Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Le vrai prêtre a un rapport étroit avec Jésus

2014-01-11 Radio Vatican

Le « vrai prêtre » a un rapport « étroit » avec Jésus. Quand celui-ci vient à manquer, le prêtre devient un « idolâtre » dévoué au Dieu Narcisse. C’est en substance ce qu’a affirmé le Pape ce samedi matin lors de la messe célébrée, comme presque chaque jour, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

« Quand Jésus devenait populaire, il se retirait dans le désert pour prier, il allait auprès du Père. Cela doit être pour nous, prêtres, un point de comparaison. Allons-nous, nous aussi, rejoindre Jésus ? ». Commentant la Ière Lettre de Saint Jean, le Pape s’est interrogé dans son homélie sur le rapport entre le prêtre et Jésus puisque, pour lui ,« la force du prêtre réside dans ce lien ».

Un prêtre qui recherche Dieu est un bon prêtre

Il pouvait arriver que le prêtre perde le « rapport vivant de disciple à Maître, de frère à frère, d’homme pauvre à Dieu » pour se replier dans une relation « un peu superficielle qui ne vient pas du cœur ». « Comme cela fait mal à l’Église les prêtres onctueux ! Ceux qui mettent leur force dans les choses artificielles, dans les vanités, dans un comportement, un langage précieux ». Que peut en effet donner le prêtre aux fidèles quand il devient entrepreneur, affairiste, mondain, se demande le Pape ?

Les prêtres ont tous des limites et le Pape n’est pas un exception : « nous sommes tous des pécheurs » mais « si nous recherchons Dieu dans la prière, d’intercession ou d’adoration, nous sommes de bons prêtres malgré nos péchés ».

Trop de chrétiens à l’espérance diluée

10-01-2014 source : Radio Vatican

« L’Eglise est pleine de chrétiens en déroute, qui ne croient pas que la foi est victoire ». C’est la pensée développée par le Pape François ce vendredi matin dans l’homélie de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. « Trop de chrétiens n’ont qu’une espérance diluée, sans force : une espérance faible, trop de chrétiens n’ont pas la force et le courage de se confier au Seigneur ».

« Je n’ai pas peur de le dire, le thermomètre de la vie de l’Église est bien bas : je vois peu de capacité d’adorer le Seigneur, tout simplement parce que dans la confession de la foi, nous ne sommes pas convaincus, ou seulement convaincus à moitié. L’homme ou la femme qui a la foi se confie à Dieu : il se confie ! Mais s’il ne vit pas cette foi dans la victoire, alors c’est la déroute et c’est le monde qui l’emporte, le Prince du monde, c’est-à-dire le démon ». Et le Pape cite l’apôtre Paul qui, dans un moment difficile de sa vie, disait : ‘Je sais bien à qui je me suis confié’. En effet, il s’était confié  au Seigneur Jésus ».

« Il faut se confier, car cela nous porte à l’espérance. Comme la confession de la foi nous porte à l’adoration et à la louange de Dieu, de la même manière se confier à Dieu nous porte à une attitude d’espérance. Confesser sa foi demande que l’on croit non pas en partie ou à moitié, mais de croire toute la foi, cette foi qui est arrivée à nous par la voie de la tradition : toute la foi ! Et comment puis-je savoir si moi je confesse bien la foi ? Et bien celui qui confesse bien la foi, toute la foi, est capable d’adorer Dieu, adorer Dieu. La première attitude à avoir est de confesser sa foi et la protéger. L’autre attitude est de se confier à Dieu. »

S’incarnant, il s’est fait fragile comme nous

giotto-nativite-fresque-de-la-chapelle-scavogni-padoue05-01-2014 source : Radio Vatican

Au cours de la prière de l’Angélus ce dimanche, le Pape est revenu sur le sens profond de Noël, en reprenant le prologue de l’Évangile de Jean : « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous. (…) Tout le christianisme est contenu dans ces paroles qui n’en finissent pas de nous émerveiller ». En s’incarnant, Dieu s’est fait fragile comme nous, il a partagé notre condition humaine, excepté le péché, mais Il a pris sur Lui les nôtres. La naissance de Jésus montre que Dieu a voulu s’unir à chaque homme et chaque femme, à chacun de nous, pour nous communiquer sa vie et sa joie.

Dieu nous aime et chemine avec nous

Avec la naissance de Jésus est née une promesse nouvelle, un monde nouveau, mais un monde qui peut aussi être toujours renouvelé. Dieu est en effet toujours présent pour susciter des hommes nouveaux à purifier le monde du péché, et sa présence dans l’histoire auprès de chacun d’entre nous n’a jamais fait défaut.

Dans le mystère de l’Incarnation se joue aussi la liberté de l’homme, celle d’accueillir Dieu ou de le rejeter comme le fut Jésus ainsi que le raconte l’Évangile de Jean. Jésus ne cesse pourtant jamais de s’offrir Lui-même et de nous offrir sa grâce salvifique. « Jésus est patient, il sait attendre, il attend toujours. »

Le Pape a invité tous les croyants à être des témoins de la joie du message de l’Évangile, de la lumière, de l’Espérance et de l’amour. Et il a achevé en saluant notre Sainte Mère.

« Marie, Mère de Dieu et notre Mère aimante, soutiens-nous toujours, pour que nous restions fidèles à notre vocation chrétienne et réalisions les désirs de justice et de paix que nous portons en nous au début de cette nouvelle année . »

PAPE FRANÇOIS ANGELUS du 5 janvier 2014 – texte intégral