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Éthiopie : ‘Ravivez l’amour fraternel face à la Covid-19’

Éthiopie : ‘Ravivez l’amour fraternel face à la Covid-19’

Le cardinal BerhaneYesus Souraphiel, président de la Conférence des évêques d’Éthiopie, a invité ses fidèles chrétiens à transformer le défi de la pandémie pour s’aimer mutuellement, et par ricochet, prendre soin de notre maison commune.

 

Face à la pandémie du nouveau coronavirus, il nous faut une sorte de vaccin spirituel qui est et reste l’amour fraternel. Tel est le condensé du message du cardinal Berhaneyesus Souraphiel, président de la Conférence épiscopale éthiopienne, dans une lettre pastorale diffusée à l’occasion de la solennité de la Pentecôte que l’Église locale a célébrée le 7 juin 2020.

Dans cette lettre pastorale, le prélat éthiopien fait remarquer que rester à la maison afin d’éviter la propagation du virus est un vrai défi qui peut faire perdre patience. Pourtant, le temps passé à la maison peut être utilisé pour la conversion, pour la méditation de la Parole de Dieu et pour des activités créatives.

Plus d’attention aux plus vulnérables

C’est dans ce sens que le cardinal Souraphiel encourage ses chrétiens à raviver l’amour fraternel pour surmonter les défis de la pandémie. Il les invite également à accorder plus d’attention aux enfants, surtout les plus jeunes et les plus vulnérables, afin qu’ils trouvent un environnement sûr à la maison.

Au sein du foyer, écrit le prélat éthiopien, on apprend à aimer, à grandir et à se socialiser. « Là où règnent l’amour et la charité, les enfants peuvent bien grandir, car une maison qui accueille l’amour devient belle et prie facilement ».

L’amour dépasse tout

Pour le cardinal Souraphiel, si la Covid-19 peut même causer la mort, l’amour qu’apporte la Résurrection du Christ devient encore plus fort et peut aider à surmonter le défi du nouveau coronavirus. Le président de la Conférence épiscopale éthiopienne rappelle donc aux fidèles que les familles fondées sur l’amour divin sont le fondement de la société et de l’Église.

Voilà pourquoi il encourage tous les chrétiens à faire preuve de charité, en particulier envers les plus vulnérables. A ce propos, il souligne qu’il y a également ‘notre maison commune’, accablée et mise à sac, qui se trouve être abandonnée et maltraitée. Enfin, il a invité tous ses fidèles à bien prendre soin de l’environnement face à la cupidité humaine et l’exploitation irresponsable.

anniversaire de l’ordination presbytérale de saint Paul VI

anniversaire de l’ordination presbytérale de saint Paul VI

Saint Paul VI
Saint Paul VI

Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini: né le 26 septembre 1897 en Lombardie, a été  ordonné prêtre le 29 mai 1920, il y a 100 ans aujourd’hui, puis nommé archevêque de Milan en 1954 et créé cardinal en 1958. En qualité d’évêque de Rome, il est le 262e pape de l’Église catholique, élu  le 21 juin 1963 à la mort de Jean XXIII. Il est mort le 6 août 1978 à Castel Gandolfo. Son pontificat s’étend donc de 1963 à sa mort en 1978.

Intellectuellement brillant, d’une grande profondeur spirituelle, humble, réservé et doux, d’une grande courtoisie, il est l’un des papes qui ont le plus voyagé et le premier à être allé sur les cinq continents.
Il a mené à bien le Concile Vatican II, commencé par Jean XXIII ; sa conclusion du Concile Vatican II a laissé sa marque dans l’histoire de l’Église.

TESTAMENT DU PAPE PAUL VI

le mois de Marie

Mois de mai, mois de Marie ! Nous pouvons honorer notre Sainte Mère en reprenant sur notre site de l’Association de la Médaille Miraculeuse les pages consacrées chaque jour du mois pour méditer avec l’aide de Sainte Catherine Labouré :

mois de Marie

La Vierge au Buisson de Roses - retable sur bois 1473 - de Martin Schongauer - cathédrale de Colmar
La Vierge au Buisson de Roses – retable sur bois 1473 – de Martin Schongauer – cathédrale de Colmar

« En ce mois de mai, je voudrais rappeler l’importance et la beauté de la prière du saint Rosaire. En récitant le Je vous salue Marie, nous sommes conduits à contempler les mystères de Jésus, et donc à réfléchir sur les moments centraux de sa vie, parce que, comme pour Marie et pour saint Joseph, Il est au centre de nos pensées, de nos attentions et de nos actions. Ce serait une belle chose si, surtout en ce mois de mai, l’on récitait ensemble en famille, avec les amis, dans la paroisse, le saint Rosaire ou quelque prière à Jésus et à la Vierge Marie ! La prière faite ensemble est un moment précieux pour rendre encore plus solide la vie familiale, l’amitié ! Apprenons à prier davantage en famille et comme famille ! »

Pape FRANÇOIS lors de l’Audience Générale du mercredi 1er mai 2013

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« Le mois de mai est un mois aimé et apprécié pour différents motifs. Dans notre hémisphère, le printemps avance, avec ses floraisons nombreuses et colorées; le climat, normalement, est favorable aux promenades et aux excursions. Pour la liturgie, mai appartient au Temps de Pâques, le temps de l’ « Alléluia », du dévoilement du mystère du Christ dans la lumière de la Résurrection et de la foi pascale; et c’est le temps de l’attente de l’Esprit Saint, qui est descendu avec puissance sur l’Église naissante à la Pentecôte. »

« La tradition de l’Église de dédier le mois de mai à la Vierge Marie s’accorde bien avec ces deux contextes – « naturel » et liturgique. En effet, elle est la fleur la plus belle qui ait fleuri dans la création, la « rose » apparue à la plénitude des temps, quand Dieu, en envoyant son Fils, a donné au monde un printemps nouveau. Et elle est en même temps la protagoniste, humble et discrète, des premiers pas de la communauté chrétienne : Marie en est le cœur spirituel, parce que sa présence au milieu des disciples est en elle-même mémoire vivante du Seigneur Jésus et gage du don de son Esprit. »

BENOÎT XVI lors du Regina Caeli du dimanche 9 mai 2010

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Le mois de mai…  est le mois de la Vierge Marie. Cette tradition se présente dans la piété populaire de l’Église depuis le 18ème siècle. Assez récente donc et sans un schéma liturgique précis, elle est exprimée le plus souvent dans l’après-midi…  C’est un culte organisé oui, mais qui exprime un sentiment religieux spontané et réfléchi de cœurs dévoués à Marie et initiés à sa théologie. Celle-ci relève et se rattache à celle du Christ qui n’est autre que la théologie du Dieu fait homme, notre Maître et notre Sauveur.

Cette dévotion ne retranche rien à l’orthodoxie et au sérieux théologique du culte chrétien, au contraire, elle en dégage la beauté et la vérité humaine et divine. Elle nous invite à la contemplation du mystère de l’Incarnation et à celui de son couronnement triomphal dans la gloire du Christ. Elle nous rapproche de la Vierge Marie, du typus comme le dit Saint Ambroise, du modèle idéal de la perfection qui devient pour nous source d’imitation inépuisable et originale comme aussi le modèle d’une mère sublime, aimable, vraiment sainte, miroir de bonté et de sainteté. Et puis, comme tous les chrétiens le savent, la Vierge Marie est l’omnipotentia supplex, elle est l’avocate qui peut tout comprendre et tout obtenir.

Ceci est très beau et valable pour tous: Marie est l’ora pro nobis qui ne doit manquer sur aucune lèvre.

PAUL VI REGINA COELI 30 avril 1978