Archives de catégorie : Informations

sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

note 99

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  • AUTHENTIQUE MÉDAILLE MIRACULEUSE BÉNIE VENANT DU SANCTUAIRE : OFFERTE gratuitement avec sa notice
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  • Micro-réalisation 169 – Chapelet et CB :  FORMATION DES SÉMINARISTES DU SCOLASTICAT
    SAINT-VINCENT-DE-PAUL (CAMEROUN) La maison de formation lazariste au Cameroun, pays de l’Afrique centrale, compte 24 séminaristes et 3 formateurs lazaristes. Les besoins sont multiples : livres pour leurs études, soins de santé, équipements, transport et alimentation. Merci de votre aide. Vos dons au Service des Missions 95 rue de Sèvres – 75006 PARIS – Établir un chèque à l’ordre de : «Œuvre du Bienheureux Perboyre» CCP 28588E020 mention : Formation des séminaristes (Cameroun)
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  • Vos INTENTIONS de PRIÈRE personnelles, nous les portons au Sanctuaire près de la Sainte Mère.
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  • MESSES : vos demandes
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  • Affiliation: rejoignez-nous à l’Association de la Médaille Miraculeuse, en imprimant la demande d’affiliation et en nous l’envoyant.
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  • Offrande : la VIERGE MARIE a demandé de DIFFUSER la MÉDAILLE. Faisons-le. Vous pouvez aussi nous y aider par une offrande.
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  • LETTRE aux associés de la Médaille Miraculeuse : sur votre demande n° gratuit.
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  • Tweets du Pape Léon XIV (@Pontifex_fr)
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  • Prions avec le Pape  – voir la vidéo du mois
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  • MESSE et Bréviaire du jour
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  • Le 27 de ce  mois, la messe de 10h30 est célébrée en la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 140 rue du Bac pour les membres vivants et défunts de l’Association avec le Directeur national, en rappel du jour de l’Apparition.
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  • Le premier mardi du mois, le Directeur national assure dans la Chapelle une des messes de la NEUVAINE à 10h30, 12h30 ou 15h30. Elles sont célébrées aux intentions données par les membres de l’Association (sauf en janvier)
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  • @MedMiraculeuse : lien des articles de notre Association sur X (Twitter)
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  • HORAIRES de la Chapelle , mais fermée du 5 au 25 janvier – CHEMIN DE CROIX à 15h30 le vendredi.
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  • Association de la Médaille Miraculeuse
    95 rue de Sèvres • 75006 PARIS
    – Tél. fixe  01 45 48 08 32 ; portable 07 80 08 86 63
    – CCP19 458 44D 020 Paris
    – IBAN : FR81 2004 1000 0119 4584 4d02 068
    – BIC : PSSTFRPPPAR
    – ass.medaillemir@wanadoo.fr
  • Notre service téléphonique est à votre écoute du lundi au vendredi de 9h à 11h40 et de 14h00 à 17h40, sauf jours fériés.

Saint Marc l’évangéliste

Saint Marc l’évangéliste

Saint Marc l'évangélist et le lion.
Saint Marc l’évangélist et le lion.

Le 25 avril, l’Église célèbre la fête de Saint Marc. Parmi les 4 Évangiles, c’est l’auteur du second, lequel est en fait le premier du point de vue de sa rédaction. La tradition la plus ancienne, remontant à Irénée de Lyon mort en 202, affirme que Marc l’évangéliste était un disciple et un interprète de l’Apôtre Pierre.

Marc naquit à Jérusalem et la première communauté chrétienne se rassemblait parfois dans la maison de sa mère (Actes 12, v. 12). Jean Marc ne fait pas partie des douze Apôtres de Jésus, mais peut-être est-il présent au jardin des Oliviers lors de l’agonie du Seigneur. On a vu souvent comme la signature discrète de son Évangile le trait suivant :

« Tous abandonnèrent Jésus en prenant la fuite. Un jeune homme le suivait, n’ayant qu’un drap sur le corps. On l’arrête : mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu » (Mc 14, 50-52).

Marc avait un nom double : Jean-Marc. Les Actes des Apôtres parlent d’un certain « Jean », surnommé « Marc » qui était en relation avec Pierre à Jérusalem (Ac 12, 12). Après la Pentecôte, encore très jeune, Marc est l’un de ces hommes prêts à partir vers les Nations païennes pour leur porter l’Évangile.

Plus loin dans le livre des Actes on apprend que ce « Jean »-« Marc » devient un disciple de Paul. Il l’accompagne dans ses missions auprès des gentils -les païens- (Ac 13, 5 ; 15, 37).

Il participe ainsi au premier grand départ, vers l’année 45, avec Paul et Barnabé son parent. Tout alla bien au début, mais quand il s’agit d’affronter l’entrée en Asie mineure par les monts du Taurus, Marc panique et retourne chez sa mère à Jérusalem. Plus tard, pour le second voyage missionnaire, Barnabé insiste auprès de Paul pour que Marc parte avec eux :

« Mais Paul ne fut pas d’accord de reprendre comme compagnon celui qui les avait abandonnés en Pamphylie. Leur désaccord s’aggrava tellement que chacun partit de son côté: Barnabé avec Marc s’embarqua pour Chypre, tandis que Paul s’adjoignait Silas » (Actes 15, 37-40).

A la fin, au moment de la captivité et du martyre de Pierre et de Paul à Rome, Marc se retrouve intime de l’un et l’autre. Saint Paul parle de lui dans sa lettre aux Colossiens (Col 4, 10), le disant proche de lui à Rome; de même saint Pierre dans sa première lettre (1 P 5, 13) le reconnait comme étant son ami, présent avec lui dans la Capitale de l’Empire.

On ne sait pas comment se termina la vie de Jean-Marc, rédacteur de l’Évangile, où il se montre très influencé par le témoignage de Pierre qui l’appelait son fils. Marc était donc proche des deux colonnes de l’Église, Pierre et Paul, pourtant il demeure un personnage second.

Bien longtemps l’évangile selon Saint Marc est resté dans l’ombre des trois autres : Mathieu, Luc et Jean. Plus court avec seulement 16 chapitres et donc plus concis, ce texte ne s’encombre pas de détails ou d’envolées spirituelles ou théologiques. Il a été écrit pour être appris par cœur et récité lors des assemblées liturgiques.

L’accord aujourd’hui se fait pour reconnaître l’évangile selon saint Marc comme étant le plus ancien des quatre textes de l’Évangile de Jésus-Christ. Saint Marc est spécialement vénéré en Égypte à Alexandrie. Il est aussi le saint patron de Venise. L’iconographie aime le représenter avec le lion.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Saint Jean Baptiste de La Salle

Saint Jean Baptiste de La Salle,
Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes

Saint Jean Baptiste de La Salle, Pierre Léger
Saint Jean Baptiste de La Salle, Pierre Léger

Les enseignants de tous les temps et de tous les lieux ne pouvaient pas avoir de meilleur saint patron ; à le déclarer comme leur point de référence fut le pape Pie XII seulement 50 ans après sa canonisation.

Jean-Baptiste a peut-être trouvé l’inspiration dans la famille : aîné de 10 enfants, resté orphelin des deux parents à 21 ans, malgré ses études au séminaire, en fait, il doit s’occuper de ses frères. Cela ne l’empêche pas de faire ses vœux et d’obtenir un doctorat en théologie avec brio.

L’Enseignement comme vocation

Nommé par l’archevêque de Reims, Jean commence à s’occuper de l’éducation des jeunes; il rencontre ainsi Adriano Nyel, un laïc qui a consacré sa vie à l’école populaire. Mais Jean se rend vite compte que quelque chose ne va pas : les enseignants sont mal préparés et sans stimulations. Il comprend que c’est là que l’on doit agir : l’enseignement doit être une mission, et les élèves méritent des enseignants instruits.

Puis il cherche, étudie, observe les méthodes des meilleures écoles, loue une maison et s’y installe avec ces enseignants, les instruisant lui-même. Il leur enseigne que les leçons ne doivent plus être individuelles, mais collectives, préférant l’organisation des écoles dans les salles de classe; il donne la priorité à la langue maternelle – la Français – au lieu du latin dans l’apprentissage de la lecture, il prête également attention aux besoins moraux et non seulement culturels des enseignants.

La mission des « frères » plus âgés

Les enseignants qui affluent vers Jean-Baptiste ne sont pas prêtres, même s’il mûrit l’idée qu’ils devraient consacrer leur vie entièrement à leurs élèves, renonçant à se marier et avoir une famille. Alors il les habille d’une robe noire avec dossard blanc, manteau paysan et sabots et leur propose une première règle de vie qu’il commence à écrire en 1685.

Près de dix ans plus tard, il est élu supérieur des Frères des Écoles Chrétiennes, la congrégation qu’il a fondée à la suite de cette première expérience, la première entièrement formée par des enseignants masculins qui restent laïcs, parce qu’il veut qu’ils puissent enseigner non seulement dans la foi, mais dans la connaissance et les professions.

Avec eux, il atteint d’importants objectifs pédagogiques : il donne de l’importance à la méthode simultanée de l’enseignement primaire qui sera gratuit dans les écoles qu’il a fondées ; il organise des écoles du soir et du dimanche pour les jeunes travailleurs et invente l’ancêtre de l’enseignement moderne technique, commercial et professionnel.

La débâcle de l’ignorance… et des ignorants

Au fur et à mesure que la congrégation croît, croît également la critique qu’elle s’attire sur elle-même. Le fondateur est d’abord attaqué par le haut clergé de Paris, par certains curés, par l’autorité civile, à tel point de le contraindre à tout transférer au village de Saint-Yon, près de Rouen.

A bout, Jean-Baptiste réagit en se retirant dans la prière, l’isolement pénitentiel, la méditation et l’étude.  Il sera accusé par les soi-disant « enseignants de rue » d’être payé par ses élèves, de jouir de privilèges réservés aux corporations professionnelles, de maintenir une communauté d’enseignants sans autorisation. Infamie gratuite et sans motif.

Sans plus, en 1702, après une visite canonique, il est déchu du poste de supérieur. « Si notre institut est l’œuvre de l’homme, il ne peut manquer de tomber ; mais si c’est l’œuvre de Dieu, tous les efforts pour le détruire résulteront vains », est sa réaction.

À sa mort en 1719, il y avait déjà 23 maisons et dix mille élèves. Trente mille personnes affluèrent à ses funérailles, dans la petite ville où il s’était réfugié. Ses restes furent transportés à Rome dans la maison générale de l’institut en 1937.


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