Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Le Royaume de Dieu dans le Ressuscité

Le Royaume de Dieu est accompli et proclamé dans la Personne du Ressuscité.

En ressuscitant Jésus d’entre les morts, Dieu a vaincu la mort et, dans le Christ, il a inauguré définitivement son Règne. Pendant sa vie terrestre, Jésus est le prophète du Royaume et, après sa Passion, sa Résurrection et son Ascension au ciel, il participe à la puissance de Dieu et à son pouvoir sur le monde (cf. Mt 28, 18; Ac 2, 36; Ep 1, 18-21). La Résurrection confère une portée universelle au message du Christ, à son action et à toute sa mission. Les disciples se rendent compte que le Royaume est déjà présent dans la personne de Jésus et qu’il est instauré peu à peu dans l’homme et dans le monde par un lien mystérieux avec lui.

Après la Résurrection, en effet, ils prêchaient le Royaume, annonçant que Jésus est mort et ressuscité. Philippe, en Samarie «annonçait la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu et du nom dé Jésus Christ» (Ac 8, 12). A Rome, Paul «proclamait le Royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ» (cf. Ac 28, 31). Les premiers chrétiens annonçaient eux aussi, «le Royaume du Christ et de Dieu» (Ep 5, 5; cf. Ap 11, 15; 12, 10), ou bien «le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ» (2 P 1, 11). C’est sur l’annonce de Jésus Christ, avec qui s’identifie le Royaume, qu’est centrée la prédication de l’Église primitive. Aujourd’hui, il faut de même unir l’annonce du Royaume de Dieu  et la proclamation de l’événement Jésus Christ. Les deux annonces se complètent et s’éclairent réciproquement.

Benoît XVI

conseils pour vivre en véritable chrétien

21-04-2014 source : Radio Vatican

Le Pape François a prié le Regina Coeli, Place Saint-Pierre, et prodigué de précieux conseils pour vivre en véritable chrétien.

« En cette semaine de Pâques, cela nous fera du bien de prendre l’Évangile et de lire tous ces chapitres qui parlent de la Résurrection de Jésus, cela nous fera beaucoup de bien de prendre le livre, chercher les chapitres, et lire cela. » « Et cela nous fera du bien cette semaine de penser à la joie de Marie, la mère de Jésus. De la même manière que sa douleur fut intime, et transperça son âme, ainsi fut sa joie, intime et profonde.» Et comme pour les disciples, « laissons cette joie pleine de stupeur s’imprimer dans nos cœurs et transparaître dans nos vies, irradier nos pensées, nos regards, nos gestes et paroles. »

« Et ce n’est pas un simple maquillage, cette joie vient de l’intérieur, d’un cœur immergé dans la source de cette joie, comme celui de Marie Madeleine, qui pleura la perte de son Seigneur et qui ensuite n’en croyait pas ses yeux de le voir ressuscité. » « Quand nous faisons cette expérience, nous devenons des témoins de la Résurrection, parce que d’une certaine manière nous ressuscitons nous aussi ». « Et nous sommes alors capables de porter un rayon de cette lumière du Ressuscité dans les diverses situations de la vie : les moments heureux, en les rendant encore plus beaux et en les préservant de l’égoïsme, et les moments douloureux, en apportant sérénité et espérance. »

Pâques

Au soir du vendredi Saint, le Crucifié a été descendu de la croix, Nicodème et Joseph d’Arimathie l’ont déposé à la hâte dans un sépulcre neuf. La pierre a été roulée sur lui, puis tout s’est tu dans le grand silence du Sabbat. Au matin du premier jour de la semaine, les femmes myrophores (portant la myrrhe) accourent. La pierre est ôtée, les linges pliés à part et le tombeau vide. Des anges apparaissent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » La grande nouvelle à laquelle on n’ose croire passe de bouche en bouche : «Le Seigneur est ressuscité.» Mais les cœurs abattus se refusent à l’espérance. Alors il apparaît lui-même au milieu d’eux : « La paix soit avec vous… » (Luc 23, 50-24, 36 et Jean 20, 18-23).

Le tombeau vide, la résurrection du Crucifié, voilà le fondement de l’Église, comme l’Église en est par sa seule existence le principal et perpétuel témoignage.

Sans doute, dès le moment où le Christ ferma les yeux sur la croix, il était victorieux. Mais de sa victoire, lui seul pouvait encore être sûr ; pour son âme seule elle était encore réelle. La résurrection l’a rendue réelle pour tout son être humain, dans tout ce qui le rattachait au nôtre. Elle a mis le Chef à même de la rendre réelle pour nous aussi, agrégés à lui. La victoire n’est plus une réalité cachée avec son âme au sein de Dieu, mais une réalité inscrite dans l’histoire de notre monde. Notre foi n’est plus celle de l’Ancienne Alliance, elle ne repose plus sur de simples promesses, mais sur un don parfait, effectif, entièrement achevé. Le Christ une fois descendu aux enfers, la descente de l’Agapè divine jusqu’au terme de notre égarement était complète. Notre remontée avec elle pouvait commencer.  Le Christ une fois ressuscité, le retour de notre humanité à Dieu est opéré de fait en son Chef, et les membres suivront.

Louis Bouyer

Texte intégral de l’Homélie du Saint-Père en la VEILLÉE PASCALE 19 avril 2014

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En nous réjouissant de la libération de quatre journalistes
réalisée pour qu’ils puissent être à Pâques à la maison, méditons
l’Exultet de la nuit de Pâques

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