Micro-réalisation 157 – Chapelet et CB : BRÉVIAIRE POUR JEUNES ORDONNÉS EN ÉTHIOPIE. Vos dons au Service des Missions 95 rue de Sèvres – 75006 PARIS – Établir un chèque à l’ordre de : « Œuvre du Bienheureux Perboyre » CCP 28588E020 mention : Bréviaire pour jeunes ordonnés en Éthiopie.
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Prions avec le Pape en juin : pour que la communauté internationale s’engage concrètement dans l’abolition de la torture et assure un soutien aux victimes ainsi qu’à leur famille. – voir aussi sa vidéo du mois.
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Le 27 du mois, la messe de 10h30 est célébrée en la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 140 rue du Bac pour les membres vivants et défunts de l’Association par le Directeur national, en rappel du jour de l’Apparition.
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Le premier mardidu mois, le Directeur national assure dans la Chapelle la prédication durant les messes de la NEUVAINE à 12h30, 15h30 et 17h00, célébrées aux intentions données par les membres de l’Association (sauf en janvier)
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Saint François de Sales, évêque de Genève, Docteur de l’Église
Fondateur de l’Ordre de la Visitation, patron de la presse catholique
François de Sales (1567-1622) est un homme de dialogue et de la douceur sans renoncer à la vérité. C’est l’un des premiers évangélisateurs modernes à se servir des feuillets et des affiches. Il propose un modèle de vie chrétienne pour tous les états de vie.
Saint François de Sales – Francisco Bayeu y Subìas
Il naît le 21 août 1567 à Thorens-Glières, en France, d’une noble et ancienne famille de Boisy, en Savoie. Il se forme dans les meilleurs collèges français, puis il contente le désir de son père qui rêve pour lui une carrière juridique, et va étudier le droit à l’université de Padoue.
Ici il mûrit un certain intérêt pour la théologie. Il prépare une licence avec la meilleure mention et rentre en France ; en 1592 il s’inscrit dans l’ordre des avocats.
Mais son grand désir est désormais de devenir prêtre, ainsi l’année suivante, le 18 décembre, il est ordonné prêtre et trois jours après, à l’âge de 26 ans, il célèbre sa première messe. Nommé archiprêtre du chapitre de la cathédrale de Genève, François révèle des dons de zèle et de charité, de diplomatie et d’équilibre.
Avec l’invasion du calvinisme il se porte volontaire pour évangéliser la région du Chablais. Dans la prédication il cherche le dialogue, mais se heurte à des portes fermées, à la neige, au froid, à la faim, à des nuits de bivouac, guet-apens, insultes et menaces.
Il étudie alors la doctrine de Calvin pour la comprendre à fond et pour mieux expliquer les différences avec le credo catholique ,et au lieu de recourir à la seule prédication et à la dispute théologique, il invente le système de publication, d’affiches publiques ou la distribution de porte à porte des feuillets et affiches qui exposent les différentes vérités de foi de manière simple et efficace.
Les conversions ne sont pas seulement nombreuses, mais aussi disparaissent l’hostilité et le préjugé envers le catholicisme. François s’établit ensuite à Thonon, dans la capitale du Chablais où il se consacre, entre autre, aux visites aux malades, à des œuvres de charité et à des entretiens personnels avec les fidèles. Il demande son transfert à Genève, ville symbole de la doctrine calviniste, avec le désir de récupérer le plus de croyants à l’Église catholique.
L’épiscopat à Genève et l’amitié avec Jeanne Françoise Fremyot de Chantal
En 1599 il est nommé évêque coadjuteur de Genève, et après trois ans, le diocèse est totalement dans ses mains, avec siège à Annecy. François s’y dépense sans réserve : il visite les paroisses, forme le clergé, réorganise les monastères et les couvents ; il ne se ménage pas pour la prédication, la catéchèse et des initiatives pour les fidèles.
Il choisit la catéchèse dialoguée ; la persévérance et la douceur dans la direction spirituelle provoquent différentes conversions. Au mois de mars 1604, durant la prédication de Carême à Dijon, il fait la connaissance de Jeanne Françoise Fremyot de Chantal avec laquelle s’instaure une belle amitié d’où naît aussi une correspondance de direction spirituelle.
C’est à elle qu’il dédie, en 1608, Philothée ouIntroduction à la vie dévote. Philothée est le nom idéal de celui qui aime ou veut aimer Dieu ; François conçoit le texte pour résumer de manière concise et pratique les principes de la vie intérieure et pour enseigner à aimer Dieu de tout son cœur et de toutes ses forces dans le quotidien de la vie.
L’idée est celle de former à une vie pleinement chrétienne ceux qui vivent dans le monde et doivent assumer des tâches civiles et sociales. L’œuvre eut un succès énorme.
La naissance de la Congrégation de la Visitation de Sainte Marie
La longue et intense collaboration entre François et Jeanne donna de grands fruits spirituels. Parmi ceux-ci la Congrégation de la Visitation de Sainte Marie fondée en 1610 à Annecy avec le but de principal de visiter et secourir les pauvres.
Huit ans après, la congrégation devînt un ordre contemplatif (aujourd’hui les moniales sont appelées visitandines); François lui-même en donne les constitutions en s’inspirant de la règle de Saint Augustin. Mais Jeanne de Chantal décide, ensuite, que ses religieuses s’occupent aussi de l’éducation et de l’instruction des filles, spécialement de familles aisées.
En 1616 François écrit Théotime ou traité de l’amour de Dieu, œuvre d’une extraordinaire épaisseur théologique, philosophique et spirituelle, pensée comme une longue lettre adressée a l’ami « Théotime » ; il présente à chaque personne sa vocation essentielle : vivre et aimer.
Le texte veut indiquer les meilleures voies pour que chacun puisse réaliser une rencontre personnelle avec Dieu. François de Sales meurt le 28 décembre 1622 à Lyon, à l’âge de 52 ans, et le 24 janvier de l’année suivante sa dépouille est transférée à Annecy.
« Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis votre fils ; que vous êtes puissante et que je suis un pauvre homme vil et faible. Je vous supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez et me défendiez dans toutes mes voies et actions.
Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez ; car votre bien-aimé Fils vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre. Ne dites pas que vous ne devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.
Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu’elle est ma mère et qu’elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d’avoir et de pouvoir. Si vous n’étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m’assister ; mais hélas, n’étant pas ma mère, elle ne m’aime pas.
Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ? Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d’acquiescer à toutes mes demandes.
Pour l’honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l’humilité. Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit. Ainsi soit-il. »
Née en 1806 à Fain-les-Moutiers dans une famille d’agriculteurs, Catherine est une fille de la campagne bourguignonne. Elle est la huitième d’une famille de dix enfants. En 1815, sa mère meurt prématurément.
Orpheline à neuf ans, elle se confie à Marie. À douze ans, elle doit travailler à la ferme et ne peut aller à l’école. Elle n’apprendra à lire et à écrire qu’à l’âge de dix-huit ans.
Catherine désire consacrer sa vie à Dieu et aux pauvres. Son père refuse et l’envoie à Paris comme cuisinière et servante dans le restaurant populaire tenu par son frère. Elle y découvre la misère des travailleurs sans emploi, des familles sans argent, des enfants mis au travail dès l’age de sept ans.
En effet, la France, entre 1815 et 1871, vit dans le même temps l’apogée du capitalisme sauvage et une période de détresse pour les plus défavorisés : la vie ouvrière est terriblement dure, la politique sociale pratiquement inexistante.
FILLE DE LA CHARITÉ ENTHOUSIASTE, 1830
Un an et demi plus tard, le père de Catherine accepte qu’elle se prépare à devenir membre de la Compagnie des Filles de la Charité. En avril 1830, à l’âge de 24 ans, Catherine commence donc sa formation à la maison mère de Paris, au 140 rue du Bac.
Elle admire beaucoup saint Vincent de Paul. Elle puise dans la prière force, patience et lumière. Souriante et gaie, Catherine est toute orientée vers les autres dans le service quotidien. Elle porte en elle une compréhension des personnes et des situations avec des intuitions exceptionnelles.
C’est dans cette Chapelle au cœur de Paris que la Sainte Vierge apparaît à Catherine le 18 juillet et le 27 novembre 1830 pour manifester au monde le privilège de son Immaculée Conception.
QUARANTE SIX ANNÉES DE SERVICE HUMBLE ET SIMPLE, 1831 – 1876
l’hospice de Reuilly
Pour Catherine, Dieu n’est pas une idée mais une présence, celle de Jésus-Christ, Dieu fait homme parmi les hommes, parmi les pauvres. À la fin janvier 1831, elle est envoyée au service des vieillards de l’hospice d’Enghien, des pauvres du quartier, des affligés, des personnes âgées, des marginaux…
Durant quarante-six ans, elle est pour tous un havre de paix, entourant inlassablement les vieillards avec une prévenance et une bonté rares, particulièrement envers les plus difficiles. Elle porte également une attention privilégiée aux malades, aux agonisants dont elle est la veilleuse attitrée. Catherine reconnaît le visage du Christ en chacun.
Elle n’est pas seulement une « voyante », mais aussi et surtout une « croyante », se révélant héroïque dans des situations imprévues et difficiles, notamment pendant la Commune : tout est pour Dieu.
CANONISATION, 1947
À la suite de son décès le 31 décembre 1876 à Reuilly, le corps de Catherine est transféré en 1933 dans la Chapelle de la rue du Bac et déposé sous l’autel de la Vierge au globe. Le 27 juillet 1947, le pape Pie XII proclame la sainteté de Catherine Labouré.
Ainsi, Catherine apparaît comme le premier témoin d’un nouveau type de sainteté, sans gloire ni triomphes humains, que l’Esprit-Saint commençait à susciter pour les temps modernes.
TÉMOIN DES APPARITIONS DE 1830
C’est durant l’année 1830 que Marie Immaculée apparaît à Catherine Labouré dans la Chapelle, lui transmettant un appel à la prière, à une foi profonde et à une charité active.
1ère APPARITION : LE 18 JUILLET 1830
1ère apparition
Au cours de la première apparition, Catherine reçoit l’annonce d’une mission à venir. La Sainte Vierge l’invite aussi à prier pour l’humanité terriblement marquée parla violence et la souffrance : « Venez au pied de cet autel, Là les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance ».
2e APPARITION : LE 27 NOVEMBRE 1830
2ème apparition
Quatre mois plus tard, c’est une femme d’une inexprimable beauté qui apparaît à Catherine, resplendissante du reflet de la Beauté de Dieu, tenant dans ses mains un petit globe doré surmonté d’une croix ; des faisceaux de « rayons d’un éclat ravissant » émanent de ses mains. La merveilleuse vision se déroule sur fond d’un tableau autour duquel Catherine lit l’invocation :
« 0 Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous« .
Puis, le tableau se retourne et sur le revers, elle distingue la lettre M surmontée d’une petite croix et au bas, les saints Cœurs de Jésus et de Marie.
Cette deuxième apparition est d’une importance décisive. Elle concrétise la mission confiée à Catherine: faire graver une Médaille riche en symboles qui situent Marie intimement liée aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption et révèlent le privilège de sa conception immaculée.
TRANSMISSION DU MESSAGE DES APPARITIONS
Catherine transmet fidèlement le contenu du message de Notre-Dame dans le secret de la confession. Sa mission rencontre une opposition constante qu’elle appela sans exagération « son martyre » car elle était déchirée entre l’autorité de son confesseur et la lumière de Dieu qui la pressait.
Toutefois, elle saura surmonter cette épreuve avec persévérance car l’important, pour elle, c’est la transmission du message. Refusant toute sa vie de se faire connaître, elle sera appelée : « la Sainte du silence ».
1830, LA MÉDAILLE DE LA RUE DU BAC
La médaille est un prodigieux succès populaire. Les nombreuses guérisons, conversions qui s’en suivent font que le peuple parisien ne tardera pas à l’appeler la « Médaille miraculeuse ».
1854, LA DÉFINITION DU DOGME DE L’IMMACULÉE CONCEPTION
Vingt quatre ans plus tard, le 8 décembre 1854, le pape Pie IX proclame à Saint-Pierre de Rome la définition dogmatique de la conception immaculée de Marie. Dans la lumière de l’Esprit, Pie IX proclame la grandeur et la beauté de Marie en raison d’une grâce particulière de Dieu en vue de sa mission.
1858, LA RÉPONSE DU CIEL À LOURDES
Le fait le plus notable, ce fut la confirmation du dogme à Lourdes. Moins de 4 ans après, dans ce village des Pyrénées, Bernadette Soubirous recevait une parole sur l’identité de la « Dame » mystérieuse : « Je suis l’Immaculée Conception ».