Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Jésus et le statut des femmes

A l’époque de Jésus, parmi les pauvres, personne n’est plus pauvre qu’une veuve, une femme sans homme, donc sans droits ni protection. Le monde et la société dans laquelle Jésus vit et évolue sont fondamentalement structurés sur un modèle patriarcal ; les femmes sont socialement invisibles, d’une invisibilité typique d’une condition juridique de minorité, et même d’exclusion.

L’originalité du comportement du Christ doit être insérée dans cette vérité historique. De fait, Jésus voit, regarde, observe et conjugue sa vie avec celle des femmes qui le suivent, l’aiment et l’accompagnent jusqu’à la mort. Tandis que le regard de Simon le Pharisien (cf. Luc 7, 36) voit et juge, scrute et condamne en excluant, celui du Christ redresse, identifie et reconnaît. Ainsi, il invite tout le monde, femmes et hommes, au discernement, à se poser des questions et à la communion.

Dans cette optique, une vue panoramique sur l’histoire du christianisme conduit à considérer ces figures féminines, prophétiques et charismatiques qui, par leur autorité personnelle, durant des siècles agités, ont contribué à évangéliser un monde encore païen ou une Église hostile et divisée: les saintes Geneviève, Clotilde, Jeanne d’Arc, Hildegarde de Bingen, Catherine de Sienne, [sans parler bien sûr de Marie, la propre mère de Jésus, de la Samaritaine ou de la première à avoir vu le Ressuscité, Marie Madeleine]…

Tous ceux et celles qui ont eu cette rencontre à cœur ouvert avec Jésus ne peuvent s’empêcher d’aller le dire, de l’annoncer, de le proclamer, car c’est lui, le Christ, qui fait de tous les hommes et de toutes les femmes rencontrés le long de son chemin des témoins, des messagers et des apôtres. Il s’agit donc de vivre l’Église comme une communauté ouverte, intéressée par l’écoute de la différence, et de l’imaginer encore plus vivante et attrayante.

Extrait d’un article de Catherine Aubin, Osservatore Romano du 3 mars 2016, p. 15

foi chrétienne et mystère de l’Incarnation

foi chrétienne et mystère de l’Incarnation

Le 7 mars, au monastère cistercien de Fossanova dans le Latium, en 1274, a eu lieu le trépas de saint Thomas d’Aquin (dont la mémoire est célébrée le 28 janvier).

« Pour saint Thomas la foi chrétienne doit être renforcée par le mystère de l’incarnation. L’espérance s’accroît et se renforce en pensant que le Fils de Dieu est venu parmi nous, comme un de nous, pour communiquer sa divinité aux hommes. La charité est renforcée car il n’y a pas de signe plus évident de l’amour que nous porte Dieu, ni de voir le Créateur se faire créature ».

Saint Thomas d’Aquin « fut comme tous les saints un grand dévot de Marie, qu’il a magnifiquement baptisée trône de la Trinité, lieu où elle trouve son repos. Par l’incarnation, dans aucune créature autre qu’elle les trois personnes divines ne séjournent en plénitude de grâce et n’accordent d’aide par l’intercession de la prière. »

Audience générale du pape émérite Benoît XVI, le 23 juin 2010, catéchèse sur Saint Thomas d’Aquin.

voir aussi saint Thomas, grand dévot de la Vierge Marie

Le Pape François devant une jeune décédée

27-02-2016 source : Radio Vatican

Le Pape François s’est recueilli en silence pendant une vingtaine de minutes ce samedi matin près de la dépouille d’une réceptionniste de la résidence Sainte Marthe, où il loge depuis son élection. Âgée de 34 ans et enceinte de sept mois, Myriam Woldu a été retrouvée morte le 19 février à son domicile. Elle souffrait d’une grave forme de diabète et était depuis plusieurs jours en arrêt de travail pour maladie.

Le Saint-Père a voulu lui rendre un hommage personnel. Il a déposé un bouquet de roses blanches sur son cercueil. Les obsèques de Myriam Woldu se sont déroulées peu après en l’église Saint-Etienne-des-Abyssins située dans l’enceinte de la Cité du Vatican.