Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

NOTRE-DAME DE SHESHAN EN CHINE

NOTRE-DAME DE SHESHAN EN CHINE

Mardi 24 mai est le jour consacré à la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie, Aide des chrétiens, vénérée avec une grande dévotion dans le sanctuaire de Sheshan à Shanghai : toute l’Église s’unit en prière avec l’Église qui est en Chine.

Là, comme ailleurs, le Christ vit sa passion. Tandis qu’augmente le nombre de ceux qui L’accueillent comme leur Seigneur, le Christ est refusé, ignoré, ou persécuté par d’autres : « Saoul, Saoul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9, 4).

L’Église qui est en Chine, en particulier en ce moment, a besoin de la prière de l’Église universelle. J’invite, en premier lieu, tous les catholiques chinois à continuer d’intensifier leur prière, en particulier à Marie, Vierge forte.

Mais pour tous les catholiques du monde également, prier pour l’Église qui est en Chine doit être un devoir : ces fidèles ont droit à notre prière, ils ont besoin de notre prière.

靖国神社的圣母在上海佘山

5月24日,是专门为玛利亚,帮助基督徒的记忆。她是崇敬,在上海佘山神社:全教会祷告。

Nous prions pour les catholiques en Chine. Que Notre Dame de Sheshan les aide à témoigner de leur foi, en communion avec l’Église universelle, et à persévérer dans l’unité malgré les blessures et les épreuves, confiants dans l’espérance qui ne déçoit pas. – tweet du Pape François

Marie est une femme qui marche avec la délicatesse et la tendresse d’une mère, elle défait tous les nœuds des nombreuses difficultés que nous pouvons engendrer et nous apprend à nous tenir au milieu des tempêtes.  – tweet du Pape François

Avec vous tous, je demande à Marie d’intercéder afin que chacun d’eux se conforme toujours plus étroitement au Christ et se donne avec une générosité toujours nouvelle à ses frères. A Marie, je demande d’éclairer ceux qui sont dans le doute, de rappeler ceux qui sont égarés, de réconforter les affligés, de renforcer ceux qui se sont laissés séduire par l’attrait de l’opportunisme. Que la Vierge Marie, Auxiliatrice des chrétiens, Notre-Dame de Sheshan, prie pour nous ! – adresse du Pape Benoît XVI en 2011.

Prière de Benoît XVI à Notre-Dame de Sheshan (2008)

Notre Dame de Sheshan | DR
Notre Dame de Sheshan | DR

Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère,
vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’«Aide des Chrétiens»,
toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection,
nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection.

Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle
sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance
un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

Par ton «oui» docile prononcé à Nazareth, tu as permis
au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal
et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption,
à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé,
acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme,
jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas
debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.

Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère
de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus
et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules.

Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint,
avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques,
donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation,
même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine,
au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer,
afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.

Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils,
le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour.

Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour,
les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église.
Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen !


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

LA PREMIÈRE LETTRE DE SAINT JEAN

LA PREMIÈRE LETTRE DE SAINT JEAN

Aigle de saint Jean Paris, Bibl. Sainte-Geneviève, 1030 f. 004
Aigle de saint Jean Paris, Bibl. Sainte-Geneviève, 1030 f. 004

Au premier abord, la PREMIÈRE LETTRE DE SAINT JEAN se présente comme une sorte de méditation très personnelle et même quelque peu intemporelle sur la vie chrétienne et plus spécialement l’amour fraternel. La pensée de l’auteur s’y développe lentement, en spirale, avec d’incessants retours aux thèmes déjà abordés : l’amour fraternel, la foi au Verbe incarné, la communion des croyants avec Dieu.

A une lecture plus attentive, elle révèle cependant un caractère polémique très accentué. L’auteur y dénonce avec sévérité des prédi­cateurs qui, tout en se prétendant chrétiens, ont en vérité apostasie et cher­chent maintenant à égarer les croyants restés fidèles. Il les appelle antichrists (2, 18, 22; 4, 3), prophètes de mensonge (4, 1), séducteurs, etc.

C’est à des communautés traversant une grave crise, et, peut-être même déchirées, que cette lettre semble s’adresser. De l’intérieur même de ces communautés, certains en sont venus à proposer un christianisme soi-disant supérieur ; et surtout ils refusent de voir en Jésus le Messie (2, 22) et le Fils de Dieu (4,15); ils rejettent l’Incarnation (4, 2) et « divisent» Jésus Christ, séparant en lui l’homme Jésus du Fils de Dieu (5, 5-6). Ils parviennent ainsi à désorienter nombre de fidèles qui ne savent plus que croire.

Saint Jean veut remédier au désarroi des fidèles, Il ne cherche donc pas tant à réfuter les doctrines hérétiques qu’à affermir la foi des croyants, en leur donnant les signes qui leur permettront de reconnaître les vrais chrétiens des faux : fidélité à la prédication des apôtres, refus de pactiser avec le péché, amour fraternel, et d’abord confession de Jésus Christ Fils de Dieu.

Pour l’apôtre, celui qui nie Jésus Christ fait homme ne saurait être en communion avec Dieu. Comme il le soulignait dans son Évangile, et l’on sait avec quelle vigueur, le Fils est le seul chemin qui mène au Père. Ce sont ceux qui reconnaissent en Jésus le Fils de Dieu, qui possèdent la vie éternelle.

L’intention de l’auteur se trouve exprimée en toute clarté dans le verset de conclusion : « Je vous écris tout cela pour vous faire savoir que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu » (5, 13). Dans le temps de Pâques, aucun texte apostolique ne peut mieux que celui-ci nous aider à méditer le mystère de l’Incarnation.

Notice du Bréviaire Romain – 6e semaine de Pâques

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Le Décès de Sainte BERNADETTE

Le Décès de Sainte BERNADETTE

Bernadette Soubirous – photo – Lourdes

A Nevers, dans l’infirmerie devenue aujourd’hui un oratoire, âgée de trente-cinq ans, Sœur Marie Bernadette Soubirous a rendu le dernier soupir et s’est endormi dans le Seigneur, le 16 avril 1879, portant la MÉDAILLE MIRACULEUSE.

Elle était née le 4 janvier 1844 dans le bourg de Lourdes, de parents chrétiens, une famille de meuniers que l’arrivée des moulins à vapeur avait jetée dans la pauvreté.

Ayant survécu à l’épidémie de choléra, elle demeure de santé très précaire mais elle avait un heureux caractère ; elle était simple et droite. Pour apprendre à lire et à écrire, elle est accueillie, en janvier 1858, dans la classe des petites filles pauvres de l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers.

Entre le 11 février et le 16 juillet 1858, sur la grotte de Massabielle, la Vierge Marie lui apparut 18 fois. Comme Bernadette lui demandait avec insistance son nom, elle répondit en patois bigourdan : « Je suis l’Immaculée Conception. »

Le 18 février 1858, la Vierge Marie dit à Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. » Aussi est-ce le jour qui a été choisi pour fêter sainte Bernadette Soubirous.

Après avoir fidèlement transmis aux prêtres l’affirmation solennelle d’identité et d’autres messages célestes, Bernadette, pour mieux échapper à la vue du monde, demanda son admission chez les Sœurs de la Charité et de l’Instruction chrétienne de Nevers. Elle arriva à Nevers, à la Maison Mère de la Congrégation en juillet 1866.

Tour à tour aide infirmière, responsable de l’infirmerie, sacristine, mais souvent malade elle-même, elle vécut treize ans dans une vie humble et cachée, au service des autres. Son courage et sa bonne humeur étaient appréciés de toutes ses Sœurs. Ses traits d’humour étaient coutumiers.

Modèle de fidélité religieuse, supportant avec la plus grande patience toutes sortes de croix et des infirmités prolongées, elle se livrait fréquemment à l’oraison et à la méditation de la Parole du Seigneur, et elle entourait d’un amour filial la Vierge Immaculée.

Elle portait sur elle la MÉDAILLE MIRACULEUSE.  Dans l’infirmerie devenue aujourd’hui un oratoire, âgée de trente-cinq ans, elle rend le dernier soupir et s’endort dans le Seigneur, le 16 avril 1879.

Si l’Église l’a canonisée, on peut dire que c’est la grâce de Massabielle qui a fait sa sainteté. Bernadette a d’abord contemplé la gloire du Seigneur dans la beauté de la Mère de Dieu, car à son regard émerveillé est apparue Marie transfigurée. Dieu l’a choisie petite et pauvre ; elle répétait sans comprendre ce que la Vierge lui disait, car c’est aux petits de ce monde que sont révélés les secrets du Père.

Elle vécut un mystère d’ensevelissement ; à Nevers, la sœur Marie-Bernard, que sa supérieure déclarait « bonne à rien », conservait toutes ces choses dans son cœur ; elle se tint, des années durant, silencieuse près de Marie au pied de la Croix, jusqu’au moment où, en murmurant : « Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse », elle devait être glorifiée avec le Christ. Le Pape Pie XI l’a inscrite dans le catalogue des saints.

« Jamais une enfant dévouée à Marie ne pourra périr. O ma bonne Mère, ayez pitié de moi. Je me donne tout entière à vous afin que vous me donniez à votre très cher Fils, que je veux aimer de tout mon cœur. Ma Bonne Mère, donnez-moi un cœur tout brûlant pour Jésus. » (Sainte Bernadette)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse