Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Ne soyons pas des chrétiens hypocrites

14-10-2013 source : Radio Vatican

Il faut combattre le ‘syndrome de Jonas’ qui nous porte à penser hypocritement que pour nous sauver nos œuvres suffisent. Dans son homélie durant la messe célébrée ce lundi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe, le Pape a déclaré : « Jonas avait les choses bien au clair à l’esprit: la doctrine c’est cela et c’est cela qu’il faut faire, que les pécheurs se débrouillent, moi je m’en vais. Ceux qui vivent selon ce ‘syndrome’, Jésus les appelle hypocrites, parce qu’ils ne cherchent pas le salut de petites gens, des ignorants et des pécheurs. »

« Et ce ‘ syndrome de Jonas ‘ ne fait pas preuve de zèle pour la conversion des gens, il cherche une sainteté de ‘teinturerie’, belle et bien faite, mais sans ce zèle d’aller annoncer le Seigneur ».

« Tellement de chrétiens, a fait remarquer le Pape, – et il y en a tellement – pensent qu’ils seront sauvés juste par ce qu’ils auront fait, par leurs œuvres. Les œuvres sont nécessaires, mais sont une conséquence, une réponse à cet amour miséricordieux qui nous sauve. Car les œuvres seules, sans cet amour miséricordieux ne servent à rien. Et ce ‘ syndrome de Jonas ‘, justement, n’a seulement confiance qu’en la justice personnelle, dans ses œuvres ».

« Donc, le ‘ syndrome de Jonas ‘, a souligné le Pape, nous pousse à l’hypocrisie, à la suffisance d’être des chrétiens tout propres, parfaits, parce que nous faisons ces œuvres : nous accomplissons les commandements, tout. Mais c’est une sérieuse maladie » !

la vigilance face au démon

2013-10-11 Radio Vatican

Nous devons toujours rester vigilants face aux tromperies du démon. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de la messe de ce matin en la chapelle de la maison Saint Marthe. Le Pape a souligné que le mal ne peut être vaincu par des comportements « à moitié » et qu’il faut suivre Jésus sans tergiversations. Il a également rappelé que nous ne devons pas relativiser la vérité dans la lutte contre le démon.

Jésus chasse les démons et quelqu’un commence à donner des explications pour « diminuer la force du Seigneur » : en concentrant l’homélie sur l’Évangile du jour, le Pape a souligné qu’il y a toujours la tentation de vouloir amoindrir le personnage de Jésus comme si il était « tout au plus un guérisseur », qu’il ne faut pas vraiment prendre « au sérieux ». Un comportement « qui est arrivé à nos jours ».

Ne pas minimiser la réalité du démon

« Il y a certains prêtres lorsqu’ils lisent ce passage de l’Évangile, celui-ci mais également d’autres passages, qui disent : ‘Mais Jésus a guéri une personne d’une maladie mentale’. Ils ne lisent pas ceci, n’est-ce pas ? C’est vrai qu’en ce temps-là nous pouvions confondre une épilepsie avec le fait d’être possédé par le démon ; mais il est également vrai qu’il y avait un démon ! Et nous n’avons pas le droit de minimiser la chose, comme pour dire : ‘Tous ceux-ci n’étaient pas possédés par le démon, c’étaient des malades mentaux’. Non ! La présence du démon figure dans la première page de la Bible et la Bible finit avec la présence du démon, avec la victoire de Dieu sur le démon ». C’est pour cela qu’ « il ne faut pas être naïf ».

Le Seigneur nous donne certains critères pour « discerner » la présence du mal et pour aller « sur la voie chrétienne lorsqu’il y a des tentations ». Un des critères est de « ne pas suivre la victoire de Jésus sur le mal seulement « à moitié ». Le Seigneur dit « Ou tu es avec moi ou tu es contre moi ». Jésus, a souligné le Pape, est venu détruire le démon, « nous offrir la libération de « l’esclavage du démon sur nous ». Et nous ne pouvons pas dire qu’ainsi « nous exagérons ». « A ce point-là, il n’y a pas de nuances. Il y a une lutte et une lutte où se joue le salut, le salut éternel de chacun de nous ». Il y a ensuite le critère de la vigilance. « Nous devons toujours être vigilants, être vigilant face à la tromperie, à la séduction du mal. »

Un démon est chassé, un démon revient !

«Lorsque l’esprit impur sort de l’homme, il rôde dans des endroits déserts cherchant un soulagement mais comme il n’en trouve pas, il dit : « Je reviens dans ma maison, là d’où je suis sorti. » Et quand il la trouve balayée et ornée, il va prendre sept autres esprits pires que lui, ils viennent et s’installent. Et ainsi, « l’ultime condition de cet homme devient pire que la précédente ». « l’Évangile d’aujourd’hui commence par le démon chassé et finit avec le démon qui revient ! Saint-Pierre le disait ‘Il est comme un lion féroce qui rôde autour de nous’ ».

« C’est ainsi. Mais Père, vous êtes un peu antique ! Vous nous faites peur avec ces choses. Non, pas moi ! C’est l’Évangile ! Et ce ne sont pas des mensonges : c’est la parole du Seigneur ! Nous demandons au Seigneur la grâce de prendre ces choses au sérieux. Il est venu lutter pour notre salut. Il a vaincu le démon ! S’il vous plait, ne faisons pas d’affaires avec le démon. Il cherche à retourner à la maison, à prendre possession de nous…Ne pas relativiser, être vigilent ! Et toujours avec Jésus. »

La grâce n’arrive pas par la poste

10-10-2013 source : Radio Vatican

« Prions avec courage, la grâce n’arrive pas par la poste. » C’est l’avertissement lancé par le Pape François dans l’homélie de la messe qu’il a célébrée ce jeudi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican.

Le Pape est parti de l’Évangile du jour, dans lequel Jésus souligne la nécessité de prier avec confiance et assiduité. « Comment prions-nous ? Prions-nous par habitude, pieusement mais tranquilles ? » ou « Nous mettons-nous avec courage devant le Seigneur pour demander la grâce, pour demander ce pour quoi nous prions ? »

« Le courage dans la prière : une prière qui n’est pas courageuse n’est pas une vraie prière. Le courage d’avoir confiance que le Seigneur nous écoute, le courage de frapper à la porte. Le Seigneur nous le dit. Quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à celui qui frappe à la porte on ouvrira. Mais il faut au moins demander, chercher, et frapper. »

« Quand nous prions courageusement, le Seigneur nous donne la grâce, mais il s’offre aussi lui-même dans la grâce : l’Esprit Saint, c’est –à-dire lui-même. Mais le Seigneur nous donne-t-il ou nous envoie-t-il une grâce par la poste ? Jamais. Il l’a porte Lui. C’est Lui la grâce ! Ce que nous demandons, c’est un peu comme le papier qui emballe la grâce. Mais la vraie grâce c’est Lui, qui vient me l’apporter. C’est Lui. Notre prière, si elle est courageuse, reçoit ce que nous demandons mais également ce qui est évidemment plus important : le Seigneur ».

« Nous demandons une grâce, mais nous n’osons pas dire : ‘Viens, Toi Seigneur, me l’apporter ‘. Nous savons qu’une grâce c’est toujours Lui qui nous l’apporte. C’est Lui qui vient et nous la donne. Ne faisons pas mauvaise impression en prenant la grâce sans reconnaître celui qui nous la porte, celui qui nous l’offre, le Seigneur. Que le Seigneur nous donne donc la grâce de s’offrir lui-même à nous nous, toujours, dans toute grâce. Et que nous, nous le reconnaissions, que nous nous puissions alors le louer, comme ces malades guéris dont nous parle l’Évangile. Parce que nous avons, dans cette grâce, trouvé le Seigneur ».