Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

avec le Seigneur, patients et irréprochables

28-06-2013 Radio Vatican

Le Seigneur nous demande d’être patients et irréprochables, en marchant toujours en sa présence. Le Seigneur choisit toujours comment il entrera dans nos vies et cela exige de notre part de la patience, car il ne se rend pas toujours visible. Voilà ce qu’a exprimé vendredi matin le Pape François durant la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe.

Le Seigneur entre lentement dans la vie d’Abraham, il a 99 ans quand il lui promet un fils. Il entre par contre très vite dans la vie du lépreux : Jésus écoute sa prière, le touche et survient le miracle. La première Lecture et l’Évangile du jour nous disent « comment le Seigneur choisit d’entrer dans notre vie, dans la vie de son peuple ». « Quand le Seigneur vient, il ne le fait pas toujours de la même manière. Il n’existe aucun protocole d’action de Dieu dans notre vie, non aucun ». Parfois, « il le fait d’une manière, parfois d’une autre », mais il « le fait toujours ». « Toujours, nous avons cette rencontre entre nous et le Seigneur ».

Ne perdons jamais patience, car Dieu intervient toujours dans nos vies

« Parfois le Seigneur décide d’entre dans nos vies si lentement que nous risquons de perdre patience. Nous prions, nous prions… Mais il n’intervient toujours pas dans notre vie. D’autres fois, quand nous pensons à ce que le Seigneur nous a promis, c’est si grand que nous sommes un peu incrédules, un peu sceptiques et comme Abraham, – un peu en cachette – nous sourions… Abraham qui ayant à peu près cent ans se dit un peu sceptique : « Mais moi, à presque 100 ans, comment pourrais-je avoir un fils avec ma femme qui en a 90 ans ? »

Le Seigneur prend son temps, et au-delà du scepticisme il nous faut faire preuve de patience. Car le Seigneur, dans ce rapport avec nous, doit lui aussi faire preuve de tellement de patience. « Il nous attend, il nous attend jusqu’à la fin de notre vie » « Pensons au bon larron, qui à la toute fin, finalement a reconnu Dieu. » « Le Seigneur marche avec nous, mais souvent il ne se fait pas voir, comme dans le cas des disciples d’Emmaüs. Le Seigneur est dans notre vie, c’est certain, mais tant de fois nous ne le voyons pas. Il nous faut donc être patients, comme Lui a tellement de patience avec nous ».

Dieu aussi fait preuve de patience à notre égard

Le Pape François a poursuivi alors sur ce « mystère de la patience de Dieu, qui marche à notre rythme ». « Parfois dans la vie  les choses deviennent si sombres, que nous avons juste envie de descendre de la Croix ». « Et c’est là, en ce moment précis, quand la nuit est la plus noire, quand l’aurore est pourtant proche, que nous descendons de la Croix, cinq minutes avant que n’arrive la libération, au moment de l’impatience la plus grande ».

« Jésus, sur la Croix, entendait les défis qui lui étaient lancés : Descends, descends, viens ! Patience jusqu’à la fin, parce que Lui fait preuve de patience avec nous. Il entre toujours en relation avec nous, mais Il le fait à sa manière, et quand Il estime que c’est le bon moment. Mais il nous dit seulement ce qu’il a dit à Abraham : marche en ma présence et soit parfait, irréprochable. »

« Voilà le chemin avec le Seigneur et Il interviendra, mais nous devons attendre, attendre le moment, en marchant toujours en sa présence et en cherchant d’être irréprochables. Demandons cette grâce au Seigneur : celle de marcher toujours en sa présence, en cherchant à être irréprochables ».

non au christianisme sans le Christ

27-06-2013 source : Radio Vatican

« Construire votre vie sur le roc du Christ, le seul qui peut nous donner la sécurité. » C’est l’invitation que le pape François a faite ce matin pendant la messe célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe.

« Dans l’Église, même aujourd’hui, il y a la tentation de construire sur les mots plutôt que sur solidité du Fils de Dieu. » D’où la mise en garde contre la tentation de n’être qu’un « chrétien light » qui s’adresse à un « dieu spray » avec « superficialité et trop de légèreté. »

Nous avons besoin de « chrétiens actifs et vrais, affirme encore le Pape, dont la vie, est fondée sur le rocher de Jésus, pour ne pas être des chrétiens seulement en paroles ». « Non à un christianisme liquide », à « un christianisme sans le Christ qui a investi par le passé l’Église, mais est présent encore aujourd’hui ».

Selon le Pape François, « certaines personnes se déguisent en chrétiens. Dans leur vie, le Saint-Esprit n’a pas sa place. Ils pèchent ou d’excessive superficialité ou de trop de rigidité, en oubliant qu’un vrai chrétien est un homme de la joie qui appuie sa foi sur le rocher du Christ .»

la paternité spirituelle des prêtres

26-06-2013 source : Radio Vatican

Le pape a célébré ce mercredi une messe pas comme les autres à Sainte-Marthe. Il a centré son homélie sur le sens du sacerdoce et a insisté en particulier sur la paternité spirituelle, reçue de Dieu.

« Quand l’homme n’a pas ce désir de paternité, il lui manque quelque chose, quelque chose ne va pas » a souligné le pape. « Nous tous, pour être, pour devenir en plénitude, pour être matures, nous devons sentir cette joie de la paternité, y compris nous aussi qui vivons le célibat. » Cette paternité est celle de donner la vie aux autres. Cette paternité sacerdotale, spirituelle, c’est aussi donner la vie et devenir pères.

Un père sait ce que signifie défendre ses fils

Reprenant un passage de la Genèse, où Dieu promet à Abraham la joie d’avoir un fils et une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel, le pape a expliqué le sens de cette paternité. « Un père est celui qui sait ce que signifie défendre ses fils » a t-il dit. « Ceci est une grâce que nous, prêtres, devons demander : être des pères. La grâce de la paternité, pastorale et spirituelle.

Des péchés nous en commettrons beaucoup, a t-il poursuivi, car tout le monde est pécheur. Mais ne pas avoir des fils, ne pas devenir père, c’est comme si la vie n’arrivait pas à sa finalité : elle ne s’arrête qu’à la moitié du chemin. C’est pour cela que nous devons être des pères. C’est une grâce que le Seigneur donne. Quand on l’appelle « Père », Il nous veut lui aussi comme « pères », avec la grâce de la paternité pastorale.

« Remercions le Seigneur pour cette grâce de la paternité dans l’Église, qui va de père en fils a conclu le pape qui a évoqué deux icônes , celle d’Abraham, qui demande un fils, Abraham bâton en main et défendant la famille, et l’icône du vieux Siméon lors de la présentation au Temple qui, face à l’enfant Jésus, élève vers Dieu une prière, effectue une liturgie spontanée, une liturgie de la joie. Qu’à vous aussi le Seigneur donne autant de joie ! »