6e SEMAINE APRÈS PÂQUES : SAMEDI

S’il est vrai que le réalisateur de notre vie chrétienne soit le Saint-Esprit, comment recevrons-nous ce Don vraiment « céleste » ?
Le Christ a bien expliqué, d’abord, que lui-même nous l’enverrait. Plus précisément, l’Évangile annonce que c’est sa mort et sa glorification qui ouvrent tout grand ce « fleuve d’eau vive ».
Comme le précise en effet saint Jean, à la suite de cette déclaration du Christ, « il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en lui; car l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié » (Jn. 7, 39). C’est bien pourquoi la Pentecôte vient parachever le mystère pascal, dix jours après l’Ascension.
Mais où donc nous est-il donné de nous associer nous-mêmes à ce mystère pascal? On sait bien que la messe est faite pour ça. Eh bien! la messe nous donne donc le fruit du mystère pascal tout entier, jusqu’au Saint-Esprit inclusivement. Le pain et le vin consacrés en mémoire de la passion, de la résurrection et de l’ascension, une fois que nous les avons mangé ou bu, sont assimilés.
La présence eucharistique passe donc puisqu’il n’y a plus en nous pain ou vin. Ce qui reste en nous, c’est la vie divine du Christ . « Celui qui communie au Seigneur, ne fait plus avec lui qu’un seul Esprit » (1 Co. 6, 17).
Dom C. J.-N.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse