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L’apparition du Ressuscité à sa Sainte Mère

L’apparition à sa Sainte Mère,
condition des autres apparitions du Ressuscité

“L’apparition à Notre Dame” est la première apparition du Ressuscité, selon une longue tradition chrétienne. L’apparition du Christ ressuscité à sa Mère n’est pas dans les évangiles, mais ceux-ci  en donnent des indices, comme l’a rappelé saint Jean-Paul II dans une catéchèse du 21 mai 1997.

Mais celui qui en a le plus diffusé la tradition, c’est probablement saint Ignace de Loyola dans les Exercices Spirituels, en apparaissant à la Vierge Marie, le Christ ressuscité a fondé son Église.

pourquoi le silence

Apparition du Christ à sa Mère - Rogier Van Der Weyden (1400-1464, Belgique)
Apparition du Christ à sa Mère – Rogier Van Der Weyden (1400-1464, Belgique)

Pour Jean-Paul II, si les évangiles rapportent plusieurs apparitions du Ressuscité, sans mentionner de rencontre de Jésus et de sa Mère, il ne faut pas déduire de ce « silence » que le Christ ressuscité n’est pas apparu à Marie. Il invite à réfléchir aux pourquoi de ce silence.

le récit de cette apparition n’était pas forcément nécessaire à « notre salut ». Pour les évangiles,  le Ressuscité est apparu d’abord à quelques femmes qui ont reçu cette mission de témoigner : « Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront » (Mt 28, 10). Le pape François a voulu que la fête de sainte Marie-Madeleine (cf. l’apparition de Jn 20, 17-18), « apôtre des apôtres », ait désormais le même «rang» que la fête des apôtres.

Et la foi dans le Ressuscité s’appuie justement sur le témoignage de ceux auxquels les saintes femmes ont été envoyées et que « Dieu a choisis » (Ac 10, 41), celui des Apôtres, qui « avec beaucoup de force » ont rendu témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus (cf. Ac 4, 33).

Le silence est vraisemblablement dû au fait qu’une apparition du Fils à sa Mère et le témoignage de celle-ci auraient pu être considérés comme n’étant pas « digne de foi » par « ceux qui niaient la Résurrection du Seigneur. »

Des apparitions passées sous silence

Mais n’y-a-t-il pas d’autres apparitions, pendant ces quarante jours passés par le Christ parmi les siens, que les évangiles auraient aussi passé sous silence ? Jean-Paul II qui cite l’apparition mentionnée par saint Paul (1 Co 15, 6) « à plus de cinq cents frères à la fois ». Ainsi, d’autres apparitions, notoires, du Ressuscité n’ont donc pas été rapportées.

Un indice aussi que le Christ est apparu à sa Mère : lorsque les saintes femmes se rendent au tombeau à l’aube, Marie, jusqu’ici inséparables d’elles, est absente, elle ne les accompagne pas (cf. Mc 16, 1 ; Mt 28, 1). Pourquoi ? Ne semble-t-il pas évident qu’elle l’a déjà rencontré, vivant ?

L’union au calvaire et à la résurrection

De fait, les premiers témoins de la Résurrection ont été les saintes femmes, au pied de la Croix, avec Marie, fermes « dans la foi ». Et, avant elles, Jésus se montre « tout d’abord à sa Mère, celle qui a conservé sa foi intacte dans l’épreuve. »

Enfin, « le caractère unique et spécial de la présence de la Vierge au Calvaire et son union parfaite à son Fils dans la souffrance de la Croix, semblent suggérer une participation très particulière au mystère de sa résurrection. »

Pour Sedulius, le Christ « s’est tout d’abord révélé à sa Mère dans la splendeur de la vie ressuscitée ». Et il met en relation l’Annonciation et la Résurrection : « Celle qui lors de l’Annonciation, avait été la voie de son entrée dans le monde, était appelée à diffuser la merveilleuse nouvelle de la Résurrection, pour être l’annonciatrice de sa glorieuse venue ».

Et c’est l’anticipation ce que l’Église est appelée à vivre : « Ainsi inondée par la gloire du Ressuscité, Elle anticipe le « resplendissement » de l’Église » (cf. Sedulius, Carmen Paschale, 5, 357-364, CSEL 10, 140s).

Avec Jean-Paul II notons aussi le lien entre Marie à l’Annonciation et Marie à la Résurrection dans la prière mariale du temps de Pâques « Regina Caeli » : « Au cours du temps pascal, la communauté chrétienne, s’adressant à la Mère du Seigneur, l’invite à se réjouir : « Regina Cæli, lætare. Alléluia ! », « Reine du ciel, réjouis-toi. Alléluia ! ».

Ainsi est rappelée la joie de Marie pour la Résurrection de Jésus, en prolongeant dans le temps le « réjouis-toi » que lui avait adressé l’Ange lors de l’Annonciation, afin qu’elle devienne « une cause de joie » pour toute l’humanité. »

Anticipation de l’humanité

Marie est « image et modèle de l’Église qui attend le Ressuscité » et qui, dans le groupe des disciples, « le rencontre au cours des apparitions pascales ». « il semble vraisemblable de penser que Marie a eu un contact personnel avec son Fils ressuscité, pour jouir elle aussi de la plénitude de la joie pascale ».

Est- mis en lumière le lien entre la présence de Marie « au Calvaire le Vendredi Saint » (cf. Jn 19, 25) et « au Cénacle à la Pentecôte » (cf. Ac 1, 14), pour en déduire aussi sa présence comme « témoin privilégié de la résurrection du Christ ». Elle a ainsi « complété » sa « participation à tous les moments essentiels du Mystère pascal ».

« En accueillant Jésus ressuscité, Marie est en outre signe et anticipation de l’humanité, qui espère le rejoindre, à travers la résurrection des morts.»

L’apparition à Marie, condition de toutes les autres

« les actes du Ressuscité » sont des « actes fondateurs et constitutifs de l’Église. »

Pour saint Ignace, le Christ apparaît à Marie « en corps et en âme » et « apparaître », pour le Christ, ne doit pas « être compris dans un sens étroit », mais que cela signifie aussi «communication» – et «réception» – «du salut et de sa joie».

Certes, la gloire du ressuscité vient du Père : « Ressusciter, pour le Christ, c’est recevoir du Père la gloire qu’Il possède auprès de Lui de toute éternité et la gloire qu’Il a méritée par son œuvre rédemptrice ; c’est encore de pouvoir communiquer ce salut mérité. Sa gloire, le Christ la reçoit donc en premier lieu du Père. »

Cependant, pour saint Ignace, « l’humanité peut accroître la gloire de Dieu ». Ainsi, « le Ressuscité reçoit également sa gloire de l’humanité qu’Il a sauvée, lorsque celle-ci, accueille dans la foi, l’espérance et l’amour, la Vie que son Sauveur lui communique. »

C’est pour quoi « l’apparition du Christ ressuscité à Marie est la condition de possibilité de toutes les autres». Il s’agit, comme à l’Annonciation, d’un don et de sa réception.

La disponibilité totale de la Vierge Marie à accueillir la réalité de la résurrection est importante. « Marie n’est pas à l’origine de l’acte de ressusciter du Christ, mais le Ressuscité n’apparaîtra jamais à personne s’Il n’a trouvé d’abord un espace totalement virginal où son apparaître peut pleinement se déployer, où sa gloire et sa joie peuvent en totalité se communiquer et se constituer.

En ce sens, l’accueil du Ressuscité par Marie est non seulement la condition de possibilité de toutes les autres apparitions, il est vraiment constitutif pour sa part de la gloire et de la joie du Ressuscité lui-même. De même qu’il n’a pu entrer dans le monde par son incarnation que par la médiation du fiat de Marie, Il ne peut apparaître dans toute sa gloire de Rédempteur que par l’accueil virginal de Notre Dame.

D’une part, « en apparaissant à Marie, le Christ ressuscité l’agrège, d’une manière définitive déjà, à son corps de gloire, à son corps mystique ». Et d’autre part, « dans l’apparition dont elle est la bénéficiaire, Marie consent à la Résurrection » – alors que les évangiles rapportent les résistances de tel ou tel apôtre -, elle «accepte de faire partie définitivement du Corps du Ressuscité».

La figure de l’humanité croyante

Pour saint Ignace, « c’est au nom de toute l’humanité » que Marie « a consenti et coopéré à l’Incarnation rédemptrice » et, « en tant que telle, elle est, devant le Christ et auprès du Christ, la figure de l’humanité croyante, espérante et aimante » : « en d’autres termes, elle est la figure de l’Église .

«Ainsi, pour l’auteur des Exercices Spirituels, « le Christ ressuscité apparaît à Marie en tant qu’elle représente et récapitule en elle-même toute l’Église » : « Elle lui offre (…) un espace virginal et immaculé où son apparaître peut se déployer sans obstacle.»

«Il trouve en elle son Corps de gloire. Il peut lui communiquer la totalité du salut et de la grâce, de telle sorte qu’associée à son œuvre de salut depuis l’Incarnation, elle puisse devenir, après avoir participé de la manière la plus étroite à Sa Passion, sa parfaite collaboratrice dans la diffusion même des fruits de la rédemption.»

«En d’autres mots, le Christ la constitue figure personnelle de l’Église-médiatrice de toute grâce. Le Seigneur, en effet, ne veut rien faire sans l’aide, sans la médiation, de son Épouse, l’Église. Celle-ci intervient dans la dispensation de toute grâce.»

« Ne fallait-il pas que le Christ apparaisse à celle qui est toute l’Église avant d’apparaître à d’autres personnes ? » «Cette apparition est, aux yeux d’Ignace, l’acte de fondation par excellence de l’Église.»

Selon saint Ignace, « Jésus ressuscité apparut premièrement à la Vierge Marie. Quoique l’Écriture n’en fasse pas mention, elle nous le donne assez à entendre, en disant qu’il apparut à tant d’autres. Elle suppose que nous avons l’intelligence, et que nous ne voulons pas mériter le reproche que le Sauveur fit un jour à ses Apôtres : « Êtes-vous encore sans intelligence? » »(cf. n. 299 « De la Résurrection de Jésus-Christ, notre Seigneur, et de sa première apparition» ).

Extraits inspirés de l’article du P. Jean-Marie Hennaux, jésuite belge :  «En apparaissant à la Vierge Marie, le Christ ressuscité a fondé son Église» ( Nouvelle Revue Théologique, 2004/1, tome 126, pp. 33 à 48).

L’apparition aux Apôtres, le soir de Pâques

L’apparition aux Apôtres, le soir de Pâques

PÂQUES : MARDI DANS L’OCTAVE

L’apparition aux Apôtres, le soir de Pâques n’est pas sans rappeler celle dont venaient d’êtres favorisés les disciples d’Emmaüs. Car cette fois encore, le Christ procède à une leçon d’Écriture Sainte, qui devait d’ailleurs lui être familière dès avant sa mort, puisqu’il débute ainsi :

«C’est bien ce que je vous ai dit quand j’étais encore avec vous : il faut que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, les prophètes et les psaumes. » Et il mange avec eux tout comme il avait rompu le pain avec les disciples d’Emmaüs.

Toutefois, avec les Apôtres, tout est plus appuyé. Le repas prend une valeur démonstrative : ce n’est donc pas un fantôme, mais le vrai corps du Sauveur, tangible, gardant les marques de sa passion, bien que glorieux et ressuscité.

D’autre part, Jésus ne se borne point à citer les Écritures qui le concernent, « il ouvre l’esprit des Apôtres à l’intelligence des textes sacrés ». On sent que le Christ donne la dernière main à la formation de ses Apôtres, poursuivie durant ses années de ministère terrestre.

C’est qu’il va les laisser comme ses témoins (Luc 24, 48) et ses successeurs. Déjà, en effet, il n’est plus d’ici. « Quand j’étais avec vous », leur dit-il. Par intermittences — et toujours si brièvement — il leur apparaîtra encore, juste ce qui est nécessaire. Mais, déjà, il est entré dans la gloire du Père.

Dom C. Jean Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Avec le Ressuscité pour sortir des tombeaux de nos peurs

Avec le Ressuscité pour sortir des tombeaux de nos peurs

Le Pape François au Regina Coeli en ce lundi de Pâques, lundi de l’Ange,  nous exhorte à abandonner les tombeaux de mensonges : Jésus ressuscité veut faire de nous des témoins de la vérité qui nous libère.

LE PAPE FRANÇOIS

REGINA CAELI

Place Saint-Pierre
Lundi de Pâques 18 avril 2022

Chers frères et sœurs, bonjour!

Les jours de l’Octave de Pâques sont comme un seul jour où se prolonge la joie de la Résurrection. Ainsi l’Évangile de la Liturgie d’aujourd’hui continue à nous parler du Ressuscité, de son apparition aux femmes qui étaient allées au tombeau (cf. Mt 28, 8-15).

Jésus va à leur rencontre, les salue ; puis il leur dit deux choses, qu’il nous fera aussi du bien d’accueillir, comme un cadeau de Pâques. Ce sont deux conseils du Seigneur, un cadeau de Pâques.

D’abord, il les rassure par deux mots simples : « N’ayez pas peur » (v. 10). N’ai pas peur. Le Seigneur sait que les peurs sont nos ennemies quotidiennes. Il sait aussi que nos peurs viennent d’une grande peur, la peur de la mort : peur de disparaître, de perdre des êtres chers, d’être malade et de ne plus s’en sortir…

Mais à Pâques, Jésus a vaincu la mort. Personne d’autre ne peut donc nous dire de manière plus convaincante : « N’ayez pas peur », « n’ayez pas peur ». Le Seigneur le dit juste là, à côté du tombeau dont il est sorti victorieux. Il nous invite ainsi à sortir des tombes de nos peurs. Écoutons bien : sortez des tombes de nos peurs, car nos peurs sont comme des tombes, elles nous enterrent à l’intérieur.

Il sait que la peur est toujours tapie à la porte de notre cœur et que nous avons besoin de nous entendre répéter pour ne pas avoir peur, pour ne pas avoir peur, pour ne pas avoir peur : le matin de Pâques comme le matin de tous les jours pour entendre :

« Ne pas avoir peur». Soit brave. Frère, sœur qui croyez en Christ, n’ayez pas peur !  » – Jésus te dit – « Moi j’ai ressenti la mort pour toi, j’ai pris ton mal sur moi. Maintenant je suis ressuscité pour te dire : Je suis ici, avec toi, pour toujours. N’ayez pas peur! »

Mais comment dire, pour combattre la peur ? La deuxième chose que Jésus dit aux femmes nous aide : «Allez dire à mes frères d’aller en Galilée : là ils me verront » (v. 10). Allez annoncer. La peur nous enferme toujours sur nous-mêmes ; nous enferme sur nous-mêmes. Jésus, par contre, nous laisse sortir et nous envoie vers les autres.

Voici le remède. Mais moi –  peut-on dire – je n’en suis pas capable ! Pensez-y, ces femmes n’étaient certainement pas les plus aptes et préparées à annoncer le Ressuscité, mais le Seigneur s’en moque. Il se soucie que nous sortions et annoncions. Sortez et annoncez. Sortez et annoncez. Parce que la joie de Pâques ne doit pas être gardée pour soi.

La joie du Christ se fortifie en la donnant, elle se multiplie en la partageant. Si nous ouvrons et portons l’Évangile, nos cœurs se dilatent et surmontent la peur. C’est le secret : annoncer pour vaincre la peur.

Le texte d’aujourd’hui dit que l’annonce peut rencontrer un obstacle : le mensonge. En fait, l’Évangile raconte « une contre-annonce ». Quel est? Celui des soldats qui avaient gardé le tombeau de Jésus.Ils sont payés – dit l’Évangile – « avec une bonne somme d’argent » (v. 12), un beau pourboire, et ils reçoivent ces instructions : « Dites ainsi : » Moi, ses disciples, je suis venu la nuit et je l’ai volé pendant que nous dormions «  » (v. 13).

Étiez-vous endormi? Avez-vous vu comment ils ont volé le corps dans leur sommeil ? Il y a là une contradiction, mais une contradiction à laquelle tout le monde croit, car il y a de l’argent en jeu. C’est le pouvoir de l’argent, cet autre seigneur dont Jésus dit qu’il ne faut jamais servir. Ce sont deux messieurs : Dieu et l’argent. Ne servez jamais l’argent!

Voilà la fausseté, la logique de l’occultation, qui s’oppose à l’annonce de la vérité. C’est un rappel pour nous aussi : les mensonges – dans les paroles et dans la vie – polluent l’annonce, la corrompent de l’intérieur, la ramènent au tombeau. Les mensonges nous ramènent, ils nous conduisent à la mort, au sépulcre.

Le Ressuscité, au contraire, veut que nous sortions des tombes des mensonges et des addictions. Avant le Seigneur ressuscité, il y a cet autre « dieu » : le dieu de l’argent, qui salit tout, gâche tout, ferme les portes du salut. Et cela est partout : dans la vie de tous les jours, il y a la tentation d’adorer ce dieu de l’argent.

*

Chers frères et sœurs, nous sommes à juste titre scandalisés lorsque, par l’information, nous découvrons des mensonges et des mensonges dans la vie des gens et dans la société. Mais donnons aussi un nom au mensonge que nous avons à l’intérieur !

Et plaçons nos opacités, nos mensonges, devant la lumière de Jésus ressuscité. Il veut mettre en lumière les choses cachées, faire de nous des témoins transparents et lumineux de la joie de l’Évangile, de la vérité qui libère (cf. Jn 8, 32).

Marie, Mère du Ressuscité, aide-nous à surmonter nos peurs et donne-nous la passion de la vérité.

*

Après le Regina Caeli

Chers frères et sœurs !

Encore Joyeuses Pâques à vous tous, Romains et pèlerins de divers pays !

Que la grâce du Ressuscité apporte réconfort et espérance à ceux qui souffrent : que personne ne soit abandonné ! Que les querelles, les guerres et les disputes fassent place à l’entente et à la réconciliation.

Insistez toujours sur ce mot : réconciliation, car ce que Jésus a fait au Calvaire et avec sa résurrection, c’est nous réconcilier tous avec le Père, avec Dieu et parmi nous. Réconciliation!

Dieu a gagné la bataille décisive contre l’esprit du mal : il gagne ! Renonçons à nos projets humains, convertissons-nous à ses desseins de paix et de justice.

Je remercie tous ceux qui, ces jours-ci, m’ont adressé leurs vœux de bonheur. Je suis particulièrement reconnaissant pour les prières! Je demande à Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, de récompenser chacun par ses dons.

Je vous souhaite à tous de vivre ces jours de Pâques dans la paix et la joie qui viennent du Christ ressuscité. Merci de continuer à prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !


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Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse