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Il y a bien des manières d’errer

3e SEMAINE APRÈS PÂQUES : JEUDI

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

Il y a bien des manières d’errer. La moindre ne serait pas de justifier et de vanter une conduite trop uniquement naturelle. Or c’est justement contre cette trahison de l’Évangile que cette prière nous met en garde : « Que tous ceux qui portent le nom de chrétiens rejettent ce qui est indigne de ce titre, et recherchent ce qui lui est conforme ».

Chacun sait que l’obstacle le plus commun à la conversion des incroyants ce sont les fautes, les injustices, ou même seulement la médiocrité des croyants : comment se rallier à ce qu’ils croient, quand eux-mêmes ont si peu l’air de s’occuper de Dieu et du ciel?

Par contre, rien n’est plus attirant que des chrétiens qui témoignent de leur foi, de leur espérance et de leur charité, par leur allégresse et leur bienfaisance, comme saint Pierre y exhorte. Il faut donc le demander avec l’oraison, « en pleurant » comme saint Paul : Dieu veuille que les chrétiens ne se conduisent pas « en ennemis de la croix du Christ, n’appréciant que les choses de la terre » (Ph. 3, 18-19).

Il faut y mettre toute son ardeur, sans réserve. Car « pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons ardemment, comme Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transfigurera notre corps de misère, avec cette force qu’il a de pouvoir même soumettre tout l’univers » (Ph. 3, 20-21).

Dom Claude Jean-Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

QUATRE-VINGT-HUITIÈME LECTURE : Des dispositions pour recevoir l’Eucharistie

QUATRE-VINGT-HUITIÈME LECTURE : Des dispositions pour recevoir l’Eucharistie

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Opus grande est ; neque enim homini praeparatur habitatio, sed Deo.

L’entreprise est grande ; car ce n’est pas pour un homme, mais pour Dieu même que l’on prépare une demeure ! 1 Chroniques 29.

Je crois fermement, ô mon Sauveur ! que vous êtes réellement présent dans l’Eucharistie, et qu’en la recevant, c’est vous-même que l’on reçoit ; je vous y adore comme mon Seigneur et mon Dieu.

Non, Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez en moi, mais vous me commandez de vous recevoir, j’obéis, ô mon Dieu ! Je me suis présenté à votre ministre ; et je lui ai confessé toutes mes iniquités ; il a prononcé sur moi la sentence de la réconciliation : mes péchés sont donc effacés ; cependant purifiez-moi de plus en plus, sanctifiez cette demeure où vous voulez habiter, ornez-la de toutes les vertus ; j’attends tout de votre miséricorde.

Pourriez-vous me refuser quelque chose, après vous être donné vous-même ? Oui, mon Dieu, j’en ai la ferme confiance ; oui, vous guérirez toutes mes infirmités, et vous m’attacherez à vous pour toujours. Quel amour ne vous dois-je pas pour un si grand bienfait ! Pourrais-je le recevoir sans en être attendri ?

Allumez dans mon cœur le feu sacré de votre amour ; ce cœur est tout ce que je puis vous offrir, pour vous marquer ma reconnaissance ; je veux, ô mon Dieu ! le consacrer à votre amour ; agréez l’offrande que je vous en fais. Les sentiments que j’éprouve maintenant sont votre ouvrage, c’est vous qui me les inspirez ; conservez-les en moi, Seigneur, et ne permettez pas qu’ils s’affaiblissent jamais.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Marie est la Mère de la miséricorde

La Mère de Miséricorde de Vilnius
La Mère de Miséricorde de Vilnius

Tournons le regard vers la Très Sainte Vierge Marie, que nous invoquons  sous le titre très doux de Mater misericordiae. Marie est la « Mère de la miséricorde » car elle est la mère de Jésus, celle en qui Dieu a révélé au monde son « cœur » débordant d’amour.

C’est précisément à travers la maternité de la Vierge Marie que la compassion de Dieu pour l’homme a été communiquée au monde.

Commencée à Nazareth par l’œuvre de l’Esprit Saint, la maternité de Marie a trouvé son accomplissement dans le mystère pascal, lorsqu’elle fut intimement associée à la passion, la mort et la résurrection du divin Fils. Au pied de la croix, la Madone devint la mère des disciples du Christ, mère de l’Église et de l’humanité tout entière. Mater misericordiae.

À présent, en récitant l’antienne du Regina cæli, nous voulons demander à Marie de vivre intimement la joie de la résurrection, et de coopérer avec un profond engagement au dessein universel de la miséricorde divine.

JEAN-PAUL II REGINA CÆLI Dimanche 22 avril 2001 (Il y a exactement 20 ans)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse