Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Le Pape et 35 catéchumènes

23-11-2013 source : Radio Vatican

Le dernier événement de l’Année de la Foi, avant la messe conclusive de dimanche, est une rencontre du Saint Père ce samedi après-midi avec quelque 500 catéchumènes, en chemin vers le baptême, accompagnés de leurs catéchistes venus d’une cinquantaine de pays dont la Bosnie Herzégovine, l’Algérie, la Chine, Cuba ou encore le Kirghistan.

Sur le thème : « prêts à franchir la porte de la foi », la rencontre se déroule dans la basilique Saint-Pierre sous la forme d’une Liturgie de la Parole rythmée par des lectures et des témoignages. Le pape François a accueilli 35 nouveaux catéchumènes à l’entrée de la basilique Saint-Pierre.

Marie, mère de l’espérance

21-11-2013 source : Radio Vatican

Le pape François s’est rendu jeudi 21 novembre en fin d’après-midi, en la journée de prière pour les religieuses cloitrées, dans le monastère camaldule de Saint-Antoine Abbé situé sur la colline romaine de l’Aventin. Dans un monde en perpétuel mouvement, le Saint-Père a ainsi témoigné de son attachement au ministère et au témoignage des contemplatifs.

Il a rejoint la chapelle du monastère où l’attendaient les moniales de la communauté pour l’office des Vêpres. Face aux 21 sœurs, qui représentent de nombreux pays, le Saint-Père s’est attardé sur l’amour de Marie pour son Fils et sur son message d’espérance, soulignant l’importance de maintenir toujours allumée la lumière de l’espérance.

Marie, mère de l’espérance, nous soutient dans les moments difficiles

« Nous contemplons celle qui a connu et aimé Jésus comme aucune autre créature ». Marie est « la mère de l’espérance , l’icône la plus expressive de l’espérance chrétienne ». Sa vie entière est un ensemble d’attitudes d’espérance, à commencer par le oui de l’Annonciation. Et face à toutes les difficultés, « l’espérance de la Vierge ne faiblit jamais ». Le Saint-Père la qualifie ainsi de Femme d’espérance et il précise que l’espérance se nourrit d’écoute, de contemplation, et de patience.

« L’unique lampe allumée sur le tombeau de Jésus est l’espérance de sa mère, qui à ce moment est l’espérance de toute l’humanité ». « Dans les monastères la lampe de l’espérance est-elle encore allumée ? Est-ce qu’on y attend le lendemain de Dieu ? Nous devons beaucoup à cette mère. A travers elle, présente à chaque moment de l’histoire du salut, nous voyons un témoignage fort d’espérance ». C’est elle qui « nous soutient dans les moments d’obscurité, de difficulté, d’abattement et dans les véritables défaites humaines ».

hommage aux grands-parents, un trésor

19-11-2013 source : Radio Vatican

Un peuple qui ne respecte pas les grands-parents est sans mémoire et donc sans avenir. Le pape François l’a rappelé, mardi 19 novembre lors de la messe célébrée en la basilique de la maison Sainte- Marthe au Vatican. Le Saint-Père commentait le choix d’un homme très âgé, Eléazar, qui choisit le martyre par cohérence avec sa foi en Dieu et pour offrir un témoignage de rectitude aux jeunes.

Cet homme, précise le pape, « face au choix entre l’apostasie et la fidélité, ne doute pas », refusant « l’attitude qui consisterait à faire semblant ». Au contraire, au lieu de prendre soin de lui-même, « il pense aux jeunes », et au souvenir qu’ils auront de son acte courageux. Le Saint-Père, qui souligne « la cohérence de cet homme, la cohérence de sa foi, mais aussi la responsabilité de laisser un héritage noble, un véritable héritage, rappelle que « nous vivons, dans une époque où les personnes âgées ne comptent pas ».

Les grands-parents jouent un rôle important en matière de transmission

« C’est difficile à dire, déclare-t-il, mais elles sont rejetées, parce qu’elles dérangent ». Or, déclare le pape, les personnes âgées sont celles qui nous transmettent l’histoire, qui nous transmettent la doctrine, la foi et un héritage. Elles sont celles qui, « comme le vieux vin, ont cette force à l’intérieur pour nous donner un héritage noble » .

Le pape François s’attarde alors sur une histoire qu’il a entendu enfant. Les protagonistes sont une famille : « Il y a Papa, maman, beaucoup d’enfants et le grand-père, qui lorsqu’il était à table se salissait le visage en mangeant sa soupe. Agacé, le père (…) achète une petite table pour l’isoler. Un jour en rentrant chez lui, il trouve un de ses enfants en train de jouer avec des morceaux de bois. Que fais-tu ? lui demande-t-il. Une petite table répond l’enfant. Mais pourquoi ? Pour toi, papa, quand tu seras vieux comme grand-père ».

Un peuple qui ne respecte pas les grands-parents, n’a pas d’avenir

« Cette histoire m’a fait tant de bien, toute ma vie, confie le pape. Les grands-parents sont un trésor ». Et citant le treizième chapitre de la Lettre aux Hébreux « Souvenez-vous de vos chefs (…) et imitez leur foi », le Saint-Père souligne que « la mémoire de nos ancêtres nous porte à l’imitation de la foi. C’est vrai, reconnaît le pape, que parfois la vieillesse n’est pas belle en raison notamment des maladies mais, poursuit-il, la sagesse qu’ont nos grands-parents est l’héritage que nous devons recevoir. Un peuple qui ne prend pas soin et ne respecte pas les grands-parents, n’a pas d’avenir, parce qu’il n’a pas de mémoire , il a perdu la mémoire ».

Et le Souverain pontife invite à ne pas oublier « tous ces grands-parents qui sont dans des maisons de repos ( …) abandonnés à eux-mêmes. Ils sont le trésor de notre société : prions pour nos grands-pères, nos grands-mères, qui ont souvent eu un rôle héroïque dans la transmission de la foi dans les temps de persécution ». Quand « maman et papa n’étaient pas à la maison et quand ils avaient des idées étranges, transmises par la politique de l’époque, ce sont les grands-mères qui transmettaient la foi ». Le pape appelle donc à être « compatissant avec nos ancêtres. Demandons la grâce aux vieux Saints d’écouter et de vénérer nos ancêtres, nos grands-parents ».