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sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

précieux rosaire

précieux rosaire

Jésus, Notre-Dame et saint Dominique recevant le rosaire - église Notre Dame - Montier-en-Der - 52 - FR
Jésus, Notre-Dame et saint Dominique recevant le rosaire – église Notre Dame – Montier-en-Der – 52 – FR

Il y eut au XIII siècle un fondateur d’ordre, un puissant réformateur, un homme de génie,— mieux que tout cela, un grand saint,— qu’une certaine école a représenté comme un farouche inquisiteur, avide de sang et de tortures : c’est saint Dominique.

Voulez-vous savoir quelle fut surtout la persécution qu’il exerça contre les Albigeois ? Il disait son chapelet pour leur conversion, voilà tout. Ce fut en effet dans ce but qu’il institua l’association du Rosaire, sainte et précieuse dévotion qui se répandit bientôt partout et opéra des fruits sans nombre.

Comment pourrait-il en être autrement ? le Rosaire n’est-il pas la synthèse de l’Évangile ? Ne nous enseigne-t-il pas tout ce qu’il faut croire et tout ce qu’il faut demander? Ne sait-il pas s’approprier aux besoins de toutes les  hiérarchies d’intelligence ? C’était le livre de la pauvre femme du peuple, qui ne savait pas lire, comme c’était le livre où Bossuet puisait ses sublimes inspirations sur les mystères.

En méditant souvent sur les mystères de joie, [de lumière], de douleur et de gloire qui partagent la vie du Sauveur, on apprend à connaître Dieu et à se connaître soi-même ; on acquiert des droits incontestables à la protection spéciale de Marie. Le pécheur obtient sa conversion, le juste sa persévérance; la langueur de l’âme est réveillée, le désir de la perfection se ranime et la pratique des vertus devient plus facile.

Saint François de Sales a dit : « Dans l’association, il y a tout à gagner et rien à perdre. » II disait cela en parlant du Rosaire. En effet, dans cette association, l’ensemble des prières forme un trésor commun que chacun peut considérer comme son propre bien ; on recueille le mérite de ses propres actions et de celles d’autrui, et, sans s’appauvrir, on enrichit les autres. Voilà pourquoi cette précieuse dévotion se répandit avec une si merveilleuse rapidité.

Et ne croyez pas que ce fût seulement de la part du peuple : Louis IX, Édouard III, Louis XI, Charles le Téméraire, François Ier, Charles Quint, don Juan d’Autriche, Henri IV et Louis XIV récitaient le chapelet; ce qui n’empêche pas les rationalistes de dire que c’est là une dévotion futile. Laissons-les dire, laissons-les faire et prions pour eux : le dédain n’est peut-être que sur les lèvres et non pas dans le cœur. Quand viendra le moment du danger, l’heure de la mort, ils envisageront autrement les choses.

Laissez donc les incrédules honorer de leurs mépris la prétendue monotonie de cette dévotion qui, selon eux, consiste à murmurer la même parole : ils ne comprennent pas, ou ils feignent d’ignorer que « l’amour n’a qu’un mot, et qu’en le disant toujours on ne se répète jamais. »

D’après l’abbé C. Martin (1858)

Saint Jean XXIII

Saint Jean XXIII

Saint Jean XXIII
Saint Jean XXIII

Aujourd’hui 11 octobre, jour d’ouverture du Concile Vatican II, l’Église fait mémoire de  saint Jean XXIII. Angelo Giuseppe Roncalli pape du 28.X.1958 au 3.VI.1963 a été béatifié le 3 septembre 2000, canonisé le 27 avril 2014 en même temps que Jean-Paul II.

« À Rome, près de saint Pierre, en 1963, est parti vers le Ciel Jean XXIII, pape, d’une humanité singulière, qui mit tout en œuvre pour répandre en abondance la charité chrétienne, rechercher l’union fraternelle des peuples et, dans son souci principal de l’efficacité pastorale de l’Église du Christ dans le monde entier, il convoqua le second Concile œcuménique du Vatican. » (Martyrologe romain)

« Le Pape Jean a laissé dans le souvenir de tous l’image d’un visage souriant et de deux bras ouverts pour embrasser le monde entier. » (Jean-Paul II)

« Il convoqua le Concile Vatican II qui marqua le début de la rénovation de l’Église, la réforme de ses structures et la révision de sa liturgie. Puissent ces réformes porter des fruits pour nous tous et l’Église du troisième millénaire » (Benoît XVI)re

Le 4 octobre 1962, le bienheureux Jean XXIII est venu en pèlerinage dans le sanctuaire de Lorette pour confier à la Vierge Marie le Concile Œcuménique Vatican II, qui devait être inauguré une semaine plus tard. Lui qui nourrissait une dévotion filiale et profonde à la Vierge s’est tourné vers elle avec ces mots :

« Aujourd’hui encore une fois, et au nom de tout l’épiscopat, à Vous, très douce mère, que l’on salue du titre de «Auxilium Episcoporum», Nous demandons pour Nous, évêque de Rome et pour tous les évêques du monde entier de Nous obtenir la grâce d’entrer dans la salle conciliaire de la basilique Saint-Pierre comme sont entrés les Apôtres et premiers disciples de Jésus dans le Cénacle : avec un seul cœur, un seul battement d’amour envers le Christ et les âmes, un seul but de vivre et de se sacrifier pour le salut des individus et des peuples. Ainsi, que par votre intercession maternelle, dans les années et les siècles à venir, on puisse dire que la grâce de Dieu a préparé, accompagné et couronné le vingtième Concile Œcuménique, en donnant à tous les fils de la Sainte Église une nouvelle ferveur, un nouvel élan de générosité et de fermes résolutions » (Acta Apostolicae Sedis 54 (1962), 727).

‘Jean XXIII a été le Pape de la docilité à l’Esprit Saint!’ (le pape François).

Neuvaine au Bienheureux Jean XXIII

Bienheureux Jean, Vicaire de Jésus-Christ, toi que l’on a surnommé le Bon Pape, intercède pour nous comme tu le fis si bien dans le Monde lorsque tu conduisais l’Église de Jésus-Christ, la Barque de Pierre, que tu as, par le Concile, rénovée, embellie, et dont l’Église fut placée à l’ombre de la Croix, ou plutôt sous la lumière de la Croix, la Croix du Golgotha, la Sainte Croix, qui devenait par le Don du Saint-Esprit, la Croix Glorieuse. Daigne, Ô Bon Jean, intercéder pour nous auprès de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, pour que nous retrouvions toujours le chemin de l’Église, et que, par cette prière récitée durant neuf jours consécutifs, tu nous obtiennes la grâce de pouvoir retrouver ce que nous avons perdu. Amen !

Loué soit Jésus-Christ dans les siècles des siècles.

Pater, Ave, Gloria.

Saint Jean XXIII et prier  la Vierge Marie

La prière du Rosaire

La prière du Rosaire

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Luca Giordano, Madonne du Rosaire, XVIe siècle, Musée de Capodimonte, Naples

L’Église nous propose Marie comme maîtresse de vie spirituelle. L’Église, qui nous invite à nous mettre à l’école de la Vierge pour avancer sur le chemin de la sainteté, nous propose un moyen privilégié : la prière du Rosaire.

Les origines de cette prière remontent au Moyen Âge. Peu nombreux alors étaient les fidèles capables de lire pour participer à la prière des Psaumes qui constituaient le fond de la prière liturgique de l’Église. Les humbles ont néanmoins trouvé un moyen de s’unir à cette prière en remplaçant les Psaumes par la répétition de Pater et d’Ave Maria.

Ceux-ci, reprenant la salutation de l’Ange Gabriel à l’Annonciation, font communier au mystère de l’Incarnation, point de départ de l’œuvre de salut accomplie en Jésus-Christ. Par la répétition de la salutation angélique, nous pouvons contempler avec le regard de Marie les mystères du Christ et de notre Rédemption.

Notre Bienheureuse Mère nous remplit d’espoir pour l’avenir ! La récompense de Marie pour la vie qu’elle a menée fut d’atteindre Dieu lui-même. Elle nous invite à prier avec espoir et confiance pour que nous puissions nous aussi atteindre Dieu, un jour, comme elle l’a fait. La prière et l’action font partie de la vie de Marie. Qu’elles fassent partie de votre vie aussi, surtout en ce mois d’octobre, mois du Rosaire !

Connaissez-vous quelqu’un qui a besoin de prières et d’espérance, un fils ou une fille qui a perdu un emploi, une famille qui a perdu une maison ou un appartement par éviction, ou un ami souffrant de dépression ou de désespoir ? Priez pour eux avec nous qui vous représentons ici au Sanctuaire de la Vierge en ce mois du Rosaire. Notez une intention que nous porterons près de notre sainte Mère, et même envoyez-nous vos intentions de prière pour vous rappeler à notre messe du 7 octobre, fête de Notre Dame du Rosaire. Partagez l’espoir de  Marie dans vos actions, dans vos activités.

Nous vous remercions encore pour vos généreux soutiens à l’Association de la Médaille Miraculeuse. Que Notre-Dame fasse pleuvoir sur vous ses grâces de sa place qui est  près de Dieu, Père, Fils et Esprit-Saint dans le Ciel !

Au fil des siècles, cette prière des pauvres s’est structurée, approfondie, enrichie.

Le Rosaire s’est d’abord déployé en trois séries de cinq mystères : les mystères joyeux, les mystères douloureux et les mystères glorieux. En 2002, pour faire véritablement du Rosaire un «résumé de l’Évangile», le Pape Jean-Paul Il leur a ajouté la série des mystères lumineux centrés sur la vie publique de Jésus.

Quel que soit notre état d’âme, ferveur ou lassitude, attention ou distraction, le Rosaire nous permet d’entrer en prière, en intériorité, en réceptivité. Ce qui fut à l’origine la prière des illettrés est devenu aujourd’hui la prière des Papes ! Le Rosaire est la prière de tous.

voir aussi la page : prieres-mariales/rosaire

Voici, pour aider à la mise en œuvre du Rosaire, un canevas qui, après l’énoncé du mystère, indique le passage de l’Écriture auquel il se réfère et le fruit qu’on peut en retirer. –> page 2