Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

L’Église est une mère courageuse

17-09-2013 source : Radio Vatican

L’Église est une mère courageuse qui conduit ses enfants jusqu’à Jésus. C’est ce qu’a indiqué, ce mardi matin, le pape lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte Marthe. Dans son homélie, le Saint-Père s’est attardé sur un passage de l’Évangile : la rencontre de Jésus avec la veuve de Naïm, pour évoquer la dimension de « veuvage » au sein de l’Église. Jésus « a éprouvé une grande compassion pour cette veuve qui avait également perdu son fils ».

En lisant ce passage de l’Évangile, a affirmé le pape, « je pense aussi que cette veuve est une icône de l’Église, parce que l’Église aussi est, dans un certain sens, une veuve » : « Son époux est parti et elle chemine dans l’Histoire, en espérant le trouver, le rencontrer. Le Saint-Père décrit alors une « Église courageuse ». Elle a  « le courage d’une femme qui sait que ses enfants sont siens, et qui doit les défendre et les amener à la rencontre avec son époux ».

Notre Église « est une Église qui lorsqu’elle est fidèle sait pleurer ». « Quand l’Église ne pleure pas, c’est que quelque chose ne va pas ». « Elle pleure ses enfants et prie ! » a insisté le Saint-Père. Une Église qui va de l’avant et fait grandir ses enfants leur donne la force et les accompagne jusqu’à la dernière heure pour les laisser entre les mains de son époux, qu’elle finira elle aussi par rencontrer ».

« C’est notre Mère l’Église ! Je la vois à travers la figure de cette veuve qui pleure ». Et que dit le Seigneur à l’Église ?  « Ne pleure pas. Je suis avec toi et je t’accompagne (…) ton fils qui était mort, vit maintenant ». «J’ai envie de demander au Seigneur», conclut alors le Saint-Père, « la grâce d’être toujours confiant en cette maman qui nous défend, nous enseigne et nous fait grandir ».

Aujourd’hui l’Église fait mémoire de
Sainte Hildegarde, 4e femme docteur de l’Église

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Gouverner avec amour du peuple & humilité

16-09-2013-09-1 source : Vatican

L’humilité et l’amour sont des traits de caractères indispensables pour ceux qui gouvernent. De leurs côtés les citoyens, en particulier s’ils sont catholiques ne peuvent pas ignorer la politique. Ce sont les deux problématiques abordées par le Pape durant la messe qu’il a présidé au Vatican dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Le pape François a invité les fidèles présents à prier pour les autorités des États.

L’Évangile du centurion qui demande avec humilité et confiance la guérison du serviteur et l’épître de Saint Paul à Timothée dans laquelle il l’invite à prier pour les dirigeants, ont donné au Pape matière à « réfléchir sur le service de l’autorité ». Ceux qui gouvernent – a souligné le souverain pontife – « doivent aimer leur peuple », car « un dirigeant qui n’aime pas, ne peut pas gouverner : au pire il peut réglementer, mettre un peu d’ordre, mais il ne peut pas gouverner ». Le Pape fait ainsi référence à David « qui aimait son peuple », de sorte qu’après le péché du recensement il demande au Seigneur de ne pas punir le peuple, mais de le punir lui. Ainsi, « les deux vertus d’un dirigeant » sont l’amour pour son peuple et l’humilité.

La politique doit servir le bien commun

En outre Saint Paul exhorte ceux qui sont gouvernés à prier « pour tous ceux qui sont au pouvoir, afin que tous puissent mener une vie paisible et tranquille ». Les citoyens ne peuvent donc ignorer la politique. Le Pape interpelle de nouveau les fidèles en se mettant à leur place : « Je suis responsable de ce gouvernement et je dois faire de mon mieux pour qu’il gouverne correctement ». Et d’ajouter : « la politique – rappelle la doctrine sociale de l’Église – est une des formes plus importante de la charité parce qu’elle sert le bien commun ».

Nous avons pris l’habitude – insiste le Pape – de dire du mal de dirigeants et de toujours parler des « choses qui ne vont pas bien ». « Peut-être – a-t-il poursuivi – que le chef est un pécheur, comme David l’était, mais nous devons construire le monde avec notre propre opinion, avec notre parole, avec notre correction » parce que « nous devons tous participer au bien commun ! » Et si « certaines fois nous entendons : un bon catholique ne se mêle pas de politique, sachez que ce n’est pas vrai, que ce n’est pas le bon chemin à prendre ». Le Pape de conclure : « donnons le meilleur de nous-mêmes, les idées, les suggestions, le meilleur et le meilleur c’est la prière. Prions pour les dirigeants, pour qu’ils gouvernent bien, car cela conduira dans le bon sens notre pays, notre nation ira de l’avant et même le monde, pour la paix et le bien commun ».

La joie de Dieu est celle de pardonner

15-09-2013 source : Radio Vatican

Des milliers de personnes se sont réunies place Saint-Pierre malgré la pluie pour participer à la prière de l’Angélus. Avant de réciter la prière depuis la fenêtre du palais apostolique, le pape François est revenu sur les paraboles rapportés par l’Évangéliste Luc ce dimanche, celle de la brebis perdue, de la pièce perdue et du fils prodigue.

Trois paraboles « qui parlent de la joie de Dieu » a souligné le pape. Cette joie, celle du pasteur qui retrouve sa brebis ou du père qui revoit son fils est la joie de pardonner. Dans ces paraboles, il y a tout l’Évangile, tout le christianisme a précisé le Saint-Père. Cette miséricorde n’est pas un sentiment, aussi « bon » soit-il , mais la vraie force qui peut sauver l’homme et le monde du « cancer » du péché. « Seul l’amour peut faire cela, telle est la joie de Dieu ! ».

Sortir de la spirale du mal en redécouvrant la miséricorde de Dieu

Les paraboles de ce dimanche montrent que chacun de nous est cette brebis ou cette pièce perdue, ce fils prodigue a expliqué le Saint Père, en soulignant que « Dieu ne nous abandonne jamais ». « Il est un Père patient, il nous attend toujours, respecte notre liberté et est toujours fidèle ». Cette joie de Dieu est véritable quand un de ses fils revient à lui et lui demande son pardon, a encore expliqué le pape.

Il a ensuite invité chacun à se garder de la tentation de juger les autres et Dieu lui-même et à faire croitre dans son cœur la miséricorde et la joie de pardonner, sans lesquelles nous ne sommes pas en communion avec Dieu. Et le pape de remettre en cause la célèbre loi du talion : « Si nous vivons selon la loi ‘Œil pour œil, dent pour dent’, nous ne pouvons jamais sortir de la spirale du mal ». Le Malin nous fait croire que notre justice humaine peut nous sauver et sauver le monde, mais en réalité seule la justice de Dieu peut sauver ! Le pape a enfin conclu en demandant aux pèlerins réunis de prier quelques instants en silence « pour une personne que nous n’aimons pas, afin que nous devenions miséricordieux avec cette personne »

PAPE FRANÇOIS ANGELUS DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2013