Trois nouvelles invocations aux litanies de Lorette

Trois nouvelles invocations aux litanies de Lorette

Gravure représentant la statue de la Madone de Loreto en 1898
Gravure représentant la statue de la Madone de Loreto en 1898

Les litanies de Lorette, ces invocations séculaires à la Vierge concluent traditionnellement la récitation du Rosaire. À celles déjà connus, le Pape François a décidé d’en ajouter trois nouvelles : “Mère de Miséricorde”, “Mère de l’Espérance” et “Réconfort (ou aide) des migrants”. Une prière liée à l’actualité de la vie.

Place des nouvelles invocations

«Les titres et les invocations que la piété chrétienne, au cours des siècles, a réservés à la Vierge Marie, voie privilégiée et sûre de la rencontre avec le Christ, sont innombrables. La première invocation sera placée après ‘Mère de l’Église’, la deuxième après Mère de la divine grâce, la troisième après Refuge des  pécheurs.»

C’est ce qu’écrivent le cardinal Robert Sarah et Mgr Arthur Roche, respectivement préfet et secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements communiquant cette décision du Saint-Père dans une lettre adressée aux présidents des Conférences épiscopales

Une prière née des « défis » de la vie

Bien qu’anciennes, ces litanies – dites «de Lorette», du nom du sanctuaire italien de la Sainte Maison de Lorette qui les a rendues célèbres – ont un lien fort avec les moments de la vie de l’Église et de l’humanité.

«Même à l’époque actuelle, marquée par des raisons d’incertitude et de désarroi», le recours «plein d’affection et de confiance» à la Vierge «est particulièrement suivi par le peuple de Dieu». «Plusieurs Papes ont décidé d’inclure des invocations dans les litanies, par exemple Jean-Paul II a ajouté l’invocation à la « Mère de la famille ». Elles répondent au moment réel, un moment qui représente un défi pour le peuple.»

«Le Rosaire, comme nous le savons, est une prière dotée d’un grand pouvoir, donc en ce moment les invocations à la Vierge sont très importantes pour ceux qui souffrent de la Covid-19 et, parmi eux, les migrants qui ont aussi quitté leur terre», explique Mgr Roche.