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le Pape François à Guayaquil

Ce lundi, pour son premier jour entier en Équateur, le Pape passe une bonne partie de la journée à Guayaquil, la capitale commerciale du pays, située sur le Pacifique. Premier temps fort, sa visite au sanctuaire de la divine Miséricorde de la ville, le deuxième plus grand lieu de culte à Guayaquil, après la cathédrale. Le Pape François a pris le temps de se recueillir et a récité un « Je vous salue marie » avec les fidèles. « Jésus est là, pour chacun de vous, avec beaucoup de Miséricorde, la Vierge est toujours à vos côtés » a dit le pape avant de bénir la foule.

Se tenant sur 11 hectares, ce sanctuaire est une grande arche de pierre et de verre lancée vers le ciel et dont la construction s’est achevée en 2013. Entouré par une végétation luxuriante, il est né de la volonté de l’archevêque de Guayaquil qui devant l’afflux de pèlerins venant vénérer l’autel de la Divine miséricorde à la cathédrale, a décidé de le transférer ici. En Équateur, la dévotion à la Divine Miséricorde est très forte. Chaque 27 avril, un grand pèlerinage a lieu.

À quelques mois du second synode sur la famille, c’est un discours très fort que le Pape a lancé depuis Quayaquil. Un million de fidèles ont assisté sous le soleil à la messe célébrée dans l’immense parc de Los Samanes (379 hectares). La célébration était dédiée au thème de la famille, un pilier de la société équatorienne.

Extraits de l’homélie du Pape François –> Lire la suite →

voyage du Pape en Amérique latine

voyage du Pape en Amérique latine

30-06-2015 source : Radio Vatican

Le voyage du Pape François commence aujourd’hui. Il s’est envolé ce dimanche vers l’Amérique Latine pour une visite très attendue.

Première visite dans trois pays, ce neuvième voyage apostolique du Pape François est surtout le premier en Amérique Latine hispanophone, et il a pour thème commun la joie d’annoncer l’Évangile.

Trois pays, l’Équateur la Bolivie et le Paraguay, trois identités distinctes, avec zones plus pauvres et plus développées, les hauts plateaux des Andes où la population indienne est forte, aux villes de plaines plus mixtes. Le Pape François commence sa visite à Quito, la capitale équatorienne, avant de de se rendre à Guayaquil pour la première grande messe de ce voyage, où plus d’un million de personnes sont attendues. Sa visite va le mener ensuite de La Paz à Santa Cruz, puis Asunción la capitale paraguayenne, où sont attendus de très nombreux argentins, qui viendront en voisins.

A part les rencontres avec les autorités civiles et religieuses de chaque pays, le Pape va aller à la rencontre des plus pauvres, en visitant des missionnaires de la charité en Équateur, une prison géante en Bolivie, et un bidonville au Paraguay. Un des temps forts sera aussi la rencontre du Pape avec les peuples indiens, et sa participation à la rencontre mondiale des mouvements populaires à Santa Cruz en Bolivie le 9 juillet.

Ce voyage se fait aussi sous le regard de la Vierge, très aimée sur le continent, avec la visite de deux sanctuaires mariaux, El Quinche près de Quito et celui de Caacupé au Paraguay.

L’intercession de Marie au Ciel

Notre-Dame de la Miséricorde - LambergJésus, à Lui seul, porte notre Rédemption. Dieu, pour nous sauver, n’a besoin de personne. Mais ici éclate l’amour de Jésus pour sa Mère : pour elle, pour sa gloire, son Cœur a des facultés, par nous insoupçonnées. Lui qui se suffit pleinement à lui-même, il a voulu cependant s’associer Marie pour intercéder, pour nous réconcilier avec Dieu.

Certes, Homme-Dieu, Jésus demeurera toujours le Médiateur parfait. Il n’en est pas moins vrai, que, de par la volonté divine, Marie le seconde véritablement : appuyée sur les mérites de Jésus, elle se tient près de nous, s’employant à nous rendre agréables, à faire de nous des enfants bienaimés du Père céleste, les amis de Jésus, ses frères, héritiers de son Royaume, aspirant au bonheur du Ciel.

Grande et noble mission dont il nous est doux de parcourir les étapes, appuyés sur le double sentiment d’une joyeuse confiance — car c’est de notre Mère qu’il s’agit — et aussi, ne l’oublions pas, d’une humilité pleine de réserve et de respect.

Le spectacle que nous contemplons est étonnant : la Vierge près de Dieu et si proche de nous, attenant au Soleil de la divinité, dont elle est revêtue comme d’un manteau !

Chassons donc toute présomption et tout orgueil pour monter jusqu’au mystère de Marie, purifions notre esprit et notre cœur.

Surtout, éloignons résolument la crainte qu’en mettant en lumière le rôle de la Mère on puisse diminuer si peu que ce soit l’excellence de celui du Fils. Au lieu d’éclipser la Médiation du Christ, la Vierge lui donne au contraire un relief plus saisissant, puisqu’elle lui emprunte son efficacité. Marie n’est-elle pas ici, comme partout et toujours, la petite « servante du Seigneur » ? ■

P. Jean-Daniel Planchot, cm