Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Journée Mondiale du Malade 2014

11-02-2014source : Radio Vatican

Depuis 1992, le 11 février, mémoire liturgique de Notre-Dame de Lourdes, l’Eglise célèbre tous les ans, la Journée mondiale du Malade. L’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique. Sous l’inspiration de Jean-Paul II, cette journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée. Elle est dédiée autant aux malades qu’aux personnes qui les assistent au quotidien : parents, amis, personnel médical.

L’objectif de la Journée mondiale du Malade est d’encourager les bien-portants à soutenir les personnes souffrantes et à être attentifs à leurs besoins, à leur donner de leur temps pour qu’elles ne se sentent pas mises à l’écart. Cela concourt à leur apaisement et parfois même à leur guérison. La joie, la compassion, l’affection peuvent avoir des effets thérapeutiques. Une parole exprimée avec simplicité, un geste posé avec sincérité permettront à des personnes qui souffrent de retrouver goût à leur vie.

Cette année, la journée a pour thème : « Foi et charité : ‘nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères’ » (1 Jn 3,16). Le Pape François rappelle dans son message que l’Église reconnaît dans les malades une présence spéciale du Christ souffrant. « Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé la maladie et la souffrance de l’expérience humaine, écrit-il, mais en les assumant lui-même, il les a transformées et leur a données une nouvelle dimension ». Dimanche, à l’Angélus, le Saint-Père a remercié le personnel de santé qui accomplit un travail précieux. Il a appelé les familles à ne pas avoir peur de la fragilité de leurs proches frappés par la maladie.

A l’invitation du Saint Père, prions notamment pour le pape émérite Benoît XVI qui, il y a un an, le 11 février 2013, provoquait la stupeur générale, en déclarant renoncer au ministère d’Évêque de Rome, successeur de Saint Pierre, huit ans après son élection le 19 avril 2005. “Aujourd’hui je vous invite à prier avec moi pour Sa Sainteté Benoît XVI, un homme de grand courage et humilité.”

Jamais seuls devant la mort

25 janvier 2014 source : L’Osservatore Romano

Les évêques français et le débat sur l’euthanasie

L’expérience de la mort est un moment de la vie qui doit rester, jusqu’à la fin, inséré dans un lien social, solidaire, avec d’autres êtres humains. Légiférer en cette matière doit sauvegarder cet objectif. C’est pourquoi nous devons abandonner l’idée d’une réponse technique à donner à un problème “à résoudre”.

Une loi n’évitera pas — le contraire serait dramatique pour la condition humaine — le débat moral entre personnel soignant,  souffrance des familles. La confrontation avec la mort est, quoi qu’il en soit, une souffrance, pour le patient mais aussi pour qui l’accompagne. Nous devons donc essayer de regarder en face une douloureuse vérité : quelles que soient les mesures prises pour accélérer la mort ou pour soulager l’agonie, nous ne pouvons pas nous débarrasser de la souffrance de la mort, qui n’est pas seulement constituée par la douleur physique, mais aussi par ce deuil intérieur et par le rapport avec l’autre que nous devons tous vivre». Lire la suite →

prêtres saints qui offrent leur vie en silence

 L’Église n’est pas une simple organisation humaine, la différence vient de l’onction qui donne aux évêques et aux prêtres la force de l’Esprit pour servir le peuple de Dieu : voilà ce qu’a déclaré le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée ce lundi matin à la Maison Sainte Marthe. IL a remercié tous les saints prêtres qui donnent leur vie dans l’anonymat de leur service quotidien.

Commentant la première lecture du jour, qui parle des tribus d’Israël qui choisissent David comme roi, le Pape explique la signification spirituelle de l’onction. « Sans cette onction, David n’aurait été que le ‘chef d’une entreprise’, d’une ‘société politique, qui était le Règne d’Israël », il n’aurait été qu’un simple « organisateur politique ». Par contre, « après l’onction, l’Esprit du Seigneur » descend sur David et reste en lui. Et les Écritures disent : « David grandissait en puissance et le Seigneur Dieu des armées était avec lui ». « Voilà toute la différence de l’onction ». La personne ointe est une personne choisie par le Seigneur. Et c’est pareil dans l’Église pour les évêques et les prêtres :

« Les évêques ne sont pas seulement élus pour diriger une organisation, qui s’appelle Église particulière, ils sont oints, ils reçoivent l’onction et l’Esprit du Seigneur est avec eux. Mais tous les évêques, tous nous sommes des pêcheurs, tous ! Mais nous sommes oints. Mais tous nous voulons être de plus en plus saints chaque jour, plus fidèles à cette union. C’est justement ce qui fait l’Église, ce qui donne l’unité à l’Église, c’est la personne de l’évêque, au nom de Jésus-Christ, parce que oint, et non pas parce qu’il a été voté à la majorité. Parce qu’il est oint. C’est dans cette onction qu’une Église particulière tient sa force. Et par participation, les prêtres sont oints. »

L’onction rapproche les évêques et les prêtres du Seigneur et leur donne la joie et la force « de guider un peuple, d’aider un peuple, de vivre au service d’un peuple ». Elle donne la joie de se sentir « élus par le Seigneur, regardés par le Seigneur, avec cet amour avec lequel le Seigneur nous regarde, nous tous ». Ainsi, « quand nous pensons aux évêques et aux prêtres, nous devons penser à eux comme des personnes ointes » :

« Et l’on ne peut comprendre ni même expliquer comment l’Église puisse aller de l’avant seulement avec les forces humaines. Ce diocèse va de l’avant parce qu’il a un peuple saint, tout un tas de choses, mais aussi une personne ointe qui le guide, qui l’aide à grandir. Cette paroisse va de l’avant parce qu’elle a tout un tas d’organisations, un tas de choses, mais aussi une personne ointe qui la guide, qui l’aide à grandir. Et nous dans l’histoire nous n’en connaissons qu’une toute petite partie, mais il y a eu tellement de saints évêques, de saints prêtre qui ont consacré leur vie au service du diocèse, de la paroisse ; combien de personnes ont reçu la force de la foi, la force de l’amour, l’espérance de ces prêtres anonymes que nous ne connaissons pas. Il y en a eu et il y en a tellement !»

« Tellement de prêtres de campagne ou de curés en ville qui avec leur onction ont insufflé de la force au peuple, ont transmis la doctrine, ont donné les sacrements, c’est-à-dire la sainteté » :

« Mais, mon père, j’ai lu sur un journal qu’un évêque a fait ceci ou cela ! » « Oui, moi aussi je l’ai lu, mais dis-moi, sur les journaux, as-tu déjà lu des informations sur tout ce que font de bien de si nombreux prêtres, dans tant de paroisses en ville ou la campagne, tout le travail qu’il mène pour guider leur peuple ?. Et bien non, tout cela n’est pas une information. Et comme dit l’adage : un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui grandit. Et donc aujourd’hui, en pensant à cette onction de David, il faut penser à nos évêques, à nos prêtres courageux, saints, bons, fidèles et il faut prier pour eux. »