agissant comme Jésus qui – dit l’Évangile – partit « en route vers un autre village » (v. 56). Cela signifie que, lorsque nous constatons des fermetures, nous devons nous tourner vers faire le bien ailleurs, sans récriminations. Ainsi Jésus nous aide à être des personnes sereines, heureuses du bien accompli et qui ne recherchent pas l’approbation humaine.

*

Maintenant, demandons-nous : où en sommes-nous ? Où en sommes-nous ? Face aux déboires, aux incompréhensions, nous tournons-nous vers le Seigneur, lui demandons-nous sa fermeté à faire le bien ? Ou cherchons-nous une confirmation dans les applaudissements, finissant par être durs et pleins de ressentiment quand nous ne les entendons pas ?

Combien de fois, plus ou moins consciemment, cherchons-nous les applaudissements, l’approbation des autres ? Allons-nous faire cette chose pour les applaudissements? Non, ça ne marche pas. Il faut faire du bien au service et ne pas chercher les applaudissements.

Parfois, nous pensons que notre ferveur est due à un sens de la justice pour une bonne cause, mais en réalité, la plupart du temps, ce n’est rien de plus que de la fierté, associée à de la faiblesse, de la susceptibilité et de l’impatience.

Demandons donc à Jésus la force d’être comme lui, de le suivre avec fermeté sur ce chemin de service. Ne pas être vindicatif, ne pas être intolérant quand les difficultés surgissent, quand on se dépense pour le bien et que les autres ne le comprennent pas, voire, quand ils nous disqualifient. Non, silence et allons.

Que la Vierge Marie nous aide à prendre la ferme décision de Jésus de rester amoureux jusqu’au bout.

____________________________________

Après l’angélus

Chers frères et sœurs !

Je suis avec inquiétude ce qui se passe en Équateur. Je suis proche de ce peuple et j’encourage toutes les parties à abandonner la violence et les positions extrêmes. Apprenons : ce n’est qu’avec le dialogue que la paix sociale sera trouvée, je l’espère bientôt, avec une attention particulière aux populations marginalisées et aux plus pauvres, mais toujours dans le respect des droits de tous et des institutions du pays.

Je tiens à exprimer ma proximité aux membres de la famille et aux sœurs de Sœur Luisa Dell’Orto, Petite Sœur de l’Évangile de Charles de Foucauld, tuée hier à Port-au-Prince, capitale d’Haïti. Sœur Luisa y vivait depuis vingt ans, se consacrant avant tout au service des enfants des rues. Je confie son âme à Dieu et je prie pour le peuple haïtien, surtout pour les plus petits, afin qu’ils aient un avenir plus paisible, sans misère et sans violence. Sœur Luisa a fait de sa vie un don pour les autres jusqu’au martyre.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et de nombreux pays. Je vois le drapeau argentin, mes compatriotes, je vous salue tellement ! Je salue  les fidèles de Lisbonne, les étudiants de l’Institut Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly, France, et ceux de Telfs, Autriche. Je salue le chœur polyphonique de Riesi, le groupe de parents de Rovigo et la communauté pastorale de Beato Serafino Morazzone de Maggianico.

Je vois qu’il y a des drapeaux de l’Ukraine. Là-bas, en Ukraine, les bombardements se poursuivent, causant morts, destructions et souffrances à la population. S’il vous plaît, n’oubliez pas ce peuple déchiré par la guerre. Ne l’oublions pas dans le cœur et avec nos prières.

Je vous souhaite un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse