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Telle est la condition chrétienne et sa joie

3e SEMAINE APRÈS PÂQUES : VENDREDI

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

Telle est donc la condition chrétienne et sa joie. Les disciples du Christ restent solidaires de tous les hommes, dont ils partagent intégralement la dure condition : travail, souffrances, mort. Saint Pierre nous demande également de ne pas nous soustraire à nos tâches politiques ou sociales.

Seulement, nous avons sur les autres hommes l’avantage de savoir que si, de toute manière, nous passons, c’est pour aller à une plénitude plus totale et définitive. Homo viator. Être homme, c’est passer, « comme étranger et voyageur » sur la terre. Mais si l’on a un but, le vagabondage se change en pèlerinage.

Ainsi aiderons-nous le mieux nos frères. A construire la cité terrestre tous les hommes peuvent contribuer. Nous y devons travailler comme les autres, plus que les autres, car il n’y aura jamais trop de bonnes volontés.

Mais nous devons surtout leur apporter ce bienfait incomparable et qui ne leur viendra normalement que de nous : que « notre belle conduite les éclaire », de façon qu’ils soient eux-mêmes gagnés à cette douce lumière pascale, et puissent « glorifier Dieu au jour de sa visite » (1 P. 2, 12).

Dom Claude Jean-Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

QUATRE-VINGT-NEUVIÈME LECTURE : Des effets de l’Eucharistie.

QUATRE-VINGT-NEUVIÈME LECTURE : Des effets de l’Eucharistie.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui manducat meam carnem et bibit meum sanguinem, in me manet, et ego in illo ; qui munducat meam carnem et bibit meum sanguinem, habet vitam aeternam, et ego ressuscitabo eum in novissimo die.

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et je demeure en lui ; il a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Jean 6.

Divin Jésus, vous ne vous communiquez aux hommes que pour les combler de biens inestimables. Quel bonheur pour moi de pouvoir me procurer des avantages si précieux ! Je puis donc m’unir à vous, jusqu’à devenir une même chose avec vous, vivre de votre vie divine, être animé de votre esprit.

Hélas ! Seigneur, je gémis sous le poids d’un corps misérable, sujet à mille infirmités ; mais vous le sanctifierez par votre présence ; un malheureux penchant me porte sans cesse au mal ; mais votre chair sacrée affaiblira mes passions, et me donnera la force de les surmonter.

Pour prix de la victoire ; vous me promettez une vie éternelle, vous m’en donnez le gage dans la sainte communion ; mon corps, uni au vôtre, sortira un jour du tombeau, glorieux et incorruptible.

Venez donc, mon Dieu ! ou commandez-moi d’aller à vous : mon cœur et ma chair ont tressailli de joie, dans l’espérance de s’unir à vous, qui êtes le Dieu vivant. Qu’ai-je à désirer dans le ciel ! Qu’ai-je à désirer sur la terre, si ce n’est vous, ô mon Dieu ! qui êtes le Dieu de mon cœur, et mon partage pour l’éternité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Fête de saint Georges, prénom du Pape

saint Georges terrassant le démon Hans von Aachen (1552-1615)
saint Georges terrassant le démon Hans von Aachen (1552-1615)

Ce 23 avril est un jour férié au Vatican, parce que le 23 avril est la Saint-Georges, saint patron du Pape François, dont le nom de naissance est Jorge Mario Bergoglio. Réservons-lui une pensée spéciale dans nos prières, en le confiant particulièrement à la Sainte Vierge, à quelques jours de l’ouverture du mois de mai, consacré à Marie.

Saint Georges, réel martyr

Le Pape porte le nom du saint qui, selon la tradition, terrassa le dragon. Georges de Lydda était en réalité un officier chrétien de l’armée impériale romaine, né entre 275 et 280 en Cappadoce d’un père arménien et d’une mère palestinienne, et mort martyrisé sous le règne de Dioclétien le 23 avril 303.

Élevé très jeune au grade de préfet, et affecté aux commandements militaires de régions difficiles comme la Syrie, la Libye, la Palestine et l’Égypte, il suscita la fureur de l’empereur Dioclétien en protégeant les populations chrétiennes qu’il devait réprimer.

Après sa déchéance et son arrestation, il continuera à rayonner en prison, son action et son influence provoquant la conversion de son gardien et même celle de la propre femme de Dioclétien, la princesse perse Alexandra. L’empereur finira par le faire décapiter.

Son culte se répandra rapidement autour de la Méditerranée, mais ce n’est qu’au XIIIe siècle que Jacques de Voragine, dans La Légende dorée, popularisera l’image du combat contre le dragon, une représentation symbolique qui sera souvent reprise dans l’art et demeure très connue actuellement.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse