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le pape auprès de prêtres âgés ou souffrants

Le Pape François s’est rendu ce vendredi 17 juin après-midi dans deux structures qui accueillent les religieux à la périphérie de Rome. Pendant cette visite surprise, le Saint-Père y a rencontré un groupe de huit prêtres souffrants et vingt-et-un prêtres âgés.

Lors de cette après-midi longue et intense, riche en rencontres, en émotions, en joie spirituelle et en moments de prières, le Pape a choisi de rencontrer deux communautés de religieux. La première est celle de “Monte Tabor”, où huit prêtres de différents diocèses souffrent de diverses formes de malaises. Ils sont accompagnés d’un diacre permanent, ancien colonel de l’Armée de l’air, aujourd’hui spécialisé en psychologie, au service de l’accompagnement. Le Pape a rencontré les prêtres invités dans la petite chapelle, les écoutant et priant avec eux.

Le Saint-Père s’est ensuite rendu dans la communauté des prêtres âgés du Diocèse de Rome appelée «Maison Saint Gaétan», connue sous le nom «Les cent prêtres». Aujourd’hui, 21 prêtres ou religieux âgés y vivent, plusieurs malades sont aidés par trois sœurs et du personnel. Son directeur, pasteur depuis de nombreuses années, est lui aussi très malade. Le Pape est venu leur rendre visite pour que ne soient pas oubliés ceux qui ont donné leur vie au service de l’Église et des fidèles. Il leur a fait part, à chacun, de son affection concrète et cordiale. Le Pape exprime à travers ce déplacement, sa proximité et son attention aussi aux prêtres qui n’ont pas pu participer aux célébrations lors du Jubilé des prêtes les 2 et 3 juin. Ils sont toujours présents dans ses prières et son cœur, a assuré le Souverain pontife.

Cette visite est le sixième geste de miséricorde de la part du Pape, qui a choisi de se déplacer auprès de ceux qui sont dans le besoin une fois par mois, le vendredi, dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde. Une visite qui s’inscrit aussi dans un mois de juin que le Saint-Père a voulu dédier au clergé. Des milliers de prêtres ont été accueillis au Vatican dans les trois premiers jours de juin pour leur Jubilé.

l’attentat d’Orlando, une folie meurtrière

Une fusillade meurtrière a fait 50 victimes à Orlando, en Floride, aux États-Unis dans la nuit du samedi au dimanche 12 juin 2016. Il s’agit de la plus grave fusillade de l’histoire des États-Unis et du pire attentat depuis le 11 septembre 2001. Une cinquantaine de personnes ont également été blessées dans cette attaque qui a frappée une boite de nuit fréquentée par la communauté homosexuelle. L’assaillant, un Américain d’origine afghane, a été tué dans les échanges de tirs avec la police. L’attaque a été revendiquée par l’État islamique.

Le Saint-Siège a condamné cette attaque très meurtrière. Il dénonce un «terrible massacre qui a suscité chez le Pape François et chez chacun de nous des sentiments très profonds d’exécration et de condamnation, de douleur, de trouble devant cette nouvelle manifestation d’une folie meurtrière et d’une haine insensée. Le Pape François s’unit dans la prière et dans la compassion à la souffrance indicible des familles des victimes et des blessés et il les confie au Seigneur afin qu’ils puissent trouver du réconfort. Nous souhaitons tous que les causes de cette violence horrible et absurde, qui trouble profondément le désir de paix du peuple américain et de toute l’humanité, puissent être déterminées et combattues efficacement et au plus vite.»

le Saint Sacrement

source : Radio Vatican

Saint Sacrement
Saint Sacrement

Ce jeudi 26 mai 2016, le Pape François s’est rendu comme chaque année à la basilique Saint-Jean-de-Latran où il a célébré la messe à l’occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ. Il a présidé la procession traditionnelle jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure, où il a donné sa bénédiction eucharistique.

Donner à manger à la foule

«Prenez le pain, rendez grâce, et rompez-le». Dans son homélie, le Pape a commenté le récit de la Dernière Cène par saint Paul (1Co 11, 24.25). Jésus commande à ses disciples de «répéter le geste» par lequel il a institué le mémorial de sa Pâque. Aujourd’hui, comme l’a fait le Christ pour nous et en mémoire de ce sacrifice, le Pape a demandé aux fidèles «de se donner», «de se rompre pour les autres».

Comme les disciples lors de la multiplication des pains (Lc 9, 13), il faut faire passer «dans nos pauvres mains» le pain rompu des mains de Jésus pour donner, avec lui, à manger à la foule.

Le Pape évoque ces saints et saintes -célèbres ou anonymes- qui se sont rompus eux-mêmes pour donner à manger à leurs frères, mais aussi ces pères et ces mères qui en coupant du pain sur la table du foyer, «ont rompu leur cœur pour faire grandir leurs enfants». Il parle également de ces chrétiens, «citoyens responsables» qui ont rompu leur propre vie «pour défendre la dignité de tous».

 «Où trouvent-ils la force pour faire tout cela ? Justement dans l’Eucharistie», répond François, «dans la puissance d’amour du Seigneur ressuscité ». Le pain rompu est une icône, le signe de reconnaissance du Christ et des chrétiens. Depuis le commencement, l’Eucharistie est «le centre et la forme de la vie de l’Église» assure le Pape.

La procession, «un geste pour faire mémoire de Lui»

A l’issue de la célébration eucharistique, les fidèles ont pris part à la procession traditionnelle, derrière l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement, placé sur un véhicule pourvu d’un dais. Le cortège précédé des membres des confréries et du clergé romain se dirige vers la basilique Sainte-Marie-Majeure.

A la fin de son homélie, le Pape François a souhaité que le geste posé en prenant part à la procession eucharistique réponde au mandat de Jésus. Que ce soit «un geste pour faire mémoire de Lui ; un geste pour donner à manger à la foule d’aujourd’hui ; un geste pour rompre notre foi et notre vie comme signe de l’amour du Christ pour cette ville et pour le monde entier».

Une fête populaire

Connue également sous le nom de Fête-Dieu, cette solennité fut célébrée pour la première fois à Liège en 1247 pour honorer le Saint-Sacrement. Elle fut imposée à toute l’Église d’Occident quelques années plus tard par le pape Urbain IV. La procession de la Fête-Dieu est une institution à Rome, depuis que Jean-Paul II l’a relancée en 1979.