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des victimes des attentats en Tunisie…

Le Pape François a fait parvenir un télégramme de condoléances autorités tunisiennes après l’attentat meurtrier de mercredi dans un musée de la ville de Tunis dans lequel de nombreuses personnes ont péri et de nombreuses autres blessées. Le message  réitère la ferme condamnation de tout acte contre la paix et la sacralité de la vie humaine du Pape François qui s’associe par la prière « à la peine des famille endeuillées, à toutes les personnes touchées par ce drame ainsi qu’au peuple tunisien tout entier éprouvé ». Le Pape « demande au Seigneur d’accueillir dans sa paix les personnes décédées et de réconforter celles qui sont gravement blessées ».

Dès mercredi après-midi le Saint-Siège avait condamné l’attentat de Tunis, estimant qu’il constituait quelque chose de très cruel, inhumain et inconcevable à condamner absolument. que d’autres violences ne soient pas perpétrées dans le monde qui soient justifiées par le nom de Dieu.

une Année Sainte de la Miséricorde

2015-03-13 Radio Vatican

Ce vendredi soir, au cours d’une liturgie pénitentielle, dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a annoncé la convocation d’une Année Sainte de la Miséricorde. Elle commencera le 8 décembre 2015, solennité de l’Immaculée Conception, par l’ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre et s’achèvera le 20 novembre 2016, en la fête du Christ Roi.

L’organisation de ce Jubilé extraordinaire a été confiée au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Son ouverture coïncidera avec le cinquantenaire de la conclusion du Concile Vatican II en 1965. Le dernier Jubilé extraordinaire, l’Année Sainte de la Rédemption, s’était déroulé en 1983, pendant le pontificat de Jean-Paul II. La Miséricorde est un thème particulièrement cher au Pape François. Dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium, le mot miséricorde figure 31 fois.

Pour expliquer son choix, le Pape a expliqué qu’il avait souvent pensé à « comment l’Église pouvait rendre plus évidente sa mission d’être témoin de la miséricorde. C’est un chemin qui commence comme une conversion spirituelle. » Il a ainsi invité tous les fidèles à être miséricordieux, insistant tout particulièrement sur les confesseurs.

« toute l’Église, qui a besoin de recevoir la miséricorde, parce que nous sommes pécheurs, pourra trouver dans ce jubilé la joie de retrouver et de rendre féconde la miséricorde de Dieu avec laquelle nous sommes tous appelés à donner la consolation à chaque homme et à chaque femme de notre temps. »

Dans son homélie, le Pape François est revenu sur l’évangile de Luc et la parabole de la pécheresse et du pharisien pour expliquer le parcours que chacun d’entre nous doit entreprendre pour faire preuve de miséricorde et être objet de la miséricorde de Dieu.

« Chaque geste de cette femme parle d’amour et exprime son désir d’avoir une certitude inébranlable dans sa vie : celle d’être  pardonnée. Cette certitude est très belle. Et Jésus lui donne cette certitude. En l’accueillant, il lui montre l’amour de Dieu pour elle, une pécheresse publique ! Il est grand l’amour de Dieu. »

Si cette femme a parlé avec son cœur, ce n’est pas le cas du pharisien, Simon, qui « reste fermé au seuil de la formalité. C’est une mauvaise chose, l’amour formel ». Simon n’invoque que la justice et qu’il se trompe en faisant ainsi. « Il s’est arrêté à la surface, à la formalité, il n’a pas été capable de regarder le cœur. »

Or, Jésus nous pousse « à ne jamais s’arrêter à la surface des choses surtout quand nous sommes face à une personne. Plus le péché est grand et plus l’Église doit exprimer son amour envers ceux qui se convertissent. »

deux années bien remplies

12-03-2015 source : Radio Vatican

Le 13 mars 2013, il y a deux ans ce vendredi, le cardinal Bergoglio était élu 266ème Pape de l’Église catholique. Il prenait le nom de François et, à peine apparu à la loggia de la basilique Saint-Pierre, désarmait par sa simplicité les fidèles réunis place Saint-Pierre. Après deux jours de conclave, le cardinal Jorge Maria Bergoglio était élu par les cardinaux pour succéder à Benoît XVI.

Deux ans plus tard, le Pape François a imposé un style très personnel qui lui vaut une popularité qui dépasse toutes les frontières. Elu sur un projet réformateur, le souverain pontife a lancé des chantiers tous azimuts : réforme de la Curie romaine et des finances du Saint-Siège, commission de protection des mineurs, décentralisation, sans oublier la vaste réflexion sur la famille à travers deux synodes.

Des changements qui ont créé des tensions et mis à jours des fractures dans l’Église et provoqué parfois l’inquiétude de certains catholiques quant aux intentions réelles du Saint-Père. Mais si ces grandes réformes sont le reflet du volontarisme du Pape argentin et jettent la lumière sur son caractère, il semble que sa nature profonde est avant tout celle d’un pasteur pour qui l’essentiel est la Parole. D’où un attrait inédit pour ses homélies.

Par choix personnel du Pape, le centre de gravité de la vie pontificale s’est déplacé des splendides palais pontificaux à la simplicité de la Maison Sainte-Marthe. C’est tous les matins, dans la chapelle de cette résidence que le Saint-Père célèbre la messe, entouré d’une cinquantaine de fidèles. A l’issue de la cérémonie, il vient s’assoir au milieu d’eux pour se recueillir. C’est là, qu’avant même d’être le successeur de Pierre, ou encore l’évêque de Rome le Pape François est avant tout « curé de paroisse ».

« L’homélie est la pierre de touche pour évaluer la proximité et la capacité de rencontre d’un pasteur avec son peuple »  rappelle le souverain pontife dans « Evangelli Gaudium ». L’homélie à laquelle il consacre dans cette exhortation apostolique pas moins de 24 paragraphes. Pour le Pape argentin, l’urgence est d’abord celle de rappeler l’Évangile au sens littéral, à travers la vie de Jésus, dans l’imprégnation de sa Parole.

« L’annonce évangélique doit être plus simple, profonde, irradiante » a-t-il expliqué dans son interview aux revues jésuites, soulignant même que « l’annonce de l’amour salvifique de Dieu est premier par rapport à l’obligation morale et religieuse. » Pour le pontife argentin, la mission première de l’Église est bien de retrouver la « fraîcheur de l’Évangile » pour mieux la transmettre au monde.

Retrouver la « fraîcheur de l’Évangile »
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