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GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2021 CINQUIÈME JOUR

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2021

CINQUIÈME JOUR

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape François

Marie écrase la tête du serpent

Icône : La sainte Famille, ©Atelier des Bénédictines du Mont des Oliviers - Claire Nguyen Duy
Icône : La sainte Famille, ©Atelier des Bénédictines du Mont des Oliviers – Claire Nguyen Duy

Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et Mère très aimante, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété ; agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité.

Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : « La Femme écrasera la tête du serpent », et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ».

Marie, rose mystique de pureté, Jésus nous a confiés à vous, sa Mère, et a fait de vous notre Mère. Par la désobéissance et l’orgueil du premier homme, le péché et la mort sont entrés dans le monde.

Mais dans votre Immaculée Conception, vous avez glorieusement triomphé du serpent infernal, en étant conçue sans la tache du péché originel.  Je remercie et je loue de tout mon cœur la Très Sainte Trinité qui vous a accordé un si grand privilège.

Par Jésus votre Fils, O Marie, le péché et la mort ont été vaincus. Au prix de son sang, Il nous a rendu la Vie et a tout accompli pour la Gloire de son Père. Tous les enfants d’Eve sont pécheurs, mais Jésus est venu en ce monde pour les sauver et vous les a confiés.

Je crois et confesse votre Immaculée Conception.

prière du jour

Ô Marie, astre resplendissant de pureté, je me réjouis avec vous de ce que le mystère de votre Immaculée Conception a été le principe du salut du genre humain et la joie du monde entier. Je remercie et je bénis la Très Sainte Trinité qui vous a ainsi exaltée et glorifiée. Je vous supplie de m’obtenir la grâce de savoir profiter de la Passion et de la mort de Jésus, afin que le sang qu’Il a répandu pour moi sur la croix, ne me soit pas inutile; mais, au contraire, que, menant une vie sainte, je pense me sauver par ses mérites !

Viens, Esprit-Saint, remplis les cœurs de tes fidèles,
et allume en eux le feu de ton divin amour.

Envoie ton Esprit et tout sera créé
Et tu renouvelleras la face de la terre

Prions : O Dieu qui as instruit et éclairé les cœurs de tes fidèles par les lumières de ton Esprit-Saint, envoie-nous ce même Esprit, qui nous fasse connaître et aimer le bien, et qui répande toujours sur nous la joie de ses divines consolations. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

LA PRIÈRE DE L’ANNÉE 2021

Ô Marie Immaculée, Mère très aimante de Jésus, entourez chaque famille de votre maternelle affection. Qu’elle soit un lieu authentique d’amour, de prière, de partage, d’accueil et de paix. Révélez à chacune d’elles sa vocation missionnaire en témoignant de la joie de l’Évangile.

Que votre Sainte Famille aide les couples en crise à surmonter les difficultés et à en faire des opportunités pour grandir dans l’amour et devenir plus forts. Secourez les familles éprouvées par la maladie, la pauvreté ou la guerre. Réconfortez les enfants privés de tendresse, d’écoute et d’éducation ; défendez-les de tout mal.

Avec Saint Joseph, époux et père vigilant, conduisez-nous sur le chemin dé la Vie ; obtenez-nous grâce, miséricorde et courage, pour accomplir chaque jour la volonté d’amour du Père. Amen.

Imprimatur du vicaire épiscopal de Paris, 18 juin 2021

 

Chaque jour de la neuvaine : 1 Notre Père, 10 Je Vous Salue Marie, 1 Gloire au Père et 3 fois l’invocation suivante : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »

L’Immaculée désire nous donner des grâces en nous confessant au cours de la Neuvaine et recevant la communion lors de la Messe du 8 décembre de préférence. Ornons le coin prière personnel ou de famille et le bord de nos fenêtres le soir du 8 décembre. Pour dire MERCI et  toute notre affection à l’Immaculée qui veille sur chaque personne et pour demander que du Ciel, Dieu bénisse nos familles.

***

Tota Pulchra es – Vous êtes toute belle, ô Marie

Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n’est point en vous.
Tota pulchra es, Maria, et macula originalis non est in te.

Votre vêtement est blanc comme neige, et votre visage pareil au soleil.
Vestimentum tuum candidum quasi nix, et facies tua sicut sol.

Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n’est point en vous.
Tota pulchra es, Maria, et macula originalis non est in te.

Vous, la gloire de Jérusalem, Vous la joie d’Israël, Vous qui êtes l’honneur de notre peuple.
Tu gloria Jerusalem, tu laetitia Israel, tu honorificentia populi nostri.

Vous êtes toute belle, Marie.
Tota pulchra es, Maria.

Litanies de la Sainte Vierge, dites de Lorette

La Sainte Vierge est pour tous le chemin privilégié et sûr qui conduit au Christ Notre Seigneur !
Participons à cet élan missionnaire en diffusant largement cette neuvaine autour de nous.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Se laisser guérir par Jésus

Se laisser guérir par Jésus

Le Pape François a célébré ce vendredi 3 décembre la messe au GSP Stadium de Nicosie, devant10000 fidèles environ . Parmi les concélébrants se trouvaient notamment le cardinal Raï, Patriarche maronite, et Mgr Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem. L’homélie était sur l’Évangile du jour selon saint Matthieu (ch. 9), dans lequel Jésus rencontre deux aveugles.

 «Aller à Jésus pour guérir.» Deux aveugles cherchent «dans le Christ ce que les prophètes avaient annoncé, c’est-à-dire les signes de guérison et de compassion de Dieu au milieu de son peuple». Ils «font confiance à Jésus et le suivent, en quête de lumière pour leurs yeux».

Ils «perçoivent que, dans l’obscurité de l’histoire, il est la lumière qui éclaire les nuits du cœur et du monde, qui vainc les ténèbres et surmonte tout aveuglement. Nous le savons bien, nous aussi : nous portons dans notre cœur des aveuglements. Comme les deux aveugles, nous sommes aussi des voyageurs, souvent plongés dans les obscurités de la vie.»

Tournons-nous vers Jésus, qui nous fait cette promesse dans l’Évangile de saint Matthieu: «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11, 28).

«Qui parmi nous n’est pas fatigué et accablé d’une manière ou d’une autre? Cependant, nous résistons à aller vers Jésus. Bien souvent, nous préférons rester repliés sur nous-mêmes, demeurer seuls avec nos ténèbres, pleurer sur nous-mêmes, en acceptant la mauvaise compagnie de la tristesse.»

«Lui seul, [Jésus], libère le cœur du mal. Interrogeons-nous : est-ce que je m’enferme dans les ténèbres de la mélancolie qui tarit les sources de la joie, ou bien est-ce que je vais vers Jésus et lui apporte ma vie ? Est-ce que je suis Jésus, est-ce que je le poursuis, est-ce que je lui crie mes besoins, est-ce que je lui confie mon amertume ? Faisons-le, donnons à Jésus la possibilité de guérir notre cœur.»

Être solidaires pour trouver la voie de la guérison

Après cette guérison intérieure vient la possibilité de «porter ensemble les blessures», comme ces deux aveugles qui sont «ensemble sur la route». «Ensemble, ils partagent la douleur de leur condition, ensemble ils aspirent à une lumière qui puisse resplendir au cœur de leurs nuits.»

Leur solidarité montre qu’il «n’est pas possible d’affronter seuls les ténèbres. Si nous portons seuls notre aveuglement intérieur, nous risquons d’être dépassés. Nous devons nous tenir les uns à côté des autres, partager nos blessures, affronter la route ensemble.» «Si nous ne nous rassemblons pas, si nous ne dialoguons pas, si nous ne marchons pas ensemble, nous ne pourrons pas guérir pleinement de nos aveuglements.»

La proclamation joyeuse de l’Évangile

Et cette ouverture solidaire et fraternelle vers la guérison ouvre à la troisième étape : «annoncer l’Évangile avec joie». Après leur guérison, Jésus invite ces deux aveugles à respecter une certaine discrétion sur le miracle qui vient de s’accomplir.

Mais ils «ne peuvent tout simplement pas contenir leur enthousiasme d’avoir été guéris, la joie de ce qu’ils ont vécu dans leur rencontre avec lui. Et voici un autre signe distinctif du chrétien : la joie de l’Évangile, une joie irrépressible qui remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus.»

La foi chrétienne doit s’incarner dans un «amour vécu». Le monde a en effet besoin de «chrétiens éclairés mais surtout lumineux, qui touchent avec tendresse la cécité de leurs frères et qui, avec des gestes et des paroles de consolation, allument des lueurs d’espoir dans les ténèbres.»

Pour finir, le Pape a invité les fidèles à invoquer le nom du Seigneur Jésus, car «il passe aussi par les rues de Chypre, il écoute le cri de nos aveuglements, il veut toucher nos yeux et nos cœurs, nous faire venir à la lumière, nous faire renaître, nous relever intérieurement».


Extraits – Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Ne pas se résigner aux divisions

Ne pas se résigner aux divisions

La matinée a été placée sous le signe de l’œcuménisme pour le Pape lors de sa seconde journée à Chypre. Il a rencontré le Saint-Synode de l’Église orthodoxe chypriote. L’occasion pour lui de souligner les racines communes entre les Églises catholique et orthodoxe et de renouveler sa volonté d’approfondir le dialogue œcuménique, en prenant pour modèle Barnabé qui évangélisa l’île dès le premier siècle après Jésus-Christ.

Le Pape à Chypre
Le Pape à Chypre – Saint Barnabé

«Nous descendons de la même ardeur apostolique et un seul chemin nous relie, celui de l’Évangile» : le Pape a évoqué les origines communes des catholiques et des orthodoxes, et la figure de Barnabé, qui signifie «fils de la consolation» et «fils de l’exhortation». «Il me plaît de nous voir marcher ainsi sur la même route, à la recherche d’une fraternité toujours plus grande et de la pleine unité.»

Des deux caractéristiques du saint évangélisateur. D’abord que l’annonce «doit suivre le chemin de la rencontre personnelle, en prêtant attention aux questions des gens, à leurs besoins existentiels.» Pour cela il faut écouter, se laisser interroger, découvrir l’autre, partager et affirmer que «l’Évangile se transmet par la communion». D’où le prochain synode qui reconnait que l’expérience orthodoxe en la matière peut être utile pour l’Église catholique.

Vos peines et joies sont les nôtres

«J’espère sincèrement que nous aurons davantage d’occasions de nous rencontrer, de mieux nous connaître, de briser de nombreux préjugés et d’écouter avec docilité les expériences de foi des uns et des autres. Ce sera pour chacun une exhortation stimulante à mieux faire et à porter ensemble un fruit spirituel de consolation». «Vos peines et vos joies sont nôtres, nous sentons qu’elles sont les nôtres ! Et nous sentons que nous avons aussi un grand besoin de votre prière.»

Barnabé sert toujours d’exemple aujourd’hui pour les deux communautés. Sa vente d’un champ pour en donner l’argent aux apôtres, doit suggérer que, «pour nous revitaliser dans la communion et la mission, nous devons nous aussi avoir le courage de nous dépouiller de ce qui même précieux est terrestre, afin de permettre la plénitude de l’unité».

Il ne faut pas se laisser paralyser par la crainte de s’ouvrir et d’accomplir des gestes audacieux, ne pas se complaire dans d’irréconciliables différences. Il faut faire en sorte que la Tradition l’emporte sur les traditions et «laiLser derrière nous tout ce qui, même bon, peut compromettre la plénitude de la communion, le primat de la charité et la nécessité de l’unité.»

Travailler ensemble

L’Esprit Saint désire ce rapprochement. «Si nous laissons de côté les théories abstraites et travaillons ensemble côte à côte, par exemple dans le domaine de la charité, dans l’éducation, dans la promotion de la dignité humaine, explique-t-il, nous redécouvrirons le frère, et la communion mûrira d’elle-même, à la louange de Dieu. Chacun conservera ses propres méthodes et son propre style, mais avec le temps, notre travail commun fera grandir la concorde et sera fructueux.»

«les mensonges et les tromperies que le passé place devant nous et qui entravent le chemin ne manquent pas. Des siècles de division et de distance nous ont fait assimiler, même involontairement, de nombreux préjugés hostiles à l’égard des autres, des idées préconçues souvent fondées sur des informations pauvres et déformées, diffusées par une littérature agressive et polémique.» Il faut au contraire «accepter docilement le chemin de Dieu, qui vise à recomposer les divisions dans la charité».

Cheminer vers l’unité

Avant avoir rencontré le Saint-Synode, le Pape a rendu visite au patriarche orthodoxe Chrysostome II au palais archiépiscopal. Un entretien en privé, puis il a signé le livre d’or, écrivant : «pèlerin à Chypre, perle d’histoire et de foi, j’invoque de Dieu humilité et courage pour cheminer ensemble vers la pleine unité et donner au monde, à l’exemple des Apôtres, un message fraternel de consolation et un vif témoignage d’espérance».


Copyright des extraits © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana