Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

recueillement et espérance chrétienne

recueillement

Une personne qui lutte avec la mort a avant tout besoin, près d’elle, de quelqu’un qui l’aime. Autrefois, le mourant restait entouré de sa famille, dans l’atmosphère d’un doux recueillement et d’espérance chrétienne.

 
Aujourd’hui, il se trouve souvent dans des salles d’hôpitaux peuplées et pleines de mouvements, sous le contrôle des médecins et du personnel soignant qui s’intéressent surtout au caractère biophysique de la maladie. La mort est de plus en plus souvent conçue dans des catégories exclusivement médicales et cela est de plus en plus ressenti comme un manque de respect envers la situation complexe de la personne qui souffre.

La conscience que le mourant va bientôt rencontrer Dieu pour toujours devrait incliner sa famille, ses proches, le personnel médical, sanitaire et religieux à l’accompagner vers cette étape décisive de son existence et susciter plus de sollicitude pour chaque aspect, également spirituel, de la situation dans laquelle il se trouve.

Saint Jean-Paul II « Devant le mystère de la mort » – rencontre à Sacro Cuore 17 mars 1992

l’espérance chrétienne

Le monde ne peut délivrer l’homme de la souffrance et encore moins de la mort. Le monde tout entier est périssable, comme le souligne saint Paul dans l’Épître aux Romains : il est soumis à la corruption et au pouvoir de la mort. L’homme aussi, dans sa dimension charnelle. L’immortalité n’est pas de ce monde!

L’homme ne peut la recevoir que de Dieu. Voilà pourquoi le Christ parle de l’amour de Dieu, qui se manifeste dans la venue du Fils unique, afin que l’homme « ne périsse pas, mais obtienne la vie éternelle ». Évangile de saint Jean, 3, 16.

Saint Jean-Paul II « Entrez dans l’Espérance » 1994

notre regard sur la mort doit être lié à la vie éternelle

L’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, médecin et prêtre, médite sur l’apprivoisement de la mort, fait inéluctable, ouvrant un chemin «pour choisir la vie au quotidien et reconquérir la paix de l’âme».

 

Commémoration des défunts particulière cette année, endeuillée entre autres par toutes les victimes de la pandémie de Covid-19.

Le Pape François a d’ailleurs assuré prier aujourd’hui «pour les victimes du coronavirus, pour ceux qui sont morts seuls, sans la caresse de leurs proches; et pour toutes les personnes qui ont donné leur vie au service des malades».

Le coronavirus venu ainsi jeter son ombre sur la question de la mort, la replaçant bien au-devant de la scène de sociétés qui l’avait parfois, souvent, peut-être, oubliée ou volontairement évacuée.

En cette période de la Toussaint, l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, a publié un livre à ce sujet aux éditions Artège : «La mort : méditation pour un chemin de vie». Ancien médecin, il apporte un regard apaisant sur cette échéance finale qui nous guette tous, nous encourageant à méditer sur elle. Il propose aussi de la regarder «comme le prolongement de la vie, la vie véritable, éternelle, celle qui est au-delà de la mort…»

L’ombre de la mort qui s’étend brutalement sur le monde a dissipé l’illusion que nous étions invulnérables et peut-être, grâce à la puissance de nos technologies, bientôt immortels… Comment relire cet événement ? Comme une leçon de vie.

Ça suffit la violence et la haine !

Assez de violence et de haine !

Dans un télégramme signé par le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin,  et adressé à l’archevêque de Vienne, le cardinal Christoph Schönborn, le Pape François fait part de « ses plus profondes condoléances aux proches des morts et à l’ensemble du peuple autrichien », mardi 3 novembre.

bougie-brulant-sur-fond-noir
bougie-brulant-sur-fond-noir

« C’est avec une grande tristesse que le Saint-Père, le Pape François, a appris les terribles actes de violence à Vienne qui ont apporté la mort et la douleur à des personnes innocentes. Sa Sainteté exprime ses plus profondes condoléances aux proches des morts et à l’ensemble du peuple autrichien. Il est également proche des blessés et prie pour leur prompt rétablissement.

Le Pape François rend hommage aux victimes de la miséricorde de Dieu et demande au Seigneur que la violence et la haine cessent, et que la coexistence pacifique dans la société soit encouragée. De tout son cœur, Sa Sainteté accompagne de sa bénédiction tous ceux qui sont touchés par cette tragédie». 

Seul l’amour éteint la haine

Le Pape exprime également sa douleur sur le compte tweeter @Pontifex : «J’exprime la douleur et la consternation pour l’attentat terroriste de Vienne et je prie pour les victimes et leurs familles. Assez de violence ! Construisons ensemble la paix et la fraternité. Seul l’amour éteint la haine. »

L’attaque de Vienne la nuit dernière a coûté la vie à six personnes, dont le kamikaze. Le nombre de blessés actuellement hospitalisés dans les hôpitaux viennois s’élève à 22. Six sont sérieux. Cela a été rapporté par le ministre autrichien de l’Intérieur, Karl Nehammer, ajoutant que l’enquête se poursuit. Le ministre de l’Intérieur a également annoncé que « 14 détentions temporaires ont été effectuées. »

Les enquêtes

La police autrichienne tente, en ces heures, de reconstituer la dynamique de l’attaque en visionnant plus de vingt mille vidéos apparues sur les réseaux sociaux depuis hier soir. On pense que quatre personnes ont agi. Le gouvernement a réitéré l’invitation de ce matin aux Viennois de ne pas quitter leurs maisons et absolument de ne pas se rendre dans le centre-ville, où 75 militaires gardent les zones sensibles.