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sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Pentecôte contre toute exclusion

24-05-2015 source : Radio Vatican

Avant la prière mariale du Regina Coeli, devant les fidèles rassemblés à midi sur la place Saint-Pierre, le Pape a expliqué le sens profond de la Pentecôte : « c’est le baptême de l’Église qui commence son chemin dans l’histoire, guidée par la force du Saint-Esprit. La porte du Cénacle qui était restée fermée pendant cinquante jours est ouverte : le courage succède à la peur, la fermeture cède la place à l’annonce et les doutes sont dissipés par la foi pleine d’amour. »

« La première communauté chrétienne qui était restée repliée sur elle-même commence, à ce moment-là, à parler aux foules. L’Église naît donc universelle, une mais catholique, avec une identité précise mais ouverte, et elle embrasse le monde entier sans exclure personne. » « La Pentecôte, c’est le début d’une nouvelle saison faite de témoignage et de fraternité. La langue de l’Évangile franchit les frontières établies par les hommes. Aujourd’hui comme alors, le Saint-Esprit souffle sans cesse sur l’Église et sur chacun de nous pour que nous sortions de nos médiocrités et de nos fermetures pour communiquer au monde entier l’amour miséricordieux du Seigneur. C’est notre mission ! »

Après  la prière mariale, le Saint-Père a exprimé sa vive préoccupation à propos du sort des nombreux réfugiés dans le Golfe du Bengale et la mer d’Andaman, en Asie du sud-est. Il a félicité les pays qui se sont déclarés disponibles à accueillir ces personnes confrontées à de graves souffrances et à de nombreux dangers. Il « encourage la communauté internationale à leur offrir l’assistance humanitaire dont ils ont besoin ».

Plus de 3500 migrants, des bangladais fuyant la pauvreté et des Rohingyas musulmans persécutés en Birmanie, sont arrivés ces derniers jours en Malaisie, en Indonésie et en Thaïlande. Cet exode a pris une tournure catastrophique depuis le début du mois de mai. Des milliers de personnes ont été abandonnées en mer par les trafiquants et en un premier temps, certains bateaux ont été refoulés vers le large par les pays de la région. Depuis, les gouvernements ont assoupli leur position.

Le Souverain Pontife a par ailleurs évoqué la béatification, samedi, de Mgr Oscar Romero, archevêque de San Salvador, tué pendant qu’il célébrait l’Eucharistie. « Ce pasteur qui, à l’exemple de Jésus, a choisi d’être au milieu de son peuple, surtout des plus pauvres et des opprimés, est mort en martyr. » Samedi, une autre béatification s’est déroulée au Kenya, celle d’une missionnaire italienne, sœur Irène Stefani, « qui a servi les Kényans avec joie, miséricorde et compassion ». « L’exemple héroïque de ces deux nouveaux bienheureux suscite en chacun de nous le désir de témoigner l’Évangile avec courage et abnégation ».

Le Pape François a aussi évoqué le centenaire de l’entrée de l’Italie dans la Grande guerre (24 mai 1815), « un massacre inutile », a-t-il dit en citant le pape de l’époque Benoît XV. Il a invité les fidèles à « prier pour les victimes de ce conflit et à demander au Saint-Esprit le don de la paix ».

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Notre mois de Marie de la Médaille Miraculeuse avec Sœur Catherine Labouré : 25 MAI

la Sainte Vierge après l’Ascension

Après les événements de la Résurrection et de l’Ascension, Marie, entrant au Cénacle avec les Apôtres dans l’attente de la Pentecôte, était présente en tant que Mère du Seigneur glorifié. Elle était non seulement celle qui «avança dans son pèlerinage de foi» et garda fidèlement l’union avec son Fils «jusqu’à la Croix», mais aussi la «servante du Seigneur», laissée par son Fils comme mère au sein de l’Église naissante: «Voici ta mère».

Ainsi commença à se former un lien spécial entre cette Mère et l’Église. L’Église naissante était en effet le fruit de la Croix et de la Résurrection de son Fils. Marie, qui depuis le début s’était donnée sans réserve à la personne et à l’œuvre de son Fils, ne pouvait pas ne pas reporter sur l’Église, dès le commencement, ce don maternel qu’elle avait fait de soi. Après le départ de son Fils, sa maternité demeure dans l’Église, comme médiation maternelle: en intercédant pour tous ses fils, la Mère coopère à l’action salvifique de son Fils Rédempteur du monde.

LETTRE ENCYCLIQUE REDEMPTORIS MATER DE JEAN-PAUL II SUR LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE DANS LA VIE DE L’ÉGLISE EN MARCHE n° 40.

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la Sainte Vierge après l’Ascension dans LUMEN GENTIUM –>

Dieu ayant voulu que le mystère du salut des hommes ne se manifestât ouvertement qu’à l’heure où il répandrait l’Esprit promis par le Christ, on voit les Apôtres, avant le jour de Pentecôte, « persévérant d’un même cœur dans la prière avec quelques femmes dont Marie, Mère de Jésus, et avec ses frères » (Ac 1, 14) ; et l’on voit Marie appelant elle aussi de ses prières le don de l’Esprit qui, à l’Annonciation, l’avait déjà elle-même prise sous son ombre.

PAUL, ÉVÊQUE, SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU, AVEC LES PÈRES DU SAINT CONCILE, POUR QUE LE SOUVENIR S’EN MAINTIENNE À JAMAIS. CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR L’ÉGLISE LUMEN GENTIUM n° 59.

trois amours de Jésus

Dans le discours de congé aux apôtres, proposé par l’Évangile de Jean (16, 29-33), Jésus «revient sur le même thème: le monde, l’esprit du monde, qui nous fait tant de mal, et l’Esprit qu’il apporte, l’Esprit des Béatitudes, l’Esprit du Père». Il dit expressément: «Le Père est avec moi». Et c’est pour cela qu’il vainc le monde». «Le Père nous a envoyé Jésus», car «il a tant aimé le monde que, pour le sauver, il a envoyé son Fils, par amour». Donc «Jésus est envoyé par amour et Jésus aime».

Et, en particulier, signalons «trois amours de Jésus». Tout d’abord Jésus «aime le Père dans l’Esprit Saint». C’est un amour «mystérieux» et «éternel». Au point que «nous ne pouvons pas imaginer combien cet amour est grand, combien il est beau»; nous pouvons «seulement demander la grâce de pouvoir le voir une fois, quand nous serons là». Le «deuxième amour de Jésus est sa Mère». Nous le voyons «à la fin: avec tant de douleurs, tant de souffrances, sur la croix il a pensé à sa mère et il a dit: “Prends soin d’elle!”». Enfin, «le troisième amour de Jésus est l’Église, son épouse par amour: belle, sainte, pécheresse, mais il l’aime tout autant».

PAPE FRANÇOIS, MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE, lundi 2 juin 2014 (cf. l’Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 25 du 19 juin 2014) – © Copyright – Libreria Editrice Vaticana

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C’est Dieu effectivement qui nous accorde la sagesse pour nous faire bien et prudemment parler; de lui aussi nous vient la patience pour souffrir le mal avec courage. Rappelez-vous les avis que le Christ Notre-Seigneur adresse à ses disciples dans l’Évangile; rappelez-vous comment le Roi des martyrs revêt ses légions de l’armure spirituelle, leur montre le combat, leur assure des auxiliaires et leur promet la récompense. Après donc avoir dit à ses disciples: «Vous aurez dans le monde des tribulations»; comme il les voyait effrayés, il ajouta pour les consoler: «Mais ayez confiance; j’ai vaincu le monde. » (Jn 16, 33)

St AUGUSTIN SERMON CCLXXVI.

Notre mois de Marie de la Médaille Miraculeuse avec Sœur Catherine Labouré : 18 MAI