recueillement et espérance chrétienne

recueillement

Une personne qui lutte avec la mort a avant tout besoin, près d’elle, de quelqu’un qui l’aime. Autrefois, le mourant restait entouré de sa famille, dans l’atmosphère d’un doux recueillement et d’espérance chrétienne.

 
Aujourd’hui, il se trouve souvent dans des salles d’hôpitaux peuplées et pleines de mouvements, sous le contrôle des médecins et du personnel soignant qui s’intéressent surtout au caractère biophysique de la maladie. La mort est de plus en plus souvent conçue dans des catégories exclusivement médicales et cela est de plus en plus ressenti comme un manque de respect envers la situation complexe de la personne qui souffre.

La conscience que le mourant va bientôt rencontrer Dieu pour toujours devrait incliner sa famille, ses proches, le personnel médical, sanitaire et religieux à l’accompagner vers cette étape décisive de son existence et susciter plus de sollicitude pour chaque aspect, également spirituel, de la situation dans laquelle il se trouve.

Saint Jean-Paul II « Devant le mystère de la mort » – rencontre à Sacro Cuore 17 mars 1992

l’espérance chrétienne

Le monde ne peut délivrer l’homme de la souffrance et encore moins de la mort. Le monde tout entier est périssable, comme le souligne saint Paul dans l’Épître aux Romains : il est soumis à la corruption et au pouvoir de la mort. L’homme aussi, dans sa dimension charnelle. L’immortalité n’est pas de ce monde!

L’homme ne peut la recevoir que de Dieu. Voilà pourquoi le Christ parle de l’amour de Dieu, qui se manifeste dans la venue du Fils unique, afin que l’homme « ne périsse pas, mais obtienne la vie éternelle ». Évangile de saint Jean, 3, 16.

Saint Jean-Paul II « Entrez dans l’Espérance » 1994