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Neuvaine de Notre-Dame des Sept Douleurs

Neuvaine pour préparer la fête de Notre-Dame des Sept Douleurs, du 7 au 15 septembre

Durant cette neuvaine, comme associés de la Médaille Miraculeuse, nous célébrons aussi la fête de la Nativité de Marie le 8 septembre, la fête du Saint Nom de Marie le 12 septembre et la fête de la Croix Glorieuse le 14 septembre.

Introduction

Notre-Dame des sept Douleurs
Notre-Dame des sept Douleurs

Notre-Dame des sept Douleurs, est l’un des nombreux titres par lesquels l’Église catholique vénère la Vierge Marie, mère de Jésus. Le titre souligne l’association de la mère à la souffrance de son Fils. Les « sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans les évangiles, qui firent souffrir la mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de Rédempteur.

Le culte de la Mater Dolorosa apparaît officiellement en 1221, au Monastère de Schönau, en Allemagne. En 1239, dans le diocèse de Florence en Italie. L’Ordre des Servites de Marie, dont la spiritualité est très attachée à la Sainte Vierge, fixe la fête de Notre-Dame des douleurs au 15 septembre.

On trouve les premières traces de la dévotion aux douleurs de la Vierge, à la fin du XI° siècle, particulièrement dans les écrits de saint Pierre Damien (†1072), de saint Bernard († 1153) et de moines bénédictins et cisterciens qui méditent le passage de l’Évangile qui montre Marie et Jean au pied de la Croix.

Il faut attendre le XIVème siècle pour que l’on parle communément des sept douleurs de la Vierge : la prophétie du vieillard Siméon, le massacre des Innocents et la fuite en Égypte, la perte de Jésus au Temple de Jérusalem, l’arrestation et les jugements du Christ, la mise en croix et la mort du Christ, la déposition de la croix et la mise au tombeau.

Ces sept douleurs furent pour la première fois exprimées d’une façon formelle, par Jean de Coudenberghe. C’est en 1492, il se forma une confrérie de Notre-Dame des Sept Douleurs.

La dévotion ne fit que croître. Saint Ignace de Loyola avait un culte particulier à l’image connue sous le nom de Notre-Dame du Cœur ; de 1603 à 1881, les Jésuites ne publièrent pas moins de quatre-vingt-douze ouvrages sur cette dévotion aux douleurs de Marie.

Cette neuvaine pendant laquelle nous méditerons les douleurs de Marie, nous comprendrons la joie née de la souffrance, les grâces obtenues par la douleur. Que ces jours de prière au côté de la Mère des Douleurs soient source de bénédictions.

 

Neuvaine à la Nativité de Marie 8

Nativité de Marie – Huitième jour de la neuvaine – Sainte Marie, précieuse enfant

Nous vous saluons, ô précieuse enfant, nous honorons votre très saint corps, les bandelettes dont il fut enveloppé et le berceau où il reposa ; nous bénissons le moment de votre naissance.

Maria Santissima Bambina cathédrale de Milan
Maria Santissima Bambina cathédrale de Milan

De l’évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie :

Il y avait parmi les autres de la maison et de la famille de David, Joseph, homme fort âgé, et tous portant leurs baguettes selon l’ordre donné, lui seul cacha la sienne. C’est pourquoi, rien n’ayant apparu de conforme à la voix divine, le grand prêtre pensa qu’il fallait aussitôt consulter Dieu.

Le Seigneur répondit que celui qui devait épouser la Vierge était le seul de tous ceux qui avaient été désignés qui n’eût pas apporté sa baguette. Ainsi Joseph fut découvert, car lorsqu’il eut apporté sa baguette, et qu’une colombe, venant du ciel, se fut reposée sur le sommet, il fut manifeste pour tous que la Vierge devait lui être donnée en mariage.

Ayant donc célébré les fiançailles selon l’usage accoutumé, il se retira dans la ville de Bethléem, pour arranger sa maison et pourvoir aux choses nécessaires pour les noces. La Vierge Marie, avec sept autres Vierges de son âge et sevrées avec elle, s’en retourna en Galilée dans la maison de ses parents.

Évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie, ch.3

Béni sois-tu, notre Dieu et Père, en l’honneur de la Vierge Marie !
Par elle, ton Fils éternel est né parmi nous ; par lui, Marie est entrée aujourd’hui dans ta gloire.
Parfaite image de l’Église à venir, elle soutient l’espérance de ton peuple qui est encore en chemin.
Tu t’es penché, Seigneur, sur ton humble servante, et tu as fait pour elle des merveilles.

Prières quotidiennes

Sainte Mère Teresa de Calcutta

Sainte Mère Teresa de Calcutta

Sainte Mère Teresa de Calcutta (© Vatican Media)
Sainte Mère Teresa de Calcutta (© Vatican Media)

Témoin de la charité et de la miséricorde, Mère Teresa est un exemple des merveilles qu’une personne peut accomplir si elle se confie entièrement à Dieu. La fondatrice des Missionnaires de la Charité, fêtée le 5 septembre, reçut en 1979 le prix Nobel de la Paix.

Albanaise et Indienne

Cette messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès. Le jour de sa première communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile.

Naissance d’une vocation missionnaire

A l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, “l’épouse de Jésus” pour “toute l’éternité.” A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école.

Un appel dans l’appel

Le 10 septembre 1946, Mère Teresa reçut son “inspiration”, son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, d’une manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif d’aimer de Jésus et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Jésus lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse.

Missionnaires de la charité dans le monde

Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba.

1979, le prix Nobel

Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres”. Le 5 septembre 1997 fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa.


Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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