Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Prière à Sainte-Marie-Majeure

le Pape s’est rendu à Sainte-Marie-Majeure

Conformément à la tradition, le Pape François a effectué un détour par la basilique Sainte-Marie-Majeure avant et après sa tournée de quatre jours. Il est rentré à Rome ce mercredi après-midi 15 septembre 2021.

Comme  avant chaque voyage apostolique, le Pape François s’était déjà rendu vendredi soir, 10 septembre 2021, à la basilique Sainte-Marie-Majeure afin de confier à la Vierge son déplacement au Congrès eucharistique de Budapest et sa visite en Slovaquie.

Dans la chapelle Borghèse qui abrite l’icône de la Vierge à l’Enfant dans ses bras – le Salut du peuple romain qui s’est confié à elle à chaque moment de difficulté – le Pape a d’abord déposé un bouquet de fleurs sur l’autel puis s’est recueilli en prière, comme c’est la tradition depuis son premier voyage apostolique, en juillet 2013, pour les JMJ de Rio.

Comme au retour de chaque voyage apostolique, après son atterrissage à l’aéroport de Rome Ciampino, le Pape François s’est encore rendu à la basilique pour prier devant l’icône de la Vierge Salus Populi Romani. Il est ensuite retourné au Vatican.

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« Comme peuple de Dieu en marche, nous sommes ici faisant une halte dans le temple de la Mère. La présence de la Mère fait de ce temple une maison familiale pour nous ses enfants. Avec des générations et des générations de Romains, nous reconnaissons en cette maison maternelle notre maison, la maison où nous trouvons repos, consolation, protection, refuge.

Le peuple chrétien a compris, depuis les débuts, que dans les difficultés et dans les épreuves il faut recourir à la Mère, comme l’indique l’antienne mariale la plus ancienne :

Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu : ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais délivre-nous de tous les dangers, ô Vierge glorieuse et bénie. »

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS LORS DE LA MESSE À L’OCCASION DE LA FÊTE DE LA TRANSLATION DE L’IMAGE DE LA SALUS POPULI ROMANI – Basilique Sainte-Marie-Majeure – dimanche 28 janvier 2018

l’Archéologie chrétienne

l’Archéologie chrétienne

L’antiquité païenne est, pour ainsi dire, sortie aujourd’hui de dessous les ruines de ses monuments. Elle a été étudiée par un grand nombre de savants, et, grâce à leurs persévérants efforts, l’Archéologie égyptienne, grecque, étrusque et romaine, est presque arrivée à sa perfection, ou du moins a fait des progrès extraordinaires.

Il n’en est pas ainsi de l’Archéologie chrétienne : elle est loin encore d’être parvenue au même degré d’avancement. Pendant longtemps on négligea, que dis-je ? on méprisa les monuments du moyen âge, de ces siècles si poétiques, si catholiques et si grands. Les monuments primitifs du christianisme, enfouis dans les catacombes de Rome, étaient entièrement ignorés ou méconnus.

On se contentait de jeter à nos merveilleuses cathédrales l’humiliante dénomination de gothiques et de barbares, pour se croire justifié de son ignorance et de son dédain. On a mieux compris aujourd’hui toute l’importance et tout l’intérêt qui s’attachent à nos monuments chrétiens, la plus glorieuse portion de nos antiquités nationales.

Leur réhabilitation ne tarda pas à être complète. Une foule d’hommes sérieux se préoccupèrent de la conservation et de l’intelligente restauration de ces chefs- d’œuvre, l’honneur de l’art, de la patrie et de la religion. Leur zèle et leurs travaux ont porté des fruits. Les édifices religieux ont repris la place qu’ils n’auraient jamais dû perdre…

Si nous pouvions ranimer dans quelques cœurs le respect et l’amour dont nous devons entourer nos églises ! Ce n’est pas seulement comme archéologues que nous devons nous attacher à l’étude des édifices religieux, c’est encore plus comme chrétiens.

Admirons les monuments de la foi de nos pères, mais aussi partageons leurs espérances, imitons leur dévouement et leur foi. Pénétrons jusqu’au sanctuaire pour voir et admirer, mais plus souvent encore pour adorer et prier.

Bourassé Jean-Jacques (1842)

Les vigilantes attentions de la Vierge

Les vigilantes attentions de la Vierge

Notre-Dame du Pilier - cathédrale de Chartres
Notre-Dame du Pilier – cathédrale de Chartres

Songeons à la Vierge dont les vigilantes attentions nous ont tant de fois préservé des risques imprévus, des faciles faux-pas, des amples chutes. N’est-elle pas le Puits de la Bonté sans fond, la Collatrice des dons de la bonne Patience, la Tourière des cœurs secs et clos ; n’est-elle pas surtout l’active et la benoîte Mère ?

Toujours penchée sur le grabat des âmes, Elle lave les plaies, panse les blessures, réconforte les défaillantes langueurs des conversions. Par-delà les âges, Elle demeure l’éternelle orante et l’éternelle suppliée; miséricordieuse et reconnaissante, à la fois; miséricordieuse pour ces infortunes qu’Elle allège et reconnaissante envers elles.

Elle est en effet l’obligée de nos fautes, car sans le péché de l’homme, Jésus ne serait point né sous l’aspect peccamineux de notre ressemblance et Elle n’aurait pu dès lors être la génitrice immaculée d’un Dieu.

Notre malheur a donc été la cause initiale de ses joies et c’est, à coup sûr, le plus déconcertant des mystères que ce Bien suprême issu de l’intempérance même du Mal, que ce lien touchant et surérogatoire néanmoins qui nous noue à Elle, car sa gratitude peut paraître superflue puisque son inépuisable miséricorde suffit pour l’attacher à jamais à nous.

D’après Joris Karl Huysmans – La Cathédrale