L’exemple de Thomas

L’exemple de Thomas

2ème SEMAINE APRÈS PÂQUES : MERCREDI

Gérard-van-Honthorst--l-incrédulité-de-Thomas
Gérard-van-Honthorst–l-incrédulité-de-Thomas

Pour- nous inciter à croire vraiment, l’Évangile nous a conservé l’exemple de Thomas, l’un des Douze. Il n’a voulu croire que son expérience. Nous le comprenons bien en un temps où l’on aime que tout, soit prouvé, et nous ne l’en blâmerons pas. Notre-Seigneur non plus du reste.

Quand il l’invite à mettre ses doigts dans les plaies du crucifié ressuscité, d’une certaine façon le Christ fait droit à nos exigences « scientifiques ». Voilà donc expérimentalement vérifiée la résurrection, et par le plus irrécusable des témoins, puisque, a priori, il ne voulait pas l’admettre!

Thomas s’est conduit en homme droit et honnête. Sitôt la preuve faite, il acquiesce. Jésus pourtant veut davantage de lui et de nous : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu! »

Telle est la vraie foi, une foi au carré. Non seulement il faut donner notre confiance au ressuscité, que nous reconnaissons pour notre Dieu et par conséquent notre guide infaillible — c’est ce que fait Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu! », — mais d’abord, nous devons accepter ce fait de la résurrection que nous atteignons par la tradition de l’Église, sans l’avoir constaté nous-même.

Il est vrai que, pour emporter notre adhésion, il y a précisément le témoignage de saint Thomas.

Dom C. Jean Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse